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EAN : 9782757828977
600 pages
Points (10/05/2012)
3.24/5   359 notes
Résumé :
« C'est qu'elles veulent réussir. Dans le béton, le mariage ou le journalisme, peu importe. Ce sont des grandes. C'est en ce sens que les personnages de Mlle Pancol sont absolument modernes. Elles ne se soucient pas de savoir si elles ressemblent à Mme Bovary ou à la princesse de Clèves. Le xxe siècle leur colle à la peau. Qu'elles soient BCBG, caissière dans un supermarché ou délurée en mini-jupe, elles ont oublié les critères, les clichés que leurs mamans voulaien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,24

sur 359 notes
Un livre qui évoque un temps qui paraît si loin. Juliette, Bénédicte et Martine rêvent d'indépendances pour faire ce qu'elles veulent. Juliette rêve d'amour, pas de soucis elle tombe amoureuse, elle ne l'est hélas plus en quelques secondes. Ses études à Paris ? Ce n'était qu'un prétexte pour quitter ses parents, marchands de chaussures à Pithiviers. Pour vivre, elle est conduite à faire des choix douteux.
Bénédicte veut être journaliste. Alors qu'elle était très protégée jusque-là, elle ne s'en sort pas, du moins pas sans moyens discutables.
Martine veut réussir, partir aux États-Unis. Elle a les pieds sur terre, enfin presque, parce que le grand amour sonne à la porte.
Un livre fortement teinté années 60-70.
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Je suis contente qu'on m'ai offert ce roman :)
Ce n'est pas le roman du siècle mais il est pas mal, et j'ai passé un bon moment en sa compagnie.
J'ai apprécié que ce livre se déroule à la fin des années soixante, début soixante dix. Je n'ai pas connu les années 1960 étant donné que je suis née en 1974, mais mes parents m'en ont beaucoup parlé, mon père adorant tout ce qui se rapportait à cette époque. J'ai également vu pas mal de reportages sur les années 60, mai 68 et ce que relate l'auteur ne m'a pas dépaysé, j'ai eu l'impression d'un retour en arrière bien sympathique.
Même si c'est un roman qui se déroule il y a un peu plus de quarante ans, c'est toujours actuel. Incroyable, mais pourtant vrai.
« Scarlett, si possible » est un bon roman d'apprentissage avec trois jeunes filles déterminées à réussir envers et contre tous.
Je ne vous dirais pas si elles y arrivent, pour le savoir il faudra le lire ; )
Même si c'est un roman intéressant, j'ai été surprise par le style de l'auteur.
J'ai déjà lu du Katherine Pancol, mais ici j'ai été étonnée car il y a pas mal de gros mots !
Certains passages sont limites vulgaires, or s'il y a bien quelque chose que je n'apprécie que moyennement dans un roman ce sont les gros mots et la vulgarité.
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de mettre les mots sa**pe, b**e et autres grossièretés dans un roman pour qu'il soit passionnant !
Du coup une étoile en moins, car l'auteur aurait pu utiliser un langage un moins vulgaire pour ce roman.
Malgré ça, j'ai bien aimé ce livre, que j'ai lu avec plaisir.
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En voilà un agréable petit roman! C'est vraiment avec plaisir, malice et tendresse que je l'ai retrouvé chaque soir et même si je ne l'emporterais pas sur une île déserte, je dois dire que je me suis fait de ce livre un ami et qu'il figure parmi les pas si nombreux ouvrages qui m'ont fait du bien au coeur et dont je garde un doux souvenir!

Il faut dire que l'histoire pousse à s'y attacher puisqu'elle nous fait suivre le parcours initiatique d'une bande d'amies qui tant bien que mal et avec les loupés de circonstance, entrent dans la vie adulte. C'est parfois drôle, parfois touchant et parfois triste. Un peu comme la vie, quoi...
Je ne me suis personnellement pas vraiment attachée aux personnages, peut-être faute de pouvoir m'y reconnaitre ou de les trouver vraiment sympathiques, mais j'ai quand-même suivi leurs aventures et leurs premiers pas dans le grand Paris avec beaucoup de plaisir!

C'est le style de Mme Pancol, sans aucun doute, qui rend cette histoire si tendrement et coquinement touchante. On trouve en effet déjà ici la marque de la romancière à bestseller, même si ce n'est pas ce roman qui l'a fait le plus remarquer. C'est avec une grande finesse et un regard acéré qu'elle croque ces quelques portraits de femmes, et son talent pour construire une ambiance et mettre en scène une époque est absolument louable. Emportés dès les premières lignes dans la folie des années 70, c'est presque à regret que l'on sort du livre et qu'on réalise qu'on est en 2012, tant l'auteur brosse avec délice l'atmosphère toute particulière des années yéyés!
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Juliette quittent sa ville natale pour Paris et reprendre sa vie à zéro. Elle est ensuite rejointe par ses 2 copines, Martine et Bénédicte.
Juliette rêve d'amour, Martine de réussite sociale et d'indépendance et Bénédicte de pouvoir. L'histoire se déroule fin des années 60 début 70, au moment de la libération sexuelle. Chacune à leur tour, elles vont aller de déception en déception. de promotion canapé en prostitution....

Quelle déception! J'avais vraiment adoré la trilogie de Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles. Scarlett, si possible est le deuxième roman de Katherine Pancol que je lis après cette première découverte. Ma désillusion est la même qu'avec Encore une danse. Ce roman n'est pas fait pour moi. On n'y parle que de Cul, et d'une manière vraiment vulgaire et malsaine. "Suce, salope, comme si t'aimais ça" n'est qu'un exemple parmi le florilège de mots dont nous honore l'auteur. Vraiment je suis désolée, je n'ai pas aimé.
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Je me suis embarquée dans cette lecture en pensant lire quelque chose de frais et joyeux – la couverture y étant surement pour beaucoup ! Grosse, grosse erreur. On suit donc ce groupe de trois amies originaires d'une petite ville de province. Elles n'ont que 18 ans et des rêves plein la tête…
Juliette est le personnage principal du livre. Elle rêve d'être indépendante de ses parents, de monter à Paris et réussir sa vie. Elle est droite et a des principes, mais malheureusement elle va voir que la vie n'est pas rose et qu'on ne réussit pas facilement. Elle tombe amoureuse à tous les coins de rue sans jamais que cela marche vraiment… En soit, elle n'est pas bête et je l'aurais trouvé attachante si elle ne répétait pas tout le temps les mêmes erreurs. Et j'ai déteste sa situation à la fin du livre. Je ne suis pas du genre à penser que tout doit bien finir dans le meilleur des mondes, mais tout de même, j'aime bien un peu d'optimisme et d'ondes positives ! En soit, ce n'est pas non plus le fait que Juliette tombe amoureuse souvent qui m'a dérangé car elle est jeune, rêveuse et idéaliste. Elle cherche le grand amour mais fait des choix douteux. Mais lorsqu'elle découvre que travailler ce n'est pas facile et qu'au final, elle ferait mieux de vendre son corps plutôt que de chercher de l'aide ailleurs parce que ses parents lui ont coupé les vivres, j'avoue avoir été révoltée.
De même pour Bénédicte. Cette jeune fille de bonne famille qui se met une pression monstrueuse pour réussir alors qu'elle n'a jamais pu rien obtenir sans l'aide de son père. Là encore, elle découvre ce que c'est la promotion canapé.
Il n'y a que Martine qui ne passe pas par cette case, mais côté relation amoureuse, ce n'est pas le top non plus et la conclusion qu'elle en tire et qu'on ne peut pas tout avoir. Il faut choisir entre sa réussite personnelle, ses rêves ou avoir une vie amoureuse épanouie.
J'ai en fait trouvé ce livre déprimant. C'est tout de même un beau pavé de 600 pages et à la fin, je ne sais pas si ce livre est vraiment déprimant ou trop réaliste, mais en tout cas ce n'est pas ma réalité. C'est un livre qui tue tout espoir de trouver le grand amour et qui donne l'impression que lorsqu'on est une femme, il est difficile d'arriver à se faire une place dans le monde du travail par soi-même. Je n'ai pas réussi à comprendre si l'auteur voulait démontrer que ce n'était pas facile pour les femmes durant ces années-là ou si c'était vraiment une leçon morale sur la vie en générale, mais bien que le livre soit sur une période d'à peine 4 ans, elles sont si jeunes et déjà désillusionnées. A 22 ans, on a l'impression que leur vie est finie, que les choix qu'elles ont faits ont déjà conditionné tout le reste de leur vie.
Je pense que j'ai dû louper quelque chose dans le roman. Dans l'histoire, on y parle beaucoup de sexe de manière assez cru – pourtant l'auteure insiste bien sur le fait que mai 68 leur était passe par-dessus la tête, du coup j'en déduis que c'est une attitude qui n'a rien à voir avec la libération sexuelle de cette époque. Si on pouvait compter le nombre de fois où le mot « cul » est écrit dans ce livre, je suis sure que ça serait impressionnant.
Un peu comme un cheveu sur la soupe, on se retrouve avec une enquête de meurtres commis par un tueur en série. Cette parenthèse m'a faite penser au cas similaire dans La valse lente des tortues du même auteure. J'ai trouvé que cette histoire n'apportait pas grand-chose au reste.
Vous l'aurez compris, c'était une déception pour moi. Je suis complètement passée à côté du livre et je n'ai pas du tout accroché avec ces personnages égoïstes, faibles et larmoyants.
Mais peut-être que les inconditionnels de Katherine Pancol apprécieront cette lecture !
Lien : http://latetedansleslivres.w..
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
"Elle n'avait que vingt ans mais, en ce moment, elle apprenait vite. Ce serait dur. Elle ferait encore des erreurs. Mais elle avait compris un truc: rien n'était gratuit. il fallait voir les choses en face. ne pas se laisser abuser et se rappeler la vieille loi du troc. Donnant donnant: l'homme est un commerçant pour l'homme. On est soi-même son pire ennemi pour se troubler la vue, pour se raconter de belles histoires. parce qu'on veut toujours se donner le beau rôle. Et croire aux contes de fées, croire qu'on est la belle princesse endormie que le Prince Charmant va venir réveiller d'un baiser. Allongée sur le lit, les mains sur le ventre, peinarde en attendant qu'il franchisse les montagnes et les lacs, tue les dragons et les serpents, charme les crapauds et les licornes et vienne baiser votre cul de plomb...Que des mensonges! On devrait brûler les contes de fées. Ne jamais les lire aux petites filles!
Elle dormait du sommeil de la Belle au bois dormant et un Prince Pas Charmant du tout l'avait réveillée d'un pinçon. Cruel et efficace. Bien fait pour moi...Finis les sommeils à la praline, les rôles de princesse nunuche qui balance son cul et sourit benoîtement en clignant de l'œil. Elle ôtait son hennin, envoyait valser ses pantoufles de vair, se faisait la belle et retournait au macadam, à la rue, voir ce qui se passait vraiment."
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"C'est ça le bonheur, pensait Juliette en regardant sa maison, Martine, Louis et Charlot dans son jardin. On ne sait jamais comment penser à lui, et pourtant tout le monde en rêve. On le ressent dans des moments, dans des endroits si différents...En lumière douce et calme, comme ce soir, diffus mais présent, une impression de paix qui descend, m'enveloppe et me rend forte...En petits cubes concentrés quand j'ai fait signer le contrat entre Virtel et Charlot, l'impression d'exister très fort et d'avoir remporté une victoire...C'est une matière volatile. Il se pose un instant, le temps de se faire remarquer, puis repart. On respire, on déplie son thorax, on se dit "je suis bien", mais si on essaie de reproduire cet état si heureux, ça ne marche pas. Le bonheur se méfie des images, des clichés et se tire à toute allure..."
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C'est ça le bonheur, l'impression d'exister très fort et d'avoir remporté une victoire... C'est une matiere volatile; il se pose un instant, le temps de se faire remarquer, puis repart. On respire, on deplie son thorax, on se dit "je suis bien", mais si on essaie de reproduire cet état si heureux, ça ne marche pas. Le bonheur se méfie des images, des clichés et se tire á toute allure.
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A propos de la mort de De Gaulle "Et puis, c'est si agréable un mort: on se retourne vers son passé et on le trouve grand, glorieux, heureux.une raison de plus de s'apitoyer sur le présent pas terrible et de se bander les yeux quant à l'avenir pas radieux. Ah on existait en ce temps-là... La France était un grand pays. Cocorico en play-back et à l'imparfait. Jeanne d'Arc, Louis XIV et Napoléon vont resservir. On va les dépoussiérer et les faire parader. Bon, y en a une qui est morte brûlée, l'autre fou gâteux et le troisième abandonné sur un rocher. C'est pas grave, c'est notre Histoire, notre Passé, notre Grandeur..."
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Derrière le comptoir du Chat-Botté, Juliette peste. Le beau René, celui que toutes les filles de Pithiviers regardent en coulissé, celui dont les yeux verts, la mèche brune et le blouson font trembler les plus assurées, celui qu’elle a réussi à s’approprier après des semaines de séduction assidue…, le beau René est un coup pourri.
Pourri sournois parce que pas pourri tout de suite.
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Vidéo de Katherine Pancol
Pour cette dernière émission de la saison, Augustin Trapenard reçoit plusieurs grands auteurs dans La grande librairie. Parmi eux, Philippe Besson, Faïza Guène, Mathias Enard, Katherine Pancol, Caryl Ferey et Chloé Delaume. Ils viennent livrer, tour à tour, leurs cris du coeur, ou leurs coups de griffe concernant un grand classique de la littérature.  Mathias Enard, écrivain à l'origine de plusieurs succès comme Boussole, prix Goncourt en 2015, Zone, Rue des Voleurs ou encore le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, ne s'est pas montré tendre envers l'ouvrage qui se veut l'un des plus grands classiques de la littérature, le rouge et le noir De Stendhal. Un avis qu'il ne partage visiblement pas puisqu'il l'a qualifié, sans tergiverser, de "vraie catastrophe". Il a ensuite étayé son propos : "C'est horrible. C'est interminable. On ose encore enseigner cela au lycée. Il y a des centaines de pages d'hésitation entre le rouge et le noir. Tout cela est extrêmement ennuyant".
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