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C'est toujours un plaisir de lire les enquêtes de Nicolas le Floch, alias le Marquis de Ranreuil et de son acolyte, l'inspecteur Bourdeau.

Jean-François Parot manie la langue française et la connaissance de l'histoire du 18e siècle, ainsi que celle de la gastronomie française !!!, à la perfection.

A découvrir si vous ne connaissez pas et à savourer ! Mais c'est vrai qu'on aimerait que l'auteur avance un peu plus vite dans les intrigues, pour voir si Nicolas le Floch survivra à la Révolution Française ou pas !
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La visite incognito à Paris du fils de l'Impératrice de Russie met en émoi la police et les autorités politiques. Nicolas le Floch reçoit la mission de gagner la confiance du fils de Catherine. Hélas, le comte de Rovski, ancien amant de l'Impératrice et exilé dans la capitale, française est assassiné.
Pour ne rien arranger, deux meurtres suspects sont commis à l'Ambassade de Russie… La tâche de Nicolas le Floch et de son équipe fidèle est soumise à des tensions exacerbées. Parviendront-ils à satisfaire les russes, le pouvoir français et accessoirement le besoin de justice sans commettre de fautes impardonnables ?
L'auteur nous régale une fois encore de son style désuet au charme incontestable. le vocabulaire ancien reprend vie devant le lecteur, les bons mots fusent. le voyage dans le Paris du siècle des Lumières est instructif et parfaitement décrit. Les lieux anciens reprennent vie et les recettes culinaires de cette époque lointaine reprennent vie.
Pourtant, l'humour n'est pas absent et Jean-François Parot prend plaisir à distraire et amuser son lecteur.
En terme d'enquête judiciaire, j'ai trouvé l'intrique très tarabiscotée et brouillonne. Pas palpitante de mon humble avis. J'ai sans conteste préféré l'ambiance historique et ce beau langage imagé qui est un délice pour tout amoureux de belle langue. Un tel roman serait une base parfaite pour réaliser un film historique de grande qualité.
Le roman demeure au final un travail d'historien érudit qui redonne vie à ce que fut cette époque riche en évènements dont la résonnance se fait encore entendre de nos jours.

Michelangelo 8/10/2022

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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En 1782, le fils de l'impératrice Catherine II, Paul, fait son tour d'Europe avec sa femme. La famille princière est accueillie en France par le roi et loge à Paris à l'ambassade russe. Nicolas le Floch est chargé par Sartine de s'immiscer dans l'entourage de l'héritier de l'empire russe et de s'attirer ses bonnes grâces. le roi de France souhaite se faire un allier de l'empire russe afin de contrer l'influence de l'Angleterre. Cependant les choses ne vont pas se dérouler aussi simplement et dans cette affaire des plus tortueuses chacun oeuvrent uniquement en fonction de ses intérêts.
J'ai beaucoup apprécié cette enquête de Nicolas le Floch. de nombreux personnages intéressants, une fiction bien inscrite dans les faits historiques et des rebondissements.
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***livre audio***
J'ai souvent été perdue dans tous ces noms, ces allées et venues. le vocabulaire que je trouvais dépaysant dans la série tv ne fait ici qu'alourdir l'écoute.
Un coup de chapeau par contre pour le lecteur (François d'Aubigny) qui grâce à ses jeux de voix, son rythme parfait réussit un peu à allécher l'ensemble.
Si je croise le chemin d'un Parot je ne me risquerai plus à la version audio mais à l'indispensable papier qui permet plus aisément de revenir maintes et maintes fois en arrière pour pouvoir comprendre la lecture.
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N°550 – Décembre 2011

L'ENQUÊTE RUSSE– Jean-François PAROT- JC Lattès.

En cette année 1782, Louis XVI règne et l'action de la France en faveur des insurgés américains semble vouloir prendre un tour favorable au détriment des Anglais. le tsarévitch Paul, le fils de Catherine II de Russie qui fait, en compagnie de sa femme le tour de l'Europe, séjourne incognito à Paris sous le nom de « Comte du Nord ». La Couronne voit là une occasion de se concilier, sur le plan international, les bonnes grâces de ce prince. A l'instigation de Sartine, impénitent collectionneur de perruques, ex- lieutenant de police, qui ne parvient toujours pas à se défaire de ses anciennes fonctions mais conserve en lui le sens de l'État, du service du roi et du secret, on met sur pied un projet en ce sens. Il s'agit de dérober au prince un objet précieux pour mieux le lui rendre ensuite et ainsi gagner sa confiance, sans, bien entendu, que la police soit compromise en cas d'échec et que le Roi lui-même n'en sache rien ! le choix se porte sur une broche de grande valeur qui appartient à l'épouse du tsarévitch. Nicolas le Floch, marquis de Ranreuil, commissaire au Châtelet est évidemment chargé de cette mission délicate et surtout risquée puisque le « collaborateur » ponctuel, qui ne peut être qu'un malfrat, peut parfaitement disparaître avec son larcin. On choisit donc Dangeville, dit « la fouine », jeune et habile voleur promis à l'échafaud et engagé comme domestique dans la maison choisie par le tsarévitch. Il sera aussi les yeux et les oreilles de le Floch. On va donc le manipuler, le circonvenir et lui promettre la vie sauve pour sa prestation. L'affaire se révèle plus délicate puisqu'il faut compter avec un grand nombre d'agents subalternes, parfois zélés et prévaricateurs, qui doivent cependant restés ignorants du projet, et surtout ne pas méconnaître les différents rouages de l'État et les hauts personnages désireux de ne pas perdre leur crédit auprès du monarque. le secret devra donc entourer cette affaire pour ne pas qu'elle soit compromise malgré les inévitables dérapages et trahisons. Il a aussi quelques contradictions dans cette entreprise, d'autant que le Floch est tracassé par des états d'âme, chatouilleux qu'il est sur le plan de la probité et de l'honneur.

Comme les choses ne sont jamais simples, le comte Rovski, ancien favori de la tsarine et qui vit en exil à Paris, est retrouvé assassiné. Une autre enquête s'ouvre donc, où il est question de favorites, de « dames galantes », de prostituées assassinées et affreusement mutilées, de bouges et de prédictions de « La Paulet », vieille amie de le Floch et tenancière de lupanar, reconvertie sur ses vieux jours en pythonisse... le tout sur fond d'impopularité de Marie-Antoinette surnommée « Madame Déficit », de conflit avec les Anglais et de menaces pesant sur la vie du tsarévitch. D'autre part et paradoxalement, la visite du couple princier ne passe pas inaperçue dans la capitale, Benjamin Franklin, l'ambassadeur des « insurgents », cultive le secret autour de sa présence en France et à l'hôtel de Rovski, on découvre des indices qui donnent à penser que les Américains ne jouent pas franc-jeu avec la France et que les Russes souhaitent procéder à une médiation qui mettrait en péril les intérêts français.

Au cours de cette enquête aux multiples rebondissements qui met en scène « la meilleur police d'Europe », le lecteur croise l'espionnage, la fausse monnaie, les messages doublement codés au langage sibyllin, le secret et la raison d'État. Comme d'habitude les cadavres se multiplient autour de le Floch et le mystère s'épaissit à chaque page.

Dans chaque roman, il y a l'énigme et c'est déjà un plaisir de la suivre; elle tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Mais écrire une fiction, c'est aussi créer des personnages, leur donner une vie, leur prêter des sentiments et chaque volume de cette « saga  le Floch » apporte au lecteur des détails qui enrichissent le portrait du héros. Il partage ses doutes, ses joies, ses espérances, son abnégation...

Comme toujours avec Jean-François Parot, la lecture d'un de ses romans est un agréable moment, à la fois dépaysant et instructif, poétique parfois dans certaines descriptions. Ils ont déjà fait l'objet dans cette chronique de nombreux commentaires ( La Feuille Volante n° 536-537-538-542-543). J'apprécie l'ambiance du XVIII° siècle, la bonne chère, la richesse du vocabulaire, les mots et expressions à la saveur surannée autant que la pureté de son style. C'est là une heureuse manière de servir notre si belle langue française.

Comme toujours je n'ai rien regretté... et j'attends le prochain.

© Hervé GAUTIER - Décembre 2011.
http://hervegautier.e-monsite.com 
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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C'est le premier livre que j'ai lu de cette série, relatant les aventures et enquêtes de Nicolas le Floch, commissaire royal, qui dans cet opus doit démêler un écheveau complexe ... En effet le livre débuté par le meurtre d'un familier de la grande Catherine Ii de Russie en plein Paris et l'enquête croise non seulement des personnages russes, anglais mais aussi issus de ce nouveau pays de par delà l'Atlantique, les futurs États Unis ...
L'écriture classique de l'auteur donne à cette série une saveur particulière, nous plongeant dans ces années de fin XVIII siècle.
Un roman qui m'a donné envie de connaître les autres aventures de cette série !
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Jean-François Parot avec son style inimitable nous emmène une fois de plus dans les rues de Paris au siècle des lumières. La visite du Tsarévitch Paul, fils de Catherine II, donne lieu à une succession de morts dont il faudra plus de 400 pages pour démêler l'écheveau des intrigues. Non content d'être en semi-retraite Sartine s'ingénie à compliquer l'enquête dont Nicolas le Floch viendra à bout grâce à son réseau de connaissances tant parmi les mouches du petit Paris, que de son entregent auprès des grands de la cour, du Roi, de la Reine et des ministres anciens ou actuels.
Encore un formidable épisode de J.-F. Parot.
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Je suis perplexe. La lecture du roman m'a laissé un sentiment d'inachevé. Je ne sais dire si j'ai aimé ou pas aimé du tout. J'ai le sentiment de ne pas avoir commencé par la bonne enquête de Nicolas le Floch. En effet, c'est le premier du genre que je lis. je pensais que chacune des aventures de Nicolas le Floch pouvait se livre separemment mais ce n'est pas le cas. On a souvent des références à d'autres enquêtes et j'avais le sentiment que je n'avais pas vu "grandir" le héros. L'histoire m'a semblé un peu lente à démarrer et pour le coup a terminé trop vite. Je vais essayer de lire d'autres enquêtes de Nicolas le Floch.
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Décue. J'ai lu plusieurs enquêtes de Nicolas le Floch, mais celle-ci m'a décue. Tout d'abord, je trouve que le début est très très lent et que l'histoire ne commence à prendre forme qu'après 200 pages. Et puis j'ai trouvé l'enquête un peu brouillon. Beaucoup de choses s'entremêlent et il est parfois difficile de suivre.
je lirai le prochain quand même car, en général, j'aime beaucoup la série.
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[Livre audio lu par François d'Aubigny]

Fi des chippendales, des Clooney et autres Beckham de tous poils, nus ou habillés ! Fi des beaux proclamés sur papier glacé ! Mais parlez-moi de Nicolas… ! … Nicolas, ses chemises amples, son regard perçant et enjoué, ses répliques piquantes !

« Et si nous passions du télévisuel à l'écrit ? » me dis-je. Peut-être qu'à l'instar du Maigret de Simenon, l'histoire originale recèle des subtilités que l'image ne peut transmettre.

La langue est tellement recherchée que l'abord n'en est pas facile. Ma première tentative sur papier s'est soldée par un abandon par K.O. Pour ma deuxième tentative, j'ai pris un livre audio et un trajet de trois heures de car sans arrêts : pas d'échappatoire possible.

François d'Aubigny imprime toute la fougue et l'intrépidité des romans de cape et d'épée à sa lecture. Les dialogues sont parfois un peu difficile à suivre, mais il a tellement de personnages à interpréter que l'exercice est déjà valeureux en soi.

Jean-François Parot a l'amour du détail : architecture, petits métiers, menus objets, géographie de Paris… quelle culture ! Il va jusqu'au descriptif poétique de recettes inconnues. A quand le livre de cuisine de Nicolas le Floch en librairie ? L'écriture elle-même est pleine d'enjolivures sans toutefois ne laisser aucune impression d'artificialité. L'auteur nage comme un poisson dans l'eau dans le contexte de ses personnages.

Je n'ai absolument rien compris au dénouement, mais peu importe. J'ai passé un excellent moment.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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