Muchachas, tome 1

Stella est ferrailleuse en Bourgogne. Elle se dépatouille entre son amoureux, un sans-papier poursuivi par la police locale, son fils Tom qu'elle élève seule et sa mère qui se laisse taper dessus par un mari violent et dangereux. Même s'il s'agit là d'une toute nouvelle intrigue, on retrouve dans cette saga de Pancol les héros de la précédente : la famille Cortès, la douce Joséphine, la flamboyante Hortense et le flegmatique Gary.

Muchachas est le premier volet d'une trilogie et on peut difficilement reprocher à Pancol de reproduire une recette qui marche : Les yeux jaunes des crocodiles (2006), La valse lente des tortues (2008) et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (2010) s'étaient vendus à 6 millions d'exemplaires.

Globalement c'est très bien, surtout les nouveaux personnages. On adore Stella, héroïne ni trop gentille, ni trop aigrie du haut de son mètre quatre-vingt, un peu endurcie, mais attachante. Impossible de ne pas vouloir savoir ce qui va lui arriver. le style ? du Pancol tout craché : des jeux de mots, des allitérations et quelques blagues poétiques, mais sur un sujet plus sérieux que les fois précédentes : celui des femmes battues. C'est en voyant une femme enceinte se faire battre en public par son compagnon dans un café que Katherine Pancol a eu l'inspiration de son nouveau roman.

Moi j'ai aimé et je veux lire la suite, très vite. Finalement, le seul truc que je reproche à Muchachas c'est ce qui se rapporte aux personnages des Yeux Jaunes des crocodiles et de ses suites. Joséphine Cortés, le personnage principal de la saga précédente, m'a toujours beaucoup agacée, trop gourde… le titre est moins joli que d'habitude, mais on l'oublie vite pour rentrer dans l'histoire.

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Ah tu lis ça toi ? Réflexion d'une collègue alors que je lisais l'enfer d'une femme maltraitée pour ne pas dire violentée. Oui je lis ça et j'aime ! Malgré les invraisemblances, les imperfections - mais que représente la vie sinon une suite d'imperfections que nous cherchons à corriger voire à changer ? - j'ai suivi les questions existentielles de ces femmes avec passion, reflets romancés de nos existences. Hortense, tête à claques, Joséphine, énervante à douter d'elle de cette façon, Stella dont je ne me souvenais pas et Léonie que j'ai envie de secouer comme un prunier et de lui dire mais vas-y, bouge, il va te tuer. Parce que je fais mieux dans ma vie, je ne suis pas une tête à claques, je ne doute pas de moi et je ne me laisse pas faire. Comment ? Que dis-tu ? C'est plus facile de critiquer ces femmes que de mettre de l'ordre dans ta propre vie ? Tu n'as pas tort. Il y a des hommes aussi dans ce livre, faibles, forts, ils sont là. Vite la suite.
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Ce roman est la poursuite des Yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. C'est l'entrée de nouveaux individus dans une nouvelle histoire pour certain.e.s et une histoire qui se poursuit pour d'autres. Vont-ils se rencontrer ou vivre leurs vies en parallèle sans avoir connaissance des un.e.s et des autres ?

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé des personnages des trois tomes précédents auxquels j'avais été happée par la lecture. Connaître la suite de leurs aventures m'a rappelé aux souvenirs.
Puis, il y a la découverte de nouvelles personnes notamment Stella et son entourage (famille, amies, travail). L'histoire est focalisée autour d'elle, son présent et son passé voire son futur.
Au moment où je me demandais si j'allais poursuivre la série, un événement renversant se produit et là je me dis que Muchachas 2 sera lu avec contentement. Des morceaux de puzzle s'assemblent. La fin est sujette à pleins de suite qui me tarde de découvrir.
Merci à ma meilleure amie pour le prêt.

Sous des dehors légers, ce livre parle de sujets graves de société.
J'ai été agréablement surprise.

Katherine Pancol m'avait laissé un excellent souvenir avec sa trilogie précédente. Et c'est sans hésitation que je me suis plongée dans cette nouvelle trilogie.
La couverture me laissait présager une histoire assez légère, en tout cas joyeuse. Idée confirmée par la lecture de la 4ème de couverture: les muchachas qui dansent, dansent, dansent...
(le titre n'est pas terrible par contre. On était habitué à mieux, à plus poétique).
Première surprise : on retrouve Hortense et Gary. Si je veux résumer: une pimbèche qui veut devenir une star de la mode et un petit con qui court après ses notes de musique. 50 pages qui m'ont presque fait détester l'ancienne trilogie. Ils sont devenus ça les personnages???
Après paf, surgit une stella et une Léonie. Et bien là j'ai pris une sacrée claque. Adieu légèreté, histoire d'amour et cie. Maltraitance, viol, inceste, peur... On plonge dans l'horreur . Quand j'ai commencé à accrocher à cette histoire. Paf on retrouve joséphine et son homme en voyage en Italie. Vas-y que je doute, que je déprime. Il m'aime mais je ne mérite pas son amour. Mon dieu mais c'est quoi ça????
Paf on retrouve Stella et sa mère et on en prend encore plein la tête. Même si je n'ai pas pu lâcher le livre.
Je ne m'attendais pas à ce que ces thématiques soient abordées dans le bouquin surtout avec une telle construction narrative (même si Pancol tire une ficelle pour faire un lien entre les deux trilogies) et des passages avec les personnages de l'ancienne trilogie qui paraissent complètement superficiels. Ils m'ont d'ailleurs passablement ennuyée.
j'ai mis 3.5 parce que c'est bien écrit (à part quelques phrases un peu bizarres) et que l'histoire de Stella m'a touchée.
Par contre, je trouve que la 4ème de couverture n'est vraiment pas assez explicite. Je pensais souffler avec cette lecture et ça n'a pas été le cas. Surtout que le livre s'achève sur le meurtre du chien de stella. La fin est angoissante. le pire n'est peut être pas encore arrivé alors qu'on a déjà eu une grosse dose de souffrance.
Je ne comprends pas trop la démarche de Katherine Pancol.

Comme beaucoup, je connaissais Katherine Pancol pour sa trilogie des Yeux jaunes, que j'avais adorée.
Je n'avais pas pu, malheureusement, échapper à quelques critiques, pas forcément toutes élogieuses, sur la saga "Muchachas" et de ce fait, j'avais peur d'être déçue.
Le premier tome débute avec des retrouvailles, celle du lecteur avec Hortense, cette jeune et belle pimbêche, qui désormais vit à New York avec Gary et espère devenir une styliste reconnue. Puis, nous faisons la connaissance d'un nouveau personnage féminin, Stella, à qui la vie n'a pas toujours souri. J'ai été quelque peu déstabilisée avec l'histoire de cette jeune femme qui cherche à échapper à un père très violent. Je me demandais ce qu'elle faisait là, après le chapitre consacré à Hortense. Comment Katherine Pancol allait-elle réussir à nous faire aimer (ou détester) ce personnage comme elle l'avait fait avec les autres précédemment? Comment allait-elle justifier sa présence dans le roman? Puis très vite, je me suis accrochée à elle, j'ai voulu en savoir plus sur elle et sur sa mère, Léonie, qui a sa part aussi dans l'histoire. Mais là, subitement, au détour d'une page, nous partons en Toscane où nous retrouvons Joséphine, l'héroïne de la première trilogie, qui essaye d'apprendre à être heureuse, mais qui a encore du travail à faire pour réussir à profiter pleinement de la vie!
Joséphine ne s'aime pas, Joséphine a peur, Joséphine s'inquiète pour sa deuxième fille, Zoé, Joséphine nous agace un petit peu, quand même! J'ai envie de la secouer, de lui dire d'arrêter de se complaire dans cette opinion si négative qu'elle a d'elle. Grrrr...
Et...coup de stylo magique, au revoir Joséphine, nous retrouvons Stella, et ce jusqu'à la fin du roman. Cette partie est vraiment passionnante, à mon goût. Ce père machiavélique qui terrorise tout le village, la pauvre Léonie qui subit ses coups, et Stella, qui tente de garder la tête hors de l'eau, nous font oublier les angoisses bien stupides de Joséphine ou encore les caprices d'Hortense. Mais d'ailleurs, où sont-elles passées? le livre ne les évoque plus. On peut alors se demander pourquoi seulement deux chapitres pour elles-deux au milieu d'une histoire qui, au premier abord, ne les concerne pas. Pourquoi ouvrir le livre sur Hortense pour ne plus l'évoquer une seule fois par la suite? Pourquoi glisser quelques pages sur Joséphine au milieu de l'histoire de Stella?
La surprise passée, j'ai choisi d'accepter cette construction et de faire confiance à l'auteur. Après tout, il y a trois tomes. Un indice à la fin du premier laisse penser qu'elle maîtrise tout cela et qu'un fil conducteur reliera à un moment ou un autre ces femmes, ces Muchachas dont les destins s'entrecroisent, dansent et s'emberlificotent!
Je mets donc une bonne note à ce premier volume qui en plus se termine sur une révélation pour le moins surprenante!

1ère page, on retrouve Gary et Hortense à New York et leur projet professionnel.
2ème chapitre, on fait la connaissance de Stella, son fils Tom, son amie Julie et la région de Sens.
3ème chapitre, nous retrouvons Joséphine et Philippe à Sienne....
Puis retour à Stella et son histoire, son passé, ses souffrances, sa mère Léonie, son père, le ravageur Ray Valenti... etc
Quel plaisir de retrouver Joséphine et sa tribu, leurs soucis si proche des nôtres... Puis débarque Stella au physique et style androgyne. Mais Stella vit dans la peur, sur le qui-vive, dans l'angoisse permanente de perdre Tom, sa mère, ses amis. Ray fait régner la terreur dans son monde... le suspense est haletant. On tremble à chaque page, à chaque paragraphe, chaque ligne... le passé pèse telle une chape de plomb. Tout le monde sait des choses mais personne ne parle. Ce passé commence à être révélé dans les dernières pages. Ouf!! on respire. Léonie, Stella, Tom, Adrian vont pouvoir essayer d'être heureux... Coup de théâtre!! Dernière page! Qui veut encore du mal à Stella??? Que va t-elle faire des révélations reçues? Quelles conséquences pour Joséphine?... Vivement le mois d'Avril!!

Un livre agréable à lire, surtout pour ceux qui ont aimé les précédents (les yeux jaunes des crocodiles...)
Vite lu, mais sympa.... On s'attache très vite aux nouveaux personnages et j'avoue que j'aurai plaisir à les retrouver en avril pour la suite !

J'avais adoré la 1re trilogie de Katherine Pancol à l'adolescence, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai mis assez longtemps à me motiver pour lire Les Muchachas. le résumé est assez laconique, les critiques pas toujours positives... Un item à remplir pour le Multidéfi 2022 m'a finalement poussée à me lancer. Au départ, effectivement, j'ai eu du mal à accrocher. le roman s'ouvre sur le personnage d'Hortense, qui m'a toujours bien agacée. J'ai trouvé Joséphine moins intéressante que dans les tomes précédents. Malgré tout, les pages se tournent vite! Et on découvre une nouvelle héroïne, Stella. Très vite, son histoire m'a happé. C'est dur, souvent sans filtre. Mais on a du mal à voir le lien avec les autres personnages avant un petit bout de temps, ce qui donne une certaine lassitude quand on repasse à Joséphine, Zoé et cie. Pour conclure, une lecture divertissante, l'envie de lire la suite...mais en l'empruntant à la bibliothèque, ce n'est pas une trilogie que j'ai envie de garder à la maison!

Katherine Pancol s'attaque à une sujet ardu, les femmes battues, l'emprise d'un homme sur une femme.
Je trouve ce sujet très bien traité, on sent la faiblesse de cette femme, élevée dans un milieu aristocratique sans le sou. Se marier avec le fils de la domestique, brimé par son frère étant petit est un moyen de se racheter et d'instaurer une proximité entre eux. Mais pas du tout, Ray le voit comme une revanche sur ce qu'il a souffert étant jeune.
Le lien avec le famille CORTES ne se fait qu'à la fin du premier tome, je suis d'accord avec les autres critiques lues sur Babelio , pourquoi ces premiers chapitres avec Hortense et Joséphine pour ne retrouver le lien qu'à la toute fin ?
Je vais lire la suite tout de même pour avoir un avis plus global.