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sur 260 notes
J'ai jugé. Moi qui me dis si tolérante, j'ai jugé. Dès le début du livre. Bon d'accord il faut dire que l'Auteure n'épargne rien ni personne, son histoire ressemble à du porno mal contrôlé. Et évidemment, j'avais pris le livre pour le lire dans le car ou à la gare. Je regardais toujours derrière moi pour voir si personne ne lisais par dessus mon épaule. J'étais gênée et je n'ai pas cherché à comprendre l'histoire. J'ai déposé le livre chez moi, en ai pris un autre, c'était mieux pour ma tranquillité d'esprit. Mais en fin de semaine, à la maison, j'ai repris ce livre qui me dérangeait tant et je l'ai lu… Et j'ai compris ! La réponse est dans un extrait. C'est l'histoire de Doudou, la chose. La chose de sa mère, la chose de son cousin, puis la chose de son mari. Doudou a une vie parfaite vu de l'extérieur, mais quand elle mettra au monde ses deux enfants, elle va se poser beaucoup de questions. La chose va se rebeller, elle a besoin de faire le point, quitte son mari et ses enfants pour prendre la route, la route de sa reconstruction. La traversée du désert va être rude, son combat éreintant puisque personne ne le comprend et elle va nous livrer les clés petit à petit comme on distille du poison. Les secrets de famille existent depuis toujours, ils empoisonnent l'existence, tuent parfois. Une superbe histoire à découvrir si vous êtes capable de ne pas juger !

Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Reçu comme cadeau de Noël, je comprends maintenant mieux pourquoi je n'ai pas classé cet ouvrage dans l'ordre de mes priorités de lecture, le mettant au second plan, voire même au troisième puisque je me suis laissée aller à lire bien d'autres ouvrages entre temps. Je devais le senti qu'il s'agissait d'un livre pas fait pour moi et le fait de l'avoir enfin terminé ne fait que me conforter dans mon opinion première.
Je suis déçue car autant je m'étais attachée au personnage de Joséphine dans les précédents romans de Katherine Pancol que j'ai lus (la trilogie "Les yeux jaunes des crocodiles" et suivants), autant, là le personnage de Doudou, l'héroïne (si on peut la qualifier ainsi) m'a laissée indifférente.

Ici, il s'agit d'un roman à plusieurs voix puisque chaque chapitre est consacré à un personnage différent mais qui envahissent tous la vie de celle qui nous intéresse, à savoir la protagoniste, Doudou. Aussi surnommée Lapin par son mari André et appelée maman par ses deux enfants, Alice et Antoine, le narrateur ne connait jamais le véritable prénom de Doudou (je crois bien qu'il est mentionné une fois par l'auteure mais il s'agit tellement d'un détail que je ne m'en rappelle même plus tant Doudou est le surnom sous lequel on la connaît).
Bref, Doudou est une femme mariée avec deux enfants (comme vous venez de le comprendre), vivant dans une modeste maison mais agréable et pourtant, elle n'est pas heureuse. D'une part, elle s'est mariée trop jeune et n'a donc pas eu le temps de "Vivre", et d'autre part elle se retrouve confinée dans cette maison où elle ne s'occupe que des tâches ménagères (encore faut-il qu'elle n'oublie pas de préparer les repas). La cerise sur le gâteau est qu'elle n'aime pas son mari puisque le seul homme qu'elle n'a jamais aimé est son cousin Christian. Amour interdit par les bonnes moeurs et qui ne va d'ailleurs lui apporter que des ennuis.

Je ne vous en dis pas plus en ce qui concerne l'intrigue ni ne vous présente les autres personnages qui "parlent" dans cet ouvrage (je pense que vous aurez deviné qu'il y a le point de voue de ce fameux cousin, du mari, de la mère et de la belle-mère, entre autres et pour ne citer qu'eux) et je vous laisse découvrir, si le coeur vous en dit, par vous-même cet ouvrage. Je ne mens pas lorsque je voue dis que celui-ci est bien écrit (cela va sans dire) avec une écriture fluide et légère et qu'il se lit très rapidement mais je n'ai tout simplement pas accroché !
A découvrir, comme cela vous me direz ce que vous, amis lecteurs vous en avez pensé - si c'est moi qui suis passé à côté de quelque chose - ou si vous vous pliez à mon avis !
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C'est le tout premier Katherine Pancol que j'ai lu, probablement aussi celui que j'ai le plus relu, et un de mes préférés (avec 'Les hommes cruels ne courent pas les rues', mon remède absolu contre le blues).

Pour moi, Doudou et son histoire sonnent juste. du coup, on rentre complètement dans le livre : je me suis sentie anesthésiée avec Doudou, j'ai ri avec elle, j'ai pleuré avec elle, je me suis battue avec elle, j'ai sillonné la France avec elle, j'ai regardé ses enfants avec elle...

Katherine Pancol montre avec talent et sensibilité la difficulté qu'une femme peut avoir à construire/choisir sa vie, les situations et les gens qu'elle subit, l'anesthésie qui en résulte. Elle nous le fait sentir, d'ailleurs, beaucoup plus qu'elle nous le montre, car c'est un livre fait d'émotions, pas de théories !

Evidemment, le livre m'a touchée d'autant plus que Doudou ressemble beaucoup à ma mère, et idem pour l'histoire. C'est elle qui me l'avait conseillé... et un moment j'ai même cru que c'était elle qui l'avait écrit ! En fait, non, bien sûr, ma mère n'est pas Katherine Pancol ! Elle a juste rencontré des problématiques similaires, et de fait eu une vie un peu romanesque, comme peut-être beaucoup de femmes de sa génération.
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Vue de l'extérieur, Doudou est une femme comblée : un mari aimant, deux enfants à la peau douce et un joli pavillon. Pourtant, cette petite vie parfaite l'étouffe. Un flash radiophonique sur Christian, son premier grand amour, la décide à partir vers l'aventure et la liberté. Et la voici qui s'embarque dans une folle escapade avec Guillaume, un jeune motard rencontré en vacances ...

C'est l'histoire de Doudou, une jeune femme un peu naïve qui subit sa vie de mère au foyer. Mais elle décide de partir, en laissant ses enfants. Petit à petit, Doudou va se réveiller et enfin réagir. On découvre le point de vue de tous les personnages : Doudou, Mamou, la mamie de Doudou, Christian, André, le mari, Guillaume, l'amant, Anita, l'amie de Doudou.

Un livre écrit sur un ton assez léger mais qui nous emmène dans la réalité de la vie quotidienne de Doudou.

Un roman contemporain très agréable à lire.
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Vu de l'extérieur ne reflète que très rarement ce qui se passe de l'intérieur. Encore plus dans un couple, une famille ou une maison.
Ici on nous délivre la vie d'une femme pleine de vie, idealisant probablement la vie de couple, comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs.
Mais va t elle le supporter longtemps?
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Un livre très prenant ! On se laisse vite embarquer dans cette histoire où règnent les secrets de famille ! C'est bien écrit, drôle, inattendu, on ne s'ennuie pas une seconde. Un vrai plus selon moi, l'histoire vue sous plusieurs angles : les points de vue des différents protagonistes se succèdent et donnent un vrai rythme au récit. Bravo !
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Je n'avais jamais rien lu de Katherine Pancol, en dépit des éloges que lui adresse régulièrement la presse et qui ont éveillé ma curiosité. J'ai donc jeté mon dévolu sur Vu de l'extérieur, curieux de découvrir l'auteur. Les mots me manquent pour exprimer ma déception: dans cet ouvrage, nous découvrons Doudou (dont le vrai nom est Lucienne), une femme bien rangée, et l'histoire de sa famille, ses amours tumultueuses avec son cousin Christian. La progression de l'intrigue se découpe en plusieurs témoignages que nous livre l'entourage de Doudou afin de retracer le passé de cette dernière. Car Doudou s'ennuie, et noie sa lassitude dans une attitude bovaryste: elle rêve de reconquérir son premier amour, et surtout, une jeunesse qui lui a été brutalement ôtée par son rôle d'épouse et de mère... la demoiselle éplorée se décide donc un soir à partir en solitaire, après avoir eu vent d'une terrible nouvelle, laissant derrière elle ses enfants et son époux... comme vous le constatez, l'intrigue tient sur un timbre.

Quel gâchis... ce livre m'a paru prodigieusement plat, insipide, quelconque et grotesque; tous ces témoignages que nous livrent les personnages ayant connu Doudou s'apparentent au script d'une mauvaise émission télévisée où des personnes sont conviées à ânonner leurs élucubrations au sujet de leur existence dont elles ne sont pas satisfaites. On se croirait dans un talk show. Cet ouvrage n'a rien de littéraire; je me rends compte à présent que Katherine Pancol ne doit son succès qu'aux couvertures m'as-tu-vu aux couleurs criardes de ses ouvrages. En réalité, cet auteur n'est qu'un phénomène commercial, et en tant que tel, son rôle consiste uniquement à faire des bénéfices. Parlons de son style à présent: Katherine Pancol aime bien distiller des termes archaïques et recherchés pour égayer l'expérience du lecteur. Toutefois, ces mots ne remplissent qu'une pauvre fonction ornementale destinée à apporter un certain cachet à la prose de l'auteur. Ennuyeux à mourir, ce roman ne progresse nullement, tant le lecteur tourne en rond dans cette nuée de témoignages abrutissants. La lecture est laborieuse, incommode... si vous cherchez une lecture plus noble au sujet de l'ennui causé par un mariage désastreux, emparez-vous de Madame Bovary ou d'Anna Karénine, votre lecture n'en sera que plus riche et palpitante.
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Vu de l'extérieur, Doudou a une petite vie parfaite, un beau mari, deux enfants, une maison… Cachée derrière son évier, entre l'aspirateur la serpillière et les courses, un beau jour, elle décide de reprendre sa liberté.

Le récit alterne entre plusieurs narrateurs ( la femme, le mari, l'amant, l'amie, la belle-mère…) et confronte ainsi plusieurs points de vue. Cela rend le roman très vivant.

Katherine Pancol décrit les sentiments comme personne, avec ses mots qui chantent et son style irrésistible.

« La pluie tombait sur le toit gondolé, pourri, le vent sifflait, le tonnerre claquait et il y avait nous, tous les deux, enfermés dans le désir fou qui revenait. »

« Je ne veux pas grandir, maman, parce que, si je grandis, je vieillirais et je mourirais et je ne veux pas te laisser toute seule. Quand est-ce que je mourirais, maman ? » Je tournais et retournais la réponse dans ma tête, et un jour, il me vint une idée lumineuse et simple :
« On meurt quand on a fini de vivre. » Ça l'avait rassurée. Elle ne m'a plus jamais parlé de la mort.
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Une bonne surprise ! Je ne l'explique, mais depuis que je l'avais dans ma bibliothèque, je pensais que ce livre ne me plairait pas. J'avais tort.

Un très bon roman, où l'on retrouve bien la plume de Katherine Pancol, avec ses déboires amoureux, ses moments de joie et de tristesse de la vie.
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A mon avis, il y a des moments de ta vie où certains livres vont te touvher personnellement, voir t'aider à te remettre en question.
Celui ci arrive un peu tard dans ma vie d'adulte, il parle surtout de la vie de couple avec de jeunes enfants entre autre... C'est loin derrière moi.
J'affectionne beaucoup Katherinee PANCOL.
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