Les yeux jaunes des crocodiles

Dans ce roman, beaucoup de personnages se croisent, et les destins se mêlent dans un Paris chic ou banlieusard. Mais c'est avant tout l'histoire d'une famille, de ses petits et grands drames. Joséphine, historienne du 12°siècle au CNRS, a bien du mal à joindre les deux bouts depuis que son mari l'a plaquée. Et ses deux filles, Hortense et Zoé, n'ont pas toujours de beurre dans leurs haricots. Quant à Iris, elle s'ennuie un peu dans sa vie de riche ménagère... Alors, quand elle propose à sa soeur Joséphine d'être son nègre, les deux femmes semblent comblées : à chacune ce qui lui manque, l'une la gloire, l'autre l'argent.

Ce livre m'a séduite dès les premières pages : les personnages sont attachants, les situations successivement émouvantes ou burlesques. On est entraîné dans un flot continu d'histoires de vie, et ce pour notre plus grand plaisir. Malheureusement, la fin est un peu bâclée, comme si l'auteur, lasse d'avoir à créer tant d'identités, leur a trouvé à chacune une petite chute rapide.

Céline
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Bon j'avoue, ce qui m'a attiré ce n'est pas son succès mais le titre et la version très colorée de la couverture.
Après comme histoire c'est pas trop fatigant a suivre: Une femme godiche, mère de 2 enfants qui se fait plaquée par son mari un beau jour.
Elle n'a bien sur jamais travaillé de sa vie.
Comme par hasard, sa richissime soeur, oisive en manque de reconnaissance, décide de faire appel à elle pour écrire à sa place un roman. Quelle aide providentielle.
Mais c'est sans compter sur le caractère explosif dela fille aînée qui malgré tout le mépris qu'elle affiche au sujet de sa mère va décidé de remettre les choses en place.
Il y aura bien sûr d'autres petites péripéties.
A priori c'est un truc mièvre, mais je le confesse sans aucune honte, j'ai adoré. C'est léger et structuré. Il y a un rythme dans l'histoire.
Alors amusez-vous et ne vous prenez pas la tête.

Lu dans le cadre du challenge ABC 2013/2014

Me voilà donc lancée dans la saga familiale des Cortès avec ce premier volet. J'ai vite été happée par l'histoire qui commence par une scène de séparation du couple de Joséphine et Antoine. Tout s'enchaîne pour elle et devient le fil rouge du roman. On la voit s'épanouir au fil de pages de ce livre « chorale » où évoluent d'autres personnages tels que sa soeur Iris, ses filles Hortense et Zoé, sa mère Henriette, son beau père Marcel Grobz… Tous ces personnages deviennent à leur tour narrateur de leur propre histoire.

J'ai bien aimé ce livre car il est léger même si l'histoire de Joséphine est lourde. On finit le livre en se disant que moi aussi je suis une Joséphine forte !

J'ai déjà les 2 autres livres, la tortue et les écureuils. J'ai hâte de savoir ce que devient Hortense, la petite peste du livre…

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Lasse de voir son mari Antoine au chômage ne rien faire pour se remettre sur les rails tout en la trompant ouvertement, Joséphine décide de le mettre à la porte. La vie est bien dure dès lors : chercheuse au CNRS, spécialiste du Moyen-Age et du 12ème siècle, Joséphine gagne peu d'argent et doit tout apprendre de la gestion financière d'un foyer; sa fille Hortense est une vraie pimbêche et ne rêve que de s'installer à Paris avec les gens riches, loin de Courbevoie où les gens sont tellement "ringards"; Antoine est parti vivre au Kenya avec Mylène, son amante esthéticienne, faire prospérer un Croco Park pour le compte d'un Chinois peu scrupuleux et la laisse avec une immense dette.
Timide, discrète, trop polie pour dire aux gens ce qu'elle pense, Joséphine ne fait pas non plus le poids face à sa soeur Iris, belle à en couper le souffle, à qui la vie a tout donné et qui fait la seule et unique fierté de sa mère.
Sa nouvelle vie de mère célibataire va pourtant la changer petit à petit, la métamorphoser. Joséphine apprend à s'en sortir seule. Jusqu'au jour où Iris lui soumet le projet fou d'écrire un livre à sa place...

Le problème du résumé ci-dessus, c'est qu'il est trop succinct. Comment aurais-je pu faire autrement ? Ce roman est bourré de rebondissements, d'intrigues; de nombreux personnages charismatiques gravitent autour de notre attachante héroïne blindée de défauts. Joséphine incarne Madame-Tout-Le-Monde : elle se fait tromper par son mari, se démène pour trouver de quoi nourrir ses filles avec son maigre salaire, cherche à sortir d'un bourbier financier dans lequel l'a laissée son mari, peu reconnaissant envers sa femme bonne poire qu'il a cessé d'aimer au fil du temps et des kilos.
Cependant, la vie réserve au fur et à mesure de belles surprises à Joséphine, et c'est un point clef du roman. On finit, grâce à cette histoire, par croire à la chance, à une bonne étoile qui veille sur nous. On se dit que si Madame-Tout-Le-Monde y arrive, pourquoi pas nous ? La grande force de ce récit, c'est que même en étant de la fiction, il relate la vie telle que nous, personnages réels d'un monde décevant, la vivons, la subissons. Il relate les problèmes terre à terre de notre société, que chacun peut rencontrer tous les jours : la difficulté de trouver un emploi et la nécessité de connaître du monde pour en avoir un, le courage et la force qu'il faut démontrer pour ne pas inquiéter ses enfants, l'horreur et le désarroi face à l'abandon de l'être qu'on a tant chéri pendant des années... Des problèmes de tous les jours, de tout le monde.
Outre cet aspect, Katherine Pancol a une plume fluide efficace et très agréable à lire : un sens de la repartie aigu, une bonne dose d'humour et d'ironie, une logique implacable, des personnages hauts en couleurs, à la fois très représentatifs de la société et extrêmes dans leurs comportements, et enfin des rebondissements souvent inattendus et jamais surfaits.
J'ai vraiment pris plaisir à dévorer ce gentil pavé, à tel point que je me retournerai volontiers vers ce même auteur.
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certes pas un grand livre mais plaisant; on a envie de suivre la vie de tous ces personnages qui s'entrecroisent.On a envie de savoir jusqu'où ils iront dans leurs bontés ou méchancetés. Deslongueurs mais d'heureux passages sur la vie et lesrapports humains.
oui un bon livre de vacances...

Un roman plutôt drôle sur la vie quotidienne : le chômage, les divorces et séparations, les infidélités, la difficulté d'élever des enfants, l'amitié, ... bref la routine en somme!
Les personnages sont attachants (j'aurais quand même bien mis une baffe à Hortense et secoué Joséphine!) même si parfois, les rebondissements de leurs vies sont invraisemblables (je n'en dis pas plus ;)
Une lecture divertissante.

J'ai adoré tout simplement. Ce roman parle de la vie, de l'argent, de trahisons...mais aussi d'amour.

On s'attache follement aux personnages parce qu'ils sont atypiques aussi. On a envie d'en gifler certains et d'en aimer d'autres.

On se remet en question aussi, parce qu'on se reconnaît forcément dans le portrait d'un des personnages et pour ma part c'est Joséphine. J'ai hâte de lire la suite avec "La lente valse des tortues" ...

Une pépite !

Allez laissons nous tenter par cette trilogie qui fait tant parler d'elle, me suis je dis...raté....il faudra un jour que je comprenne que je n'aime que ce qui est à coté des modes. Pour ce livre je l'ai abandonné très tôt....scenario trop banal pour moi et si faux : Elle est malheureuse, elle le quitte....étrangement elle se refait une vie tellement mieux, elle a sans doute du en retrouver un mieux.....tout ça en moins de 150 pages...bien sur il y a d'autres histoires dans le livre. Certaines ne sont pas ce qu'elles montrent.
Dans la réalité : Elle est malheureuse, elle le quitte....5 ans plus tard elle est encore plus pauvre, elle est seule, elle galère. Lui non.
Oui, je sais nous sommes toutes des princesses et nous voulons tous rêver......
Alors rêvons, mais je préfère et je n'engage que moi, d'autres histoires, d'autres styles pour le faire.

Une trilogie commence toujours par un premier roman. Ce sont "Les yeux jaunes des crocodiles" qui ont été tirés au sort. Katherine PANCOL ne m'a pas convaincue dans la mise en place de ces deux soeurs que tout oppose. Les situations ne sont pas toujours très claires ou trop caricaturales. Force est de constater que je n'ai pas vraiment accrocher à l'écriture, alors même que beaucoup, à la sortie de ce livre, se montraient enthousiasmés sur ce génie 'pancolien'... Par fidélité à mes principes, je me suis promis de lire le deuxième volet... Ensuite, comme demain est un autre jour, je serai peut-être mieux disposé. A suivre.

Pour m’aider à choisir des livres intéressants à la bibliothèque publique, j’ai fait des listes sur les gagnants de prix littéraires (Goncourt, Renaudot, Femina etcetera). Chaque fois à la bibliothèque, je consulte mes listes pour trouver un livre qui vaudra la peine d’emporter.
Il y a quinze jours, j’ai trouvé un livre de ma liste « Prix Maison de la Presse » et je suis arrivé chez moi avec « Les yeux jaunes des crocodiles » de Katherine Pancol. Un choix promettant : ce livre a 10 800 lecteurs sur Babelio ! Je sais qu’un grand nombre de lecteurs ne signifie pas un « grand livre », mais, au moins, je suis engagé :) !
Au début, pendant les premiers deux cents pages, j’avais l’idée que ce livre, ce gagnant du Prix Maison de la Presse, était un livre comme tous les autres. Une histoire simple, une femme, Joséphine, qui s’est confrontée aux complications familiales : quoi faire avec l’époux difficile, la jeune fille délicate, la sœur ambitieuse, le beau-frère riche, et cetera. Au moins, elle a une amie chaleureuse et peut-être il y aura plus tard une romance avec un homme attirant et séduisant. Alors, après ce premier 200 pages, le roman ne se ressemblait pas encore à une œuvre de Guillaume Musso, pas du tout, mais j’ai commencé à avoir quelques doutes tout de même. Finir ou pas ?
Or, le livre se lit facilement et après cette première phase, le récit m’a finalement captivé. (J’ai utilisé environ une semaine pour lire les premiers deux cents pages, et seulement deux jours pour les 450 pages restantes). D’une manière ou d’une autre, le caractère de Joséphine gagne plus de poids, devient plus vivant, la relation difficile avec sa file se développe. Bref, l’histoire m’intéresse. Beaucoup.
Enfin, je trouve le livre très bon, malgré « la simplicité » de l’histoire. Le début est peut-être un peu décevant, mais après ça, les caractères se développent vite. Hourra pour mes listes sans lesquelles je n’avais jamais emporté « Les yeux jaunes » de la bibliothèque.

Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..