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3,84

sur 656 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout d'abord, je remercie Les Editions Gallimard pour ce roman. C'est un livre qui m'aurait attiré à la base : le thème et la couverture m'ont intrigué. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce livre... C'est que j'ai beaucoup de chose à lui "reprocher", trop, pour pouvoir lui mettre un 3/5 et le classer au final dans les livres « qui m'ont plus sans me plaire, que j'oublierai vite ».

La décision d'Isabelle Pandazopoulos est un roman de presque 250 pages qui sera publié le 31 Janvier 2013 par les Editions Gallimard, dans leur collection Scripto. L'auteur a choisi de nous parler du déni de grossesse en mettant en scène Louise, une adolescente belle, bonne élève, sage… bref : parfaite, qui va accoucher d'un petit garçon pendant un cours de math. Louise est persuadée de n'avoir jamais eu de relations sexuelles avec un garçon mais on refuse de la croire. Que faire de ce bébé tombé du ciel ? le garder ? L'abandonner ? Pour sortir de cette épreuve, Louise devra parcourir un long chemin...

En lisant la préface que l'auteure adresse aux chroniqueurs on-lit-plus-fort, j'ai découvert que j'avais lu son précédent roman de la même collection : On s'est juste embrassé, que je n'avais pas aimé... Loin de rester sur ce premier avis plutôt mitigé, je me suis attelée avec entrain à ce nouveau livre qui n'a pas duré une journée... Au départ, j'ai été désarçonnée car je m'attendais à suivre le point de vue interne de Louise, avec un narrateur en "je". L'auteure a fait choix de reléguer ce point de vue parmi tant d'autre, ce qui, à mon avis, porte préjudice au roman et au sujet qu'elle aborde. En effet, je me suis sentie éloignée du thème et de Louise, de ce qu'elle vivait et ressentait. Car s'il est marqué dans la couverture que "Professionnels, famille, amis, tous vont aider Louise à passer de l'état de choc où elle se trouve plongée au retour à la vie", j'ai plutôt eu l'impression que tout le monde la jugeait sans chercher à l'aider. Notamment ses parents : j'avais l'impression qu'ils la traitaient comme une coupable, qu'ils la rendaient responsable... Je ne crois pas que ce soit le but recherché de l'auteure, au contraire, et je conçois que les parents soient choqués, désemparés et qu'ils se sentent impuissants... Il n'empêche que j'ai eu l'impression qu'ils la rendaient coupable de ce qui arrivait. Notamment par les mots qu'ils choisissaient quand ils parlaient... Les professionnels m'ont paru vouloir l'aider mais l'auteure faisant choix de nous dévoiler leurs pensées, j'ai eu aussi cette impression de jugement. Quant à ses amis, ils sont très en arrière-plan et le seul que j'ai aimé est Samuel ! En gros, je n'ai aimé aucun personnage secondaire !
Quant à Louise, la protagoniste, si c'est le personnage que j'ai préféré, je n'ai pas su m'y attacher. le fait de ne pas suivre ses propres pensées dès le début du roman me l'a fait découvrir comme les autres la voyait et non pas comme elle était vraiment.

Dans ce début de roman, l'auteure a incorporé un rapport de SAMU et des articles de lois. Malheureusement, j'ai l'impression que ce n'était qu'une ébauche non aboutie de quelque-chose, rendant ces articles seuls et un peu en plan...

L'histoire se déroule sur quelques semaines, six environ. J'ai eu l'impression qu'elle s'étalait sur 2 ans et j'ai trouvé ça long. Au début du roman, on nous dit que Louise a 3 ou 4 jours pour décider du sort de son enfant... Décision qu'elle prend à la fin du livre ! Je ne crois pas que ce soit une contradiction de la part de l'auteure mais ça m'a "dérangé". « Interpellé » serait sûrement plus exact. J'ai trouvé le laps de temps de l'histoire peut-être trop long pour ce qui est de la décision à prendre...

Autre point, totalement personnel cette fois-ci, mais qui a contribué à cet avis mitigé : le style d'écriture. Pour moi, une phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Or, l'auteure utilise un style souvent retrouvé dans le but de nous montrer le désarroi d'une personne, de montrer à quel point elle est perdue : "le style de la succession de virgule" (ne connaissant pas de terme particulier pour désigner ce style...). Petite citation: "[...] je marche à côté de moi-même, absente, désincarnée, il n'y a pas de rapporte entre ma tête et mon corps, si peu, je ne suis qu'une image à laquelle tout le monde croît, mais dedans rien à l'intérieur rien, rien senti, rien vu venir, rien, je suis une tête sans corps, privée de sensations, sentiments, une machine, anormale... qui s'est mise en route, seule, sans moi, sans ma tête qui s'acharnait sur des gammes, encore plus de vélocité, une trille légère..." le passage fait plus d'une page donc je ne vais pas tout citer, mais c'est pour que vous compreniez de quoi je parle. Personnellement, ce genre de passages, je les lis de travers... de longues phrases : Oui. Une page de virgules : non…
L'auteure mélange ce style à virgule avec un style classique de phrases "normales", ce qui donne un aspect assez bizarre par moment (mais qui m'a permis de terminer le livre...) car on change sans arrêt de style dans la manière d'écrire, comme si l'écrivain n'avait su choisir...

Ce que je voulais savoir surtout, c'était l'identité du père, sur laquelle je m'étais trompée, et le "pourquoi" du déni. J'ai été déçue par ce "pourquoi". J'aurais aimé que l'auteur choisisse un pourquoi qui aurait pu être davantage travaillé et approfondit. Un pourquoi qui aurait demandé un travail sur soi, un traumatisme dont personne ne pouvait se rendre compte. Un « trois fois rien » qui aurait déclenché ce déni. Or, ça m'a semblé "logique". Comme si ce déni était une suite logique de ce que Louise avait vécu, notamment à cause de cette amnésie. Ceux qui liront ce roman comprendront pourquoi je dis cela, je pense...

Que conclure de ce roman ?

J'ai trop de chose à reprocher à ce roman pour pouvoir dire qu'il m'a plu. le thème de base me tentait mais j'ai trouvé qu'il restait trop superficiel et pas assez creusé car la raison du déni m'a semblé être une réponse 'logique" et non pas un traumatisme dont personne ne soupçonnait rien. de plus, j'ai trouvé que le style narratif de l'auteure pénalisait le thème en instaurant une trop grande distance avec Louise et en montrant un jugement négatif autour du déni de celle-ci, comme si elle était coupable. Les passages à succession de virgules m'ont particulièrement agacée et je les lisais de travers.
Bref, je n'ai pas été convaincue par ce roman, qui, selon moi, ne transmet que très peu d'émotion et ne va pas assez en profondeur...

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Louise est en Terminale S. Excellente élève, amie adorée de tous, insaisissable et sage, convoitée par les garçons, Louise est l'adolescente à qui tout sourit, du moins en apparence. Car un matin, prise d'un malaise, Louise demande à sortir en plein bac blanc de maths. Samuel, le délégué de la classe, l'accompagne. Et dans les toilettes pour filles du lycée, un cauchemar se joue : Louise accouche d'un petit garçon ; un bébé dont elle ignorait la présence en elle...

Le roman s'attaque à un sujet délicat et peu connu : le déni de grossesse. le sujet donne lieu ici à un beau portrait d'une jeune femme, écartelée entre l'image que les autres lui renvoient d'elle-même et son envie d'exister pour elle-même. Louise est une jeune adolescente sur laquelle parents et amis projettent leur fantasme de perfection. L'accouchement fait office de déclencheur, de violence sourde face à toute cette pression, ces attentes. Et révèle à Louise un vide angoissant : elle ne sait plus qui elle est, comment les choses ont pu devenir ainsi. Ce portrait à l'aube d'une nouvelle vie moins parfaite mais plus légère, est ce qu'il y a de plus réussi, pour moi, dans le roman. On assiste à la reconstruction lente et douloureuse de Louise.

La quatrième de couverture promet "un roman inlâchable et bouleversant", inlâchable il l'est, confrontant dès l'accident le point de vue des membres de l'entourage de Louise (parents, amis, psychologue de la maternité etc). Et tout doucement la narration se focalise sur le personnage de Louise, sans voix au début, puis butant et se perdant, elle s'impose ensuite, parallèlement à la renaissance du personnage. On plonge dans le récit avec facilité, avançant au fur et au mesure des différentes confrontations des voix des personnages, vers une vérité bien âpre... L'écriture d'Isabelle Pandazopoulos est juste et délicate (surtout dans son traitement de Louise) et le lecteur y adhère totalement.

Toutefois, je n'ai pas été "bouleversée" par le roman : la vérité sur l'histoire de Louise, la chute est attendue. Si j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur explore les réflexions de Louise, le personnage n'est pas parvenu à me toucher, trop distante, froide, "vide" peut-être je ne sais pas, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage.

Il en reste que La décision est le portrait subtil d'une jeune fille qui se heurte au monde.
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Un matin, Louise, excellente élève de terminale S, a un malaise en plein cours de maths. Quelques instants plus tard, elle accouche seule d'un enfant dont elle ne savait rien, qu'elle n'a pas attendu, encore moins désiré.
A partir de ce jour commence pour Louise un cheminement difficile, jalonné de questions. Comment ce petit garçon de 3,3 kg peut-il être son fils ? Elle n'a pourtant jamais couché avec personne... Qui peut être le père ? Que s'est-il passé ?

Je n'ai pas appréciée ce livre, qui, malgré une histoire récurrente dans notre société,n'est pas très intéressant. J'ai trouvé la chute trop prévisible et sans intérêt. Mais l'avantage de ce livre est qu'il arrive à parler du viol et de la grossesse non désiré sans nous choquer.
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Voici un roman assez particulier, un roman pour adolescent, j'insiste bien là-dessus. Il a pour sujet un thème encore tabou et assez incompréhensible : à savoir le déni de grossesse.


C'est donc l'histoire de Louise. Louise est une fille sans histoire. En terminale S, elle est une bonne élève, toujours aimable et serviable.


Un jour, prise d'un malaise, elle demande à sortir de cours. Samuel, délégué, doit l'accompagner aux toilettes, mais après un long moment, il ne la voit pas ressortir.


Quand il voit du sang, il appelle en urgence le directeur. Mais il ne s'agit pas d'un suicide : Louise vient d'accoucher dans les toilettes. Elle affirme n'avoir pas eu connaissance de sa grossesse (qui ne se voyait absolument pas) et être vierge (ce qui est déjà plus problématique!).


Cette jeune fille (que -bien évidemment- personne ne croit) doit donc gérer ce traumatisme qu'est un déni de grossesse et se décider sur le sort de l'enfant : elle le garde? Elle le met en adoption? Ou en famille d'accueil?


Cela doit être très dur à gérer pour une fille à peine majeure. Ce roman est assez violent, les thèmes choisis le sont de toute façon! J'ai été assez mal à l'aise durant ma lecture, au point que sur la fin, je lisais plutôt en diagonale.

Louise fait ce qu'elle peut, essaye de faire ce qu'on attend d'elle, mais ce n'est pas possible. C'est assez délicat et tabou tout de même : il est clair que Louise ne veut pas être mère, elle ne se reconnait pas maman de cet enfant, qui est un étranger pour elle. Et elle a beau essayer, cela ne passe pas. L'amour maternel n'est pas inné quoi qu'on en dise.


Un roman donc assez dur, pas avant 15 ans donc et encore…il vaut mieux prévenir le lecteur du thème, afin qu'il ne soit pas surpris. Je ne suis pas sûre de le conseiller un jour à un adolescent.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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C'est une belle histoire (d'amour) malheureuse et qui se termine mal. Ce n'est pas le genre de roman pour lequel je m'emballe personnellement..
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Pour une fois, je me suis laissée tenter par un romans pour ados ...

L'histoire de Louise, élève exemplaire de terminale, jeune fille belle, populaire et sans histoire.
Un jour, en plein cours, Louise se sent mal, va aux toilettes ... où elle accouche d'un petit garçon, sans que personne, elle la première, n'aie rien vu venir ... Louise se réveille à l'hôpital, entourée de ses parents et de professionnels qui cherchent à comprendre, à lui faire avouer ce qu'il s'est passé.
Sauf que Louise ne se souvient de rien, et prétend n'avoir même jamais eu de relations sexuelles.
Elle et son bébé sont accueillis dans un centre maternel, où ils passeront de longues semaines à tenter de comprendre, et de se reconstruire, à tenter aussi de nouer une relation mère-fils, mais Louise en sera-t-elle capable ?



Abordant le thème délicat du déni de grossesse, l'auteur nous tient en haleine en donnant voix, à chaque chapitre, aux témoins et protagonistes de l'histoire : les copains, le proviseur qui trouve Louise dans les toilettes, la psy, l'éducatrice, les parents, le petit ami, Louise elle-même, procédé narratif qui m'a rappelé l'excellent roman d'Élisa Brune "La tournante", où autour d'un autre sujet grave, chaque personnage prenait la parole pour donner sa version des faits.
Ce roman passionne, et le lecteur se demande si Louise ment, si elle cache quelque chose, et sinon se demande ce qui lui est arrivé, en rassemblant, au fil des chapitres et des voix, de menus indices, jusqu'à ce que la vérité éclate.

Intitulé "La décision", le livre aborde la question du choix que doit faire Louise : assumer cet enfant dont elle ne connaissait pas l'existence, qu'elle n'a pas désiré et qui chamboule tant sa vie d'ado rythmée par le Bac et les sorties, ou le confier à l'adoption et lui offrir une vraie famille, elle qui lui a donné la vie "mais n'est pas sa mère". Les sentiments de Louise vis-vis de ce bébé sont durs et ambigus, un jour tendre et douce, un autre froide et lointaine, souhaitant qu'il n'existe pas.

Plus qu'une enquête pour connaître la vérité, ce livre pose la question du sentiment maternel face au déni de grossesse, aux conséquences de ce sujet mal connu et encore tabou : comment peut-on accoucher d'un bébé sans avoir eu conscience d'être enceinte ? Quel choc psychologique cela engendre-t-il ?

Isabelle Pandazopoulos signe ici un beau roman, bien écrit et qui devrait plaire aux ados, rythmé et passionnant de bout en bout, écrit avec le coeur et dans leur langage (les textos sont très réalistes !).

Une jolie découverte !

Lien : http://histoiresdenlire.blog..
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Louise, excellente élève de Terminale S, a un malaise en plein cours de maths. Quelques minutes plus tard, elle accouche dans les toilettes de son lycée d'un petit bébé…

Je cherchais depuis longtemps un livre qui abordait le sujet tabou de la grossesse adolescente. Sauf erreur de ma part, je n'ai trouvé aucun livre ou témoignage qui aborde avec précision ce sujet (hormis, sûrement, quelques évocations dans des livres). Et, un jour, je suis tombée sur THE roman : La Décision de Isabelle Pandazopoulos. Je me suis dit : « enfin un roman qui aborde pleinement le sujet, qui met les pieds dans le plat ! En plus, c'est une grossesse non-désirée, doubles pieds dans le plat ! ». Cela ne m'a quand même pas étonnée de la part de la collection "Scripto" chez Gallimard: ils abordent souvent des sujets difficiles voire tabous.
La quatrième de couverture elle-même me semblait alléchante et attractive (Le livre m'a dit : « achèèèète-moi ! »). le titre aussi m'a attirée car on se pose d'emblée la question: quelle décision (avec un grand D) va-t-elle prendre? Bien sûr, il n'y a pas 36.000 choix… Et pourtant!

Malheureusement, grosse déception de ma part ! Peut-être en attendais-je trop ? Peut-être avais-je des idées plus précises concernant le sujet ? Sûrement à cause du nombre incalculable de visionnages de reportages concernant ce sujet.

Je m'attendais à un témoignage exclusif d'une jeune adolescente qui se retrouverait du jour au lendemain maman et qui devrait donc assumer pleinement ses responsabilités. Hors, dans le roman, l'auteur a construit son récit suivant les témoignages de personnes diverses et variées : les amis de Louise, le psychologue, l'obstétricien, le proviseur, les parents… On arrive au témoignage de Louise qu'à la page 81 (80 pages de blabla où les personnages tournent autour du pot). C'est la première déception car je n'ai pas vraiment le ressenti de Louise, juste des brides, entrecoupés de témoignages d'autres personnes.

La deuxième déception est l'écriture : une écriture trop « fade », qui ne m'a pas aidée à accrocher à l'histoire, peut-être parfois un peu trop « télégraphique ». de plus, j'ai l'impression que l'auteur écrit dix fois la même chose mais sous des mots différents pour « duper » le lecteur.

La dernière déception : la fin ! Une fin inattendue mais tellement décevante, on reste sur notre faim, on se pose un tas de questions et surtout celle-ci : « Pourquoi ? » (Je ne vais pas vous spoiler la fin !)

Pour un premier roman concernant la grossesse adolescente et la grossesse non-désirée, je suis carrément restée sur ma faim ! Une déception mais cela ne m'empêchera pas d'arpenter les couloirs des librairies pour trouver THE roman qui me plaira concernant ce sujet !
Lien : http://mademoiselle-litterat..
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Un livre prenant extrêmement proche de la réalité. Histoire qui donne à réfléchir.
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Je n'ai pas été touché par cette histoire. J'ai trouvé le récit très brouillon, j'avais parfois des difficultés à comprendre ce que Louise ressentait. C'est vraiment dommage étant donné le sujet. du coup, je ne me suis pas attachée au personnage et à son histoire. Il n'en reste pas moins que cet ouvrage a le mérite de parler d'un sujet peu abordé et souvent mal compris. L'auteur a fait le choix d'un récit à plusieurs voix ce qui permet d'observer les réactions de l'entourage de Louise, que ce soit l'entourage proche comme les amis ou la famille, ou bien le personnel hospitalier par exemple.
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Pour commencer, il faut que je vous dise que les histoires de grossesses (surtout chez les adolescentes) sont très loin de me passionner. Donc ce livre part déjà avec un gros handicape pour moi, mais puisqu'il m'a été envoyé par Gallimard, je me devais d'au moins le tester!

Ensuite, ce qui m'a posé problème est le style. Dès le début, il se veut évocateur de la confusion qui règne chez les personnages. Pourquoi pas, mais après presque une centaine de pages, c'est un peu lassant que tout soit flou et que personne ne comprenne rien. Je n'ai pas non plus vraiment été emballée par les changements constants de narrateur, et d'autant plus quand il s'agit du directeur, qui n'a pas réellement de rôle à jouer dans la suite de l'histoire. J'ai également trouvé regrettable d'avoir un chapitre entier consacré à la première réaction des parents, puis, plus rien sur les décisions que prend Louise. J'ai trouvé que le récit prenait un côté "sélectif", on nous parle d'abord de plein de personnages, puis seulement quelque uns, les autres sont oubliés.

j'ai également beaucoup regretté la fin de l'histoire. Certes on apprend la vérité, mais pas au delà. Ce que deviennent les différents personnages, ce sera pour une autre fois. Dans mon cas, je n'ai pas réussit à m'attacher à eux, mais je trouve tout de même dommage de ne pas avoir droit à une petite explication sur leurs états d'esprit et leur suite de vie.

Au final, j'ai trouvé que ce livre sonnait plus comme un documentaire qu'un roman et je n'ai donc pas pu me laisser emporter.

Après, pour quelqu'un qui aime les histoires d'amour maternel et autre, ce livre est sans doute un magnifique reflet de ce que peut être la vie d'une jeune maman, les doutes et les angoisses, mais dans mon cas, ça ne m'intéresse malheureusement pas vraiment.
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