Eugène et moi

Après une lecture difficile, j'ai voulu me lancer dans une lecture plus « feel good » en cette période de fêtes. J'avais lu, il y a quelques années, la série des « Yeux jaunes des crocodiles » que j'avais vraiment appréciée.
Quelques années plus tard, je m'étais lancée dans la trilogie des « Muchachas », que j'avais trouvée bien inférieure à la série mentionnée ci-avant, mais m'avait apportée une bonne dose de légèreté.
Alors pour me vider la tête, la sortie du dernier Pancol me paraissait adéquate.
Ce livre m'a semblé tellement léger (je ne parle pas de légèreté du récit... qui l'est... mais également du style de l'auteur qui me rappelle un mauvais Marc Lévy... et ne parlons pas de la pagination restreinte et des images pour remplir des pages et justifier le prix de 17,90 euros), qu'il me questionne sur mes avis précédents sur les livres de Katherine Pancol... Ca sent surtout la sortie commerciale pile avant Noël...
Ai-je gagné en maturité depuis mes premières lectures (ou en âge... enfin, je n'ai que 32 ans !) ? Malgré quelques références sexuelles (il faut bien ajouter du piment pour les ventes), ce livre est « comme se promener dans un livre pour enfants » pour ne citer qu'un extrait de ce livre (jolies images et lecture facile). Vous voulez de la légèreté ? Vous en aurez !

Un livre dont le style est (trop) simple et l'histoire bringuebalante... je croyais lire un livre pour adulte mais je le conseille aux jeunes filles/ados (disons 13-16 ans) qui pourront apprendre sur les rêves d'amitié et les mauvais choix de garçons.
j'ai hésité à le refermer. Je l'ai lu jusqu'au bout pour en avoir le coeur net. Une chance qu'il se lit vite (merci aux marges, aux dessins et à l'interligne) car j'en ai été très déçue.

J'ai voulu découvrir cette auteure grâce à ce roman et cela a malheureusement été un fiasco.

J'aime l'idée de base d'une femme qui, suite à un chagrin, part à l'aveuglette.
Elle fera la rencontre d'Eugène à l'aéroport. Eugène est une femme qui semble libre, sans attache et qui profite de la vie à chaque instant.

Je pensais que ce roman serait une aventure entre femme, un peu un sorte de développement personnel ou au minimum un road trip sympathique.

Je n'ai malheureusement rien trouvé de tout ça.
A mes yeux, les personnages n'ont aucune personnalité. Les évènements s'enchaînent mais sans relief.
Aucun chapitre, l'histoire est d'un bloc et je me suis profondément ennuyée.

Côté écriture, il y a souvent des rimes. Selon les phrases, je trouvais que c'était bien trouvé et par d'autres moments, cela ne voulait plus rien dire.

J'ai abandonné ma lecture car rien ne m'inciter à poursuivre.

Eugène et moi

"Eugène et moi", c'est l'histoire de deux filles qui vont se rencontrer par hasard, et se lier d'une amitié particulière lors d'un voyage à travers le Mexique, mais pas que.
Eugène est aussi rousse, pétillante, et fonceuse - du moins c'est ce qu'on pense - que Katerine est blonde, et si peu sûre d'elle.

Tout au long de leur périple, le lecteur va être plongé dans les couleurs, les odeurs, la végétation, les us et coutumes les gens qui vivent là-bas, si loin de notre quotidien.
Le ton donné et dynamique, on ne s'ennuie jamais !

Mais au fur à mesure de l'histoire, on va se rendre compte que l'amie considérée comme la plus "forte" porte un gros chagrin en elle.
Eugène n'a peur de rien, certes, prend des risques dans sa vie, avance au jour le jour, parce qu'elle a déjà beaucoup perdu...
Katerine quant à elle, prendra conscience grâce à cette amitié, qu'elle est capable de prendre sa vie en main aussi bien professionnellement que d'un point de vue amoureux.

Comme quoi, parfois, le fait de prendre des vacances loin, de perdre ses repères, de faire des rencontres, nous fait apprendre sur nous-mêmes, et prendre conscience d un autre moi qui sommeille en chacun de nous.

Autant, la saga "La valse lente des tortues", "Les yeux jaunes des crocodiles", "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"... avait un côté mélancolique, pesant, nous ramenant à des situations lourdes, autant "Eugène et moi" est une véritable bouffée d'oxygène, rythmée par les Mariachis qui emmène où bon nous semble, et ça fait du bien.

Vous verrez également qu'un fer à repasser peut-être un accessoire indispensable à votre brushing...

Les aéroports sont toujours le point de départ d'une belle aventure, on y revient toujours un peu transformés ou chamboulés, mais toujours plus forts et accomplis.

Un livre est à lire dans les transports, dans un avion, et en vacances !