Parler comme tu respires

On y suit Sybille qui a 15 ans et qui est bègue. Comme elle n'arrive pas toujours à donner son prénom entièrement, elle bute sur Sissi, d'où le marque-page de Sissi l'impératrice en photo, petit clin d'oeil ;) Bref, Sybille est très intelligente, et ses parents l'ont toujours imaginée faire de grandes études. La jeune fille, quant à elle, a un don inouï pour l'art, c'est dans cette direction qu'elle souhaite se diriger. A la suite d'un évènement marquant, Sybille va se retrouver à étudier pour devenir tailleuse de pierres, malgré le scepticisme de ses parents...

Ce roman frôle le coup de coeur ! Je ne me suis jamais autant reconnue dans un personnage de fiction. Être attirée par l'art plus que par un métier "normal", traverser des épreuves difficiles, toucher le fond, etc. Ce roman raconte la vie : Sybille a des hauts et des bas, comme nous dans la vraie vie.

Il y a pas mal de bas, c'était un peu difficile à lire par moment, c'est pourquoi ça a presque été un coup de coeur...

Je vous recommande cette histoire si originale et hors du commun ! Ce n'est pas tous les jours que l'on suit une adolescente qui souhaite devenir tailleuse de pierres...

Lu en 2021. Une auteure prisée de nos CDI pour son traitement souvent juste et efficace de sujets sociétaux.
Il s'agit ici non seulement de handicap mais aussi de quête d'identité. L'auteure a encore fait mouche, malgré un scénario un peu trop facile par moments.

Les points forts de ce roman : les thématiques traitées, à savoir le bégaiement et les vocations professionnelles féminines a priori réservées aux hommes ; l'intensité émotionnelle véhiculée ; les personnages du lycée professionnel bien campés (Louna, Yanis et Balthazar).
Les bémols : la lenteur et parfois les longueurs des pages consacrées à la période précédent le lycée professionnel ; certaines réactions de Sibylle ou de ses parents ne sont pas toujours totalement cohérentes au regard de l'ensemble.

Ce roman est très intéressant parce qu'il aborde un handicap que l'on retrouve peu dans la littérature. En pleine adolescence, Sybille a besoin de s'exprimer mais comment le faire lorsque les mots ne viennent pas ? J'ai beaucoup apprécié suivre l'évolution de ce personnage, les questionnements liés à son âge et au métier qu'elle rêve de faire aussi. Parler comme tu respires est une belle histoire de vocation, d'évolution et d'accomplissements. Une très belle découverte !
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J'ai décidé de retenter l'aventure avec "Parler comme tu respires" d'Isabelle Pandazopoulos.
J'avais en effet abandonné ce livre il y a un an, je pense que ce n'était pas le bon moment pour moi. J'avoue que le thème ne m'attirait pas particulièrement, pourtant c'est très original, on ne voit pas souvent des romans parlant des personnes bègues, et je trouve que c'est une bonne initiative d'en parler pour sensibiliser les gens.

Mais j'ai eu du mal à m'identifier aux personnages, je ne me suis pas vraiment attachée à eux, Sibylle me frustrait souvent même si j'avais beaucoup d'empathie pour elle, elle faisait des choix que je ne partageais pas du tout. Et pour les autres personnages, aucun ne m'a marqué. Ah si, il y avait Emma, la copine du collège, mais on n'en entend plus parler après quelques chapitres... dommage !

Certains passages étaient très prévisibles, donc ça aussi cela m'a déçue.

Je n'ai pas trop saisi le choix de la narration non plus, un coup c'était Sibylle, un coup c'était un narrateur extérieur, comme ça, ça changeait sans prévenir au milieu du chapitre. Ce qui faisait que j'étais obligée de relire certaines phrases plusieurs fois pour comprendre qui parlait ou pensait...😕

Et puis il y a un autre gros point négatif, il y a une histoire d'amour entre une ado et un majeur... Bon, même si le gars était très bienveillant et qu'il faisait attention, il faut arrêter de banaliser ces situations donc ça m'a gênée aussi.

Bref j'ai été un peu déçue mais cela reste une lecture très correcte, je ne la recommencerait pas forcément mais peut être que ce n'est qu'une histoire de goût !? 🙃

Un roman que j'ai choisi pour la thématique principale liée au personnage principal de l'histoire: une jeune adolescente devant l'adversité de ses difficultés d'élocution qui l'empêche de s'épanouir.
Un handicap quotidien qu'elle tente de dompter lors de ses rapports avec autrui.
Non elle ne fera pas d'études longues comme l'attendrait son père ou sa mère... Non elle ne fera pas ce que ses parents souhaitent. Elle est déterminée et réactive, impulsive et se met à dos ses amis.
Son bégaiement lui empêche de montrer son vrai visage et ce qu'elle a dans le ventre, il étouffe sa passion artistique, la sculpture et les arts plastiques.

L'ouvrage aborde des thématiques classiques de société peut-être un peu trop "typiques" de l'époque. Parfois, on se perd dans la narration, qui est qui... La thématique du bégaiement est bien amenée mais on aurait attendu un peu plus de cette problématique par rapport aux conflits avec les parents de Sybille.

Le sujet Pablo était peut-être un peu trop "étiquette" des romans accrocheurs de l'époque... Conflit parent-enfant, disparition d'un être cher, mystère familial, handicap, histoire d'amour, distance à la famille, entourage avec difficultés sociétales... Beaucoup de stéréotypes accrocheurs dans un roman.

Le roman se laisse lire mais on peut rester sur sa faim...
J'avais choisi ce livre pour une thématique rarement abordée : le bégaiement. Je n'ai pas retrouvé ce que j'attendais, un sujet qui a posé un cadre mais qui n'a pas été approfondi dans le mode de vie de Sybille et surtout ses conséquences. J'en attendais peut-être trop?

Un livre taillé minutieusement dans le marbre !

Renard est entré dans la vie de Sybille et a été touché par sa belle histoire.

Contexte: Sybille est bègue, au point qu'elle n'a pas confiance en elle. Mais elle a un coeur d'artiste. Suite à un conflit avec sa meilleure amie, elle part dans un lycée professionnel où elle va apprendre le métier de sculptrice. Elle va commencer à s'exprimer à travers l'art et se découvrir.

Ce livre est une sculpture, avec son côté lisse et ses petites fissures. le personnage de Sybille s'apparente réellement à une oeuvre. Jamais parfaite. Elle est touchante et à la fois énervante par moment, mais on ne peut pas lui en tenir rigueur car on ignore ce qu'elle vit.

C'est une adolescente de quinze ans, perdue dans ses tourments, qui aimerait s'exprimer librement, sans qu'on lui coupe la parole. J'ai beaucoup apprécié son évolution, sa complexité, le déroulement de l'histoire.

La fin m'a tiré quelques larmes. À elle-même, Sybille est une pierre qui se taille progressivement pour prendre la forme qu'elle aimerait être. Une belle image pour chaque individu de la Terre.

Parler comme tu respires est un roman écrit par Isabelle Pandazopulos a été publié le 6 janvier 2021 par l'édition Rageot.

Pour commencer, ce livre m'a énormément plu, car Sybille est une adolescente avec beaucoup de courage le fait qu'elle réussit à lutter contre son bégaiement en se démarquant des autres. Quand Sisi a fini ses années au collège la vrai Sybille était présente pendant ses années au lycée. Puis les problèmes cachés de ses parents, ce qui nous donne envie de poursuivre cette histoire.

Ensuite, le livre est fait en 4 grands sous-titres, mon sous-titre préféré était « Apparitions » puisque cette partie parle de Sybille où on la comprend vraiment comment elle est. de même, elle découvre la vie indépendante lorsqu'elle va à l'internat dans les Vosges loin de sa ville natale. Aussi, elle découvre l'amour avec un écart d'âge qui bloque Balthazar, j'ai adoré lire leur histoire, la tension entre eux deux, et la déclaration qu'il a fait pour elle m'a émue. Puis encore la tension familiale avec tous les secrets que les parents de Sisi gardent pour ne pas la briser et la déstabiliser sur les cours.

De plus, je suis passée par plein d'émotions au fil de la lecture avec l'intrigue, une histoire prenante sur Pablo, une histoire d'amour avec un de ses camarades, le décès d'un personnage. L'auteur met beaucoup de sensibilité pour Sybille ce qui nous donne qu'on s'attache directement avec ce personnage sensible et fragile.

Enfin, la plume de l'auteure est simple, directe, j'ai beaucoup aimé le choix narratif de la première personne afin de mieux comprendre ce que ressent Sybille.
Un livre que mes proches m'ont recommandé sur le sujet d'un personnage bègue est le livre Sois bègue et tais-toi de Wiliam Chiflet. Ce livre est un témoignage de l'auteur Wiliam Chiflet qui raconte comment il fait pour vivre avec ce handicap, et qu'il arrive à s'en sortir quand même, en effet ce livre me fait penser à Parler comme tu respires.

Bonjour !
Désolée de vous déranger, j'ai un projet de français sur ce livre et malheureusement je ne me rappelle plus du nom de la mère de Sybille. Auriez vous l'amabilité de me l'indiquer ?
Merci beaucoup !
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