Vu de l'extérieur, Doudou a une petite vie parfaite, un beau mari, deux enfants, une maison… Cachée derrière son évier, entre l'aspirateur la serpillière et les courses, un beau jour, elle décide de reprendre sa liberté.
Le récit alterne entre plusieurs narrateurs ( la femme, le mari, l'amant, l'amie, la belle-mère…) et confronte ainsi plusieurs points de vue. Cela rend le roman très vivant.
Katherine Pancol décrit les sentiments comme personne, avec ses mots qui chantent et son style irrésistible.
« La pluie tombait sur le toit gondolé, pourri, le vent sifflait, le tonnerre claquait et il y avait nous, tous les deux, enfermés dans le désir fou qui revenait. »
« Je ne veux pas grandir, maman, parce que, si je grandis, je vieillirais et je mourirais et je ne veux pas te laisser toute seule. Quand est-ce que je mourirais, maman ? » Je tournais et retournais la réponse dans ma tête, et un jour, il me vint une idée lumineuse et simple :
« On meurt quand on a fini de vivre. » Ça l'avait rassurée. Elle ne m'a plus jamais parlé de la mort.