J'étais là avant

Avant elle ne voulait donner que son corps mais surtout pas son âme. En amour elle se disait libre mais ça c'était avant. C'était avant de le rencontrer lui, lui qui se dit qu'il sera son dernier amant.

Belle analyse des émotions d'une femme en quête d'amour, sur la place de l'autre.

Ce livre est fort mal noté. Sur Babelio, moins de trois sur cinq est clairement une mauvaise note.
Pourquoi ? Mauvais livre ?
Non. le problème de ce livre est qu'il est trop ciblé, pas assez universel, alors qu'il parle pourtant d'amour...
Pancol ne réussit pas à fédérer, du coup elle clive.
Je suis persuadé qu'une femme avec qui la relation avec sa mère est ou a été compliquée, si elle ne s'est pas sentie aimer, trouvera dans ces pages une résonance puissante, sera très touchée. Touchée par les différents développements autour de ce fait. Et des tentatives de vivre et d'aimer, d'aimer les hommes, d'aimer un homme, d'aimer les autres, de s'aimer... Impossible que ça ne résonne pas.
Probablement que de l'autre côté du contiuum, ceux qui ont reçu et reçoivent encore un très grand et puissant amour maternel seront aussi très touchées.
Katherine Pancol, je le crois, ne parvient pas à toucher le masculin. L'homme reste un pantin. Pantin qui certes a du pouvoir et peut influer beaucoup sur les destins des femmes, mais ils restent plutôt fantomatiques, fantoches. (Ce que je trouve très dur, insupportable, même).
Du coup, voilà, il est probable que toutes les personnes qui ont reçu quelque chose de raisonnable et aiment raisonnablement, s'ennuieront, ne comprendront pas tellement ces pages.
Pour ma part, je les apprécie de façon procuratoire (ça se dit ?) (par procuration, j'veux dire).
Ce n'est pas mal écrit du tout, il y a de bonnes idées, quelques clichés.

Un problème pour moi, l'allusion et la référence à Bukowski et à John Fante... Ces deux grands seraient clairement de ceux qui n'aimeraient pas du tout la littérature made Pancol. (Cela dit ce livre-ci est le moins Pancolien, et donc celui qu'ils détesteraient le moins.)

Voilà fin des hypothèses...

En commençant ce livre, j'ai d'abord eu beaucoup de mal à accrocher. Je me perdais entre les personnages, les événements. Je n'arrivais vraiment pas à suivre le cours de l'histoire. J'ai quand même décidé de m'accrocher et, finalement, tout se fait plus clair et, sans m'en rendre vraiment compte, je me suis prise totalement dans cette belle histoire.

Je fermes ce roman en me disant qu'il n'est ni mauvais ni bon.
J'ai voulu découvrir cette autrice dont le nom revenait souvent dans des discutions ou des publications sur les réseaux sociaux.
Lors de vide bibliothèque j'ai eu l'opportunité de tomber sur ce livre, pas très long en soit, 245 pages, suffisant pour découvrir son univers ainsi que sa plume.
Je crois que je n'ai pas pris le meilleur, les nombreuses critiques sur babelio sont unanimes, ce n'est pas son meilleur roman.
Pour cause, cette histoire est écrit pèle mêle, tous est confu et mélangé.
Le présent et le passé de notre héroïne s'entrecroisent avec le passé et le présent de sa mère, avec pour seule distinction un retour à la ligne pour commencer un nouveau paragraphe. Pas de chapitre, pas d'annotation, qui aurait a mon sens donner une autres dynamique au roman.
Une fois que notre cerveau comprend la gymnastique du récit, l'histoire peut être intéressante mais certaines longueurs gâchent un peu l'avancement du récit.
On découvre des personnages qui ont image erroné de l'amour et acceptent de ce fait des situations amoureuses qui les conduisent ineroxablement à des relations chaotiques.
Je ne vais pas m'arrêter sur ce roman qui me laisse indécise sur cette autrice, et je vais donc retenté une plongée dans son univers avec un autre roman

Ce livre n'est pas aussi prenant que d'autres écrits par K. Pancol. Je l'ai trouvé long par moment et plutôt dépressif quant aux relations amoureuses et aux relations enfant/mère. Heureusement la fin ramène une note d'espoir positive puisque l'héroïne a compris ce qu'est l'amour.

Des mots qui percutent, chantent et s'enlacent, des mots qui détruisent. L'écriture se veut enrobante, presque enivrante, mais le fond heurte, tranche et déchire. Dans ce livre, l'auteur pose la question de l'amour. D'abord, et surtout, l'amour maternel, de celle qui « était là avant », marquant de tout son être, et celui de ses ancêtres, ce lien filial, cet enfant qui devient grand. Ces lignes ouvrent toute la complexité de l'héritage maternel : libre à nous de s'y engouffrer tout à fait, d'en garder quelques bribes ou de s'atteler à ne rien en vouloir… Dur labeur ! Ici, nous suivons le personnage principal à travers son parcours de corps en coeur : du corps des hommes au coeur d'une mère, du corps des mots au coeur des maux.

Je reste perturbée par cette lecture marquée d'une fausse légèreté. C'est un livre tourné vers l'amour maternel « défaillant » : du débordement au néant… l'angoisse n'est jamais loin.

Une fille, on ne sait pas son âge , ni son prénom, rêve d'amour pour un homme. A chaque fois, cela ne lui réussit pas et elle se pose la question de savoir pourquoi cela ne marche pas.

Un livre étonnant de la part de l' auteur qui alterne souvenirs du passé et du présent , c'est malheureusement un peu brouillon, on s'y perd et il y a beaucoup de longueur... Mais je n'ai pas abandonné parce que j'ai ressenti de l'émotion, qu'est ce que l'amour, comme dit l'auteur "on est jamais seul dans une histoire d'amour" et beaucoup de personnes se sont sûrement reconnues dans cette histoire. Pas facile d'aimer quand le passé nous étouffe.

Je n'avais jamais lu Pancol avant d'aborder cet ouvrage dégotté dans une boîte à livres et j'ai, dans un premier temps, été agréablement surprise: le style est vif, le personnage principal hors cadre de la chick lit. Bref, j'adhérais.

Puis je me suis ennuyée. Vraiment. C'est long, très long pour une thématique qui pourrait s'apparenter à un cas pratique proposé à un.e thérapeute de couple en formation.

Par ailleurs, autant je peux entendre l'acharnement à tenter de sauver une histoire d'amour au-delà de l'héritage de nos traumas familiaux, autant le personnage du partenaire de l'héroïne relève du cas le plus plat de perversion narcissique vis-à-vis de qui il est très très difficile d'éprouver de l'empathie.

J'ai souri à l'évocation de John Fante et Bukowski, que l'héroïne cite comme ses "maîtres" et je me suis dit: arch, c'est donc cela cette écriture un peu brute qui m'a plu au départ. Mais d'une part ce n'est pas John Fante, du tout du tout, d'autre part ce n'est pas Pancol non plus. 'fin, je crois, puisque je n'ai rien lu d'autre, mais à la lecture d'autres retours concernant ce livre, ce ce qui ressort ;)

J'ai connu l'auteure grâce à son livre "Scarlett si possible" que j'avais adoré. Depuis, je me précipite sur chacun de ses romans.
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre et ses personnages même si j'ai eu du mal à entrer dans la lecture.
Au final pour moi, un excellent livre qui explique la difficulté d'aimer avec ses fantômes.