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Un bon thriller mais pas exceptionnel

Voici donc un bon thriller, mais pas exceptionnel. En effet, il est très court donc tout se déroule rapidement sans beaucoup d'approfondissement au niveau de l'intrigue et des personnages. Pour autant, on arrive quand même à s'attacher au personnage principal ainsi qu'à son ami et sa relation avortée dans l'oeuf.

Le protagoniste est intéressant, on apprécie de le découvrir même si on a un goût de trop peu, on voudrait en savoir plus, on voudrait qu'il mette plus de hargne dans ses entreprises notamment. Clairement, ce n'est pas un thriller avec beaucoup de narration, ici, les dialogues tiennent une place prépondérante, ce qui ravira plus d'un lecteur, je pense.

Même si l'auteur ne choisit pas une narration poussée, il réussit néanmoins à être très précis dans les termes policiers et judiciaires qu'il utilise, je n'ai jamais lu un thriller avec tant de précisions sur les titres de la police en Angleterre, ce fut très instructif, de plus ça change de ce que l'on a l'habitude de lire.

De l'idée, de la fluidité mais peu d'approfondissement

Ensuite, toutes les idées sont très bonnes, mais pas assez poussées en fait, c'est dommage quand on pense que le roman aurait pu facilement faire le double de pages. Il y avait vraiment de quoi développer l'intrigue principale et même étoffer les personnages. Néanmoins la forme et le fond s'accordent, même la plume de l'auteur est brève, va droit au but et ne s'embête pas avec des formulations littéraires. Je n'ai jamais lu de roman aussi simple à lire. Et même si le thriller est vendu comme le thriller le plus dérangeant de l'année, il n'en est rien, à part sur le fond bien évidemment. En soi, les âmes sensibles pourront le lire sans le moindre problème, point de gore ou de sanglant ici même si bien sûr il y a des morts. Ce qui est dérangeant, c'est vraiment la problématique de morale, d'éthique que pose ce thriller.

Enfin, la situation finale se déroule très rapidement, le lecteur a à peine le temps d'être plongé dans l'intrigue que la fin arrive à toute vitesse et se termine tout aussi rapidement.

Vu comme ça, on dirait que je n'ai pas aimé ce roman plus que cela, alors qu'il n'en est rien, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce thriller qui se dévore tout seul.
Et après coup, je comprends mieux le choix d'une telle charte graphique. Je suis même étonnée de n'y avoir pas pensé, je me suis fait avoir en beauté, je l'avoue.

J'ai adoré les révélations finales, même si j'avais quelques soupçons bien entendu comme souvent. Et enfin, j'ai également adoré la toute fin qui fait un petit clin d'oeil à un personnage que j'ai apprécié, le genre de détail que j'apprécie grandement dans les romans.

J'ai aimé l'histoire, les personnages, la fin, la précision dont fait preuve l'auteur, mais j'en aurais voulu plus, voilà tout.

En résumé,
Un bon thriller qui se lit vite et qui plaira même aux âmes sensibles.
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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Déçus par la justice, des membres d'un club un peu particulier vont faire la une des médias en orchestrant leur propre pénitence et dictant leurs propres lois. Mais peut-on se faire justice soi-même ? le détective Max wolfe se battra jusqu'au bout pour que cette question ne soit jamais négligée...

C'est dans un Londres trouble que l'intrigue se confond avec pour thème central, la notion de bien et du mal. On fustige ici dans ce roman, les approximations de la justice et son incapacité à être loué, respecté.

On revient ici sur l'abolition de la peine de mort. Un groupe sème l'excitation dans la foule, se targuant de punir les coupables trop souvent trop tôt relaxés, comme il se doit. Max va vite comprendre que ses dérives sont dangereuses et il va tout faire pour y mettre un terme. Sur les traces de ces vengeurs masqués, il arpente les sous-sols de la ville pour remonter le fil de l'histoire et redécouvrir de vieilles fondations londoniennes. Il y a quelque chose de terrifiant et d'attractif dans ce roman, on avance dans un climat malsain et qui nous colle à la peau.

Entre fascination et écoeurement, notre sentiment hésite, oscille, vacille et c'est ce qui nous fait le plus peur finalement...

La tension est extrême, elle nous envahit et nous gagne tandis que nous plongeons dans les abîmes du mal. On s'attache au personnage de Max en proie à ses valeurs et ses prises de décision.

Ce roman nous tient en haleine, le suspens est intense et nous marque à vif. Un voyage au bout de l'enfer, cette promenade anglaise est croyez-moi bien loin d'être un parcours de santé !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Albert Pierrepoint fut l'un des derniers bourreaux d'Angleterre. Mort dans le début des années 1960, issu d'une longue lignée de cette profession, il exécuta les criminels de guerre nazis après le procès de Nuremberg.
Et voici que dans la canicule de l'été à Londres de nos jours, des hommes sont pendus haut et court en direct via internet. En se penchant sur l'histoire des chacun ces hommes, Max Wolfe, policier, découvre qu'ils ont chacun été jugés pour des crimes et qu'ils sont ressortis de prison peu de temps après. Max mène l'enquête tout en s'occupant de sa fille adorée, Scout et de son cavalier king-charles tout fou, Stan. Il retrouve un ami d'enfance, Jackson Rose, devenu clochard, ancien militaire, revenu cabossé par ce qu'il a vécu. Max l'aide à trouver un job dans le grand marché londonien proche de son domicile.
Mais qui sont ceux qui décident de se substituer à une justice que d'aucun trouve partiale ? Comment rendre la justice et qu'est ce qu'est la justice ? Les victimes vont-elles mieux quand le coupable est derrière les barreaux ? Comment juge-t-on la mort d'un enfant ? Justice et vengeance sont-ils deux termes frères ?
De ce qui était peut être l'un des anciens lieux d'exécution (la potence de Tyburn) à Old Bailey (tribunal) ou le site disparu de la terrible prison de Newgate, Max va devoir plonger dans les archives du Balck Museum de Scotland Yard avec l'aide de son gardien, John Caine. Il va plonger aussi dans les sous-sols de Londres et ses stations de métro oubliées pour découvrir les coupables.
Un excellent policier très accrocheur, bourré de références sur la ville de Londres (c'est passionnant) et qui nous invite à nous poser de multiples questions sur la justice, la police et leurs rôles auprès des victimes, comme auprès des coupables.
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Ca n'engage que moi : Je trouve que l'on parle assez peu de cet auteur et pourtant, à mon avis, il le mériterait.
Cette histoire est une suite mais cela n'a aucune incidence pour suivre les investigations du principal personnage.
Les faits racontés et les meurtres perpétrés relèvent de l'histoire anglaise et de l'un de ses serial-killers le plus prolifique car il s'agit d'un bourreau. Les lieux existent réellement et cela rend le récit encore plus piquant de curiosité.
Le rythme est soutenu, les indices et les pistes avancés sont parfois étonnants mais c'est pour mieux rendre le suspens intense.
A lire ; c'est une vraie découverte.
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mouai, bof, j'ai pas trop accroché , un peu dispersé , personnages peu attachants pour moi
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Le polar le plus controversé de Tony Parsons.

"Je crois plutôt que nous sommes les derniers hommes sains d'esprit encore prêts à agir dans cette ville. Nous avons exécuté un violeur de jeunes filles. Un chauffard en délit de fuite après avoir écrasé un innocent. Une ordure qui a détruit la vie d'un ancien combattant pour pouvoir se droguer. Et ce serait nous, les détraqués?"

Le club des pendus, ou plutôt le club des bourreaux. Des justiciers masqués qui ont décidé de rétablir la peine de mort à Londres. Pourquoi les bourreaux ont-il enlevé puis pendu Mahmud Irani, Hector Welles et Darren Donovan ? Parce qu'ils jugent que les lois britanniques ont été trop laxistes avec ces trois individus. Alors les bourreaux ont décidé de se substituer à la justice et à la police, en appliquant une justice beaucoup plus expéditive, définitive même! Et ils continueront tant que le DC Max Wolfe ne les arrêtera pas. Et la tâche s'annonce ardue pour notre détective anglais, qui ne peut pas compter sur le soutien de l'opinion publique qui encense les bourreaux. Une enquête hautement sensible, et tendue à l'extrême!

Le club des pendus est à ce jour le polar le plus controversé de Tony Parsons, le livre a fait l'objet d'une forte polémique lors de sa sortie outre-Manche. Dans cette nouvelle enquête de son personnage fétiche, l'auteur soulève un problème récurrent dans la culture occidentale: la tentation de la justice sommaire prise en main par les citoyens. Se faire justice soi-même parce qu'on estime que le criminel n'a pas reçu la peine qu'il méritait. Dans le club des pendus, l'auteur a imaginé le pire scénario possible et illustre de manière implacable la violence qui règne dans la société britannique actuelle. Un constat lucide et sans concession, on est bien loin du légendaire flegme britannique. La montée de la violence et de l'intolérance est un fait.

Mais l'auteur n'oublie pas de captiver ses lecteurs de polars en nous offrant un whodunit londonien plein de suspense et de rebondissements. Tout est subtilement et efficacement contrôlé. On suit avec beaucoup de plaisir l'enquête de Max Wolfe qui va encore une fois utiliser tout son savoir-faire pour démasquer les coupables se trouvant parmi les nombreux personnages du livre. Avec un art consommé du récit, écrit dans un style limpide et concis, Tony Parsons nous offre ici son roman le plus abouti à ce jour. Un mélange explosif de polar d'enquête et de roman noir de critique social. Après, chacun se fera son opinion sur ce sujet très sensible. Un polar qui ne laisse pas indifférent, ça c'est certain!
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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En me promenant sur les dédales de mon libraire préféré, je suis tombé sur la couverture plus qu'explicite du dernier Tony Parsons. Un noeud de pendu sur un fond rose bonbon, il y a de quoi interpeller. Je me suis laissé tenté car je n'avais jamais encore lu de roman d'un auteur britannique. Je me demandais si l'écriture se différenciait des autres romanciers à l'instar des prouesses des réalisateurs de cinéma anglais. Je ne fus pas déçu. J'ai trouvé ce que je cherchais, l'écriture est soignée et exquise, les figures de style raffinées. C'est extrêmement bien documenté. On y trouve beaucoup de rebondissements, un style direct qui évitera de prendre position pour laisser le lecteur face à ses propres convictions par rapport à la justice. L'auteur va même plus loin, il interroge : "Pouvons-nous nous permettre de rentre justice nous-mêmes quand celle-ci se montre défaillante ?" Malgré tout, je reste sur ma faim. J'en attendais un peu plus, c'est presque un peu étriqué. le lecteur est amené sur quantité de pistes qui n'ont pas été suffisamment approfondies, tel un succulent repas sans digestif. Dommage.
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Merci aux éditions La Martinière et à l'équipe de Babelio pour le masse critique.
Je déteste la couleur rose, donc la couverture n'est pas à mon goût. le décalage entre le rose, souvent associé à l'amour et la douceur, et le noeud coulant vous donne une idée de ce qu'est ce roman. Il est dérangeant.
Le monde décrit est le nôtre et ce qu'il se passe pourrait arriver. le lecteur voit tout. Il comprend les motivations des assassins, pourtant leurs crimes sont horribles. Ce club des pendus se revendique une longue histoire, puisqu'ils se réfèrent à un bourreau historique : Albert Pierrepoint. Ils utilisent les réseaux sociaux pour faire passer leurs messages.
Tout cela amène un certain malaise. Tout le monde s'est déjà dit qu'un délinquant ou un criminel s'en sortait bien avec une peine clémente. Beaucoup peuvent avoir envie de faire justice eux-mêmes. Surtout s'ils sont influencés par les réseaux sociaux.
La peine capitale divise et divisera toujours. Ce roman permet de se poser des questions et de réfléchir. Chaque personnage pourrait être nous ou notre voisin. Ils ont tous une vie, des sentiments et des valeurs.
Cela faisait longtemps que je n'avais lu de thriller. Je trouve celui-ci intéressant. Parfois, les choses paraissent trop faciles, mais cela est rattrapé par le malaise que provoque toutes les interrogations du lecteur.
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3ème opus pour Max Wolfe détective de la MET, police londonienne, ses valeurs :PROFESSIONNALISME -INTÉGRITÉ -COURAGE - COMPASSION
Dans un Londres caniculaire, plus que jamais le bien et le mal se confondent et la conscience de Max Wolfe le tourmente mais un crime reste un crime même pour punir un meurtrier "la loi doit protéger tout le monde" un précepte que Max a en lui. Mais cette morale est difficile à tenir face à l'horreur, l'insoutenable. Max Wolfe est un homme comme les autres avec ses failles, ses interrogations de père célibataire, ses préceptes de la loi. Dans ce troisième livre nous sommes confrontés à la peine de mort, à sa légitimité. Un club de vengeurs masqués fait sa loi en exécutant des criminels passés à travers les mailles de la justice. Ces exécutions sont mises en scène et sont diffusées sur YouTube et autres réseaux sociaux. "savez vous pourquoi vous vous retrouvez sur ce lieu d'exécution ? Scandent les justiciers. Et internet s'affole, des millions de britanniques considèrent ces justiciers comme des héros. Effet des dérives d'internet?! Leur choix d'exécution par pendaison se réfère au célèbre bourreau anglais Albert Pierrepoint qui oeuvrait place Tyburn en plein centre de Londres. La mort par pendaison est tout simplement atroce, l'agonie est longue et horrible et Parsons nous la décrit avec minutie, froideur et nous prend en otages, nous devenons complices des justiciers, ces derniers nous deviennent presque légitimites. Ils ne tuent que des meurtriers! ! Comment ne pas être révolté lorsque les criminels sont remis en liberté parce que la justice a ses limites ? Qui ne penserait pas à se venger si cela lui arrivait?? Parsons nous pousse dans nos retranchements les plus noirs et les plus abjects, car même si "la peine capitale n'apporte rien de plus que la vengeance, quel mal y a t il à se venger" ? le fil est mince entre le bien et le mal et la vengeance même amer peut-être salvatrice. A chacun sa conscience...
"Certaines choses sont dues au hasard, certaines choses celles qui blessent le plus n'ont absolument aucune signification..."
Lien : https://wordpress.com/posts/..
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