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sur 491 notes
Dans cet ouvrage, Bruno Patino dresse le portrait d'une société qui a de plus en plus de mal à rester concentrée longtemps sur une même chose, faisant le parallèle avec une étude qui aurait permis de se rendre compte du temps d'attention du poisson rouge, temps d'attention qui serait finalement plus long que celui d'un ado actuellement. En soi, à voir, à entendre, et à discuter avec mes élèves chaque jour, je ne peux que, pour un certain nombre d'entre eux, confirmer malheureusement ce portrait – c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je m'intéresse à ce sujet depuis bien longtemps -.

Après avoir dressé ce portrait alarmiste, l'auteur en passe par un historique expliquant cette situation qui, selon lui, peut porter le nom de « capitalisme de l'attention », et par laquelle les grosses entreprises du Net – Facebook et Google principalement – ont fait main basse sur les données et les cerveaux de ceux qui utilisent leurs applis : où, par exemple, l'on fait jouer la dépendance aux écrans par l'utilisation des notifications qui rappellent sans cesse à l'utilisateur l'impérieuse nécessité d'aller regarder de quoi il est question. Il revient également sur la place du journalisme au milieu de ce fatras que sont par exemple Facebook ou Twitter, et de leur façon de placer aux premières loges la news la plus partagée, et pas la plus véridique, créant des places à fake news qui nuisent aux véritables journalistes, déconsidérés comme tels.

Enfin, une présentation de diverses solutions est proposée pour un retour à une navigation sur le Net plus libre et plus autonome, qui permettrait de se libérer de ce capitalisme de l'attention qui gangrène notre société.

Comme le montre ce que j'ai précédemment développé, le traité de Bruno Patino est bien construit, progressant en différents points qu'il est très facile de suivre. de plus, son argumentation, riche d'exemples et renvoyant à des sources précises indiquées en bibliographie, est accessible à tous. Qui plus est, elle prend exemple sur son cas personnel, montrant ainsi que tout le monde ou presque est concerné par ce problème de société qui ne risque que d'aller en s'accentuant, et que pour lui, il n'est pas question de juger, mais bien de s'alarmer à ce sujet.

Malgré tout, étant déjà au fait de tout ce qui est énoncé dans ce traité, je n'ai rien appris de plus que ce que je connaissais déjà sur le sujet, et j'ai en plus trouvé les solutions proposées peu pertinentes, même si bien développées. En dépit de la brièveté, je m'attendais à quelque chose de plus poussé, qui m'aurait permis de mener plus loin ma réflexion. Tant pis, j'ai tout de même trouvé ma lecture agréable !

Je remercie Netgalley et les éditions Grasset de m'avoir permis de découvrir cet essai.
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Dans notre société hyperconnectée et marquée par l'infobésité nous devenons des poissons rouges enfermés dans le bocal de nos écrans.

Nous tournons en rond au grès de multinationales et de leurs algorithmes basés sur nos données comportementales.

Nous noyons notre temps et notre concentration dans un empire de croyances médiatiques et publicitaites.

Une technologie qui se voulait utopique et libertaire et finalement dégrade l'humain. Et maintenant que fait-on ?

Cet essai a le mérite de proposer des perspectives d'aménagement qui n'a de sens que si terrain et politique s'allient. Ça vous rappelle pas un autre sujet ?

Bon les gens, il y a du boulot sérieusement !!!
A nous de jouer pour que nos enfants et nous-même ayons le regard porté plus haut que nos écrans et veiller à rester dans nos états humains.
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Je pense que j'adore les traités surtout quand ils parlent de nous et de notre attirance vers le GAFA. J'ai lu attentivement ce petit essai et j'avoue qu'il a su réveiller en moi toutes les terreurs liées à l'accélération des connaissances dans notre petit monde. Heureusement que l'auteur a truffé son ouvrage de beaucoup de références à des personnalités connues du monde d'Internet, à des auteurs du passé assez visionnaires (pour Philip K. Dick, je cautionne l'ayant lu avec délectation mais Pierre Teilhard de Chardin, j'ai plus de mal à comprendre sa théorie de l'évolution et sa révélation finale sur l'éternité de la christosphère, ne l'ayant jamais lu), à trois films-cultes : Rashomon, Avatar et L'homme qui tua Liberty Valance. Il évoque aussi des séries dont la très célèbre X-files – Aux frontières du réel achevée avant le numérique mais qui parle bien de manipulation. Pour finir, j'ai bien aimé son évocation des deux livres-cultes : 1984 et le Meilleur des Mondes. Aldous Huxley a dit qu'il n'y a plus de raison d'interdire un livre, car plus personne ne veut en lire. Espérons que cela n'arrive jamais !
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Bruno Patino nous fait réfléchir au côté obscur des réseaux sociaux : une économie du marché de l'attention, et, apprès avoir dépeint la réalité et les problèmes, notamment d'addiction, que nous rencontrons aujourd'hui, et resitué les responsabilités de chacun, nous propose des pistes concrètes de solutions, à l'échelle de la société.

Ce petit traité sur le marché de l'attention se lit vite et les propos de Bruno Patino sont à la portée de tous.

Qui plus est, c'est vraiment une approche complète et intéressante.
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Ce livre a été écrit il y a quelques années maintenant et le numérique a plus qu'envahi notre quotidien. Si l'auteur nous alertait déjà sur notre dépendance à ces nouveaux outils digitaux, il est impossible de freiner cette évolution tant elle est universelle. Aussi, le monde du numérique régit nos vies au quotidien. Nous sommes devenus des esclaves de la technologie.
Si le livre peut paraître quelque peu obsolète en raison d'une évolution à une vitesse inouïe, il a le mérite de nous amener à nous interroger sur nos pratiques et notre rapport à l'utilisation du Web.
Si je reste peu dépendante des objets connectés (je peux me passer de mon smartphone tout un week-end et même pendant mes vacances), ils ont malgré tout pris une place prépondérante au fil des ans et des jours. Ma présence sur le site Babelio est à elle seule un exemple parlant et frappant de ce que peut décrire l'auteur
J'ai apprécié les explications concernant le mécanisme de la dépendance qui a commencé avec les fameuses machines à sous proposées dans les casinos. L'appât du gain l'emporte sur la raison.
Une photographie de la société hyperconnectée à un instant T qui aujourd'hui pourrait être reproduite avec une intensité décuplée et qui ne cesse de se multiplier d'année en année.
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Je remercie les éditions Grasset et Masse critique pour la lecture de ce livre.
J'ai d'abord été intrigué par cette comparaison avec le poisson le rouge dans son bocal même si je pouvais en avoir une petite idée.
Cette lecture m'a appris un certain nombre de choses et surtout la mise en évidence de ce marché de l'attention tant convoité par les maîtres de l'internet et le fait que de moins en moins nous sommes libres de choisir ce que nous voulons faire au moment où nous voulons le faire tellement nous sommes happés par les réseaux sociaux, les médias de l'internet, les mails que nous recevons sans cesse pour attirer notre attention.
C'est à une véritable reprise en main de notre vie que nous sommes confronté en sortant de cette manipulation car il s'agit bien de cela mais également de notre choix personnel .
Ce que j'ai redécouvert dans ce livre car, comme beaucoup d'entre nous, je l'avais oublié, c'est qu'internet était à l'origine un formidable outil de communication et de partage d'informations gratuites (les vraies informations, celles qui élèvent notre niveau de culture et ne ramène pas l'être humain à un consommateur idiot). L'auteur nous le rappelle bien et il n'est peut-être pas trop tard pour revenir à une version humaniste d'un internet bienveillant.
Une découverte.
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Survivre à l'ère numérique est-ce possible ? Pouvons-nous dresser le constat de notre dépendance aux écrans et y remédier ? Autant d'interrogations que pointe Bruno Patino dans cet essai savamment documenté. Une plongée dans les méandres des nouvelles technologies qui aident autant qu'elles asservissent. Si le constat n'est pas nouveau, la réflexion que mène Bruno Patino autour de notre capacité (réduite) d'attention est révélatrice d'une époque troublée. Une analyse autant qu'une critique d'un système qui s'auto-alimente et se corrompt jusqu'à l'excès. Un constat plutôt alarmiste, intéressant sociologiquement, auquel s'ajoute quelques solutions rapides présentées à la fin de l'ouvrage. Un essai très documenté, dense et aux thématiques nombreuses, que souligne une écriture journalistique précise.
Une oeuvre intéressante pour mieux comprendre ce système dans lequel nous sommes enrôlés de force et où notre attention fait l'objet des plus vives spéculations.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Si vous voulez être bousculés dans vos habitudes et notamment dans celle de votre probable dépendance au smartphone, alors ce livre est pour vous ! Entre le dormeur sentinelle,  la nomophobie, le phnubbing, l'anxiété, l'assombrissement, la schizophrénie de profils et l'athazagoraphobie, vous allez en plus enrichir votre vocabulaire... et peut-être prendre conscience que vous ou vos proches souffrez de l'une de ces nouvelles maladies psychologiques et comportementales.  Les expériences sur les souris sont très éclairantes pour comprendre notre servitude. Nous allons aussi comprendre les biais cognitifs auxquels nous sommes soumis sur l'espace numérique et comment ils encouragent les réponses émotionnelles, les croyances et les dissensions. Bruno Patino clôture son essai par quelques prescriptions pour nous aider à reprendre du contrôle sur notre vie, notre liberté et notre attention et sortir de notre condition actuelle (acquise) de poissons rouges dans un bocal!
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[Essai, Grasset, juin 2019] le poisson rouge, d'après des études sérieuses que je renonce à aller vérifier, bénéficierait d'une attention à ce qui l'entoure de 8 secondes. le millenial, cet être étrange comme tous ceux qui sont nés avant ou après nous, ne donnerait plus que 9 secondes de son intérêt avant de rechercher sa dopamine dans une nouvelle sollicitation numérique. Que s'est-il passé ?
Le capitalisme de l'attention a triomphé, ponctuellement, dans un Internet en pleine gueule de bois, à l'heure où ses plus saillants inventeurs, venus de la contre-culture, se constituent prisonniers et repentis, et où ses plus opportunistes constructeurs continuent de pointer les mauvais éléments du doigt comme perturbateurs de la grande fête, sans jamais remettre, pour le moment, leur structure économique en question. Qui, pourtant, les encourage, s'essouffle, et commence à se voir.
Bruno Patino, qui a participé depuis ses débuts à la mise en place des modèles numériques de la presse française, ne fait partie ni des premiers – « Il est inutile de nous en vouloir puisque nous avons été trahis », ni des seconds, puisqu'il envisage de combattre ces constructeurs effrénés et de guérir une population mondiale d'infectés, en premier lieu en nommant le mal, et posant un diagnostic pondéré, argumenté et contextualisé. Il n'est ici aucunement question d'une charge contre le numérique, de la part « d'illettrés qui se piqueraient de nous apprendre à lire », ni d'une vue surplombante admonestant tout un chacun de décrocher (les mécanismes de l'addiction et de la persuasion employés par les firmes étant douloureusement rappelés et prouvés), aucun effet dramatique à l'américaine « j'ai construit un monstre, je dois le détruire », et pas de catastrophisme appuyé. Il n'en a pas besoin, son simple point d'étape se passant largement d'effets spéciaux pour vriller une indicible peur au ventre.
Ce qu'il fait pour nous de considérable, c'est une synthèse claire (166 pages, avec pistes de lectures pour creuser chaque point soulevé - le perpétuel débutant ne sera pas rebuté par des termes techniques fumeux ou des sigles indigestes) de l'histoire des nouvelles technologies, ou plutôt de ce qui a mal tourné entre les objectifs de ses créateurs et la déviance de leur utilisation (une Grande Histoire des Enfants sous LSD Manipulés par des Gourous pendant que leurs Parents sont à l'Eglise ou au Bistrot, en somme – et, hein, qu'est-ce qui pouvait mal tourner ?), un rappel des nombreuses théories de comportements, de syndromes divers des utilisateurs, de dérives déjà observées mais récapitulées et fourmillantes d'informations savoureuses (bibliographie alléchante et liens d'articles à fouiller en fin de volume), de rappels de faits, de personnages clés, de responsables identifiés, de lois, d'économie, de politique numérique, de psychologie, de philosophie qui rend son tableau inoubliable pour qui l'aura eu sous les yeux, durant les 3h de lecture nécessaires.
Pourquoi le fait-il ? Parce que cela ne peut plus continuer comme cela. Cela ne continuera pas bien longtemps, et mieux vaut anticiper la suite.
Bien, et que faire ? La dernière partie, évidemment ouvre des pistes, insuffisantes, bancales, contestables. En ressort toujours la même chose : combat politique lié à une prise de conscience de société et assortie d'une plus grande discipline personnelle, exactement de la même manière que pour les problématiques écologiques. Il donne aussi des raisons de ne pas laisser tomber facilement, et mollement, car rien n'est plié, et la manipulation – très génialement expliquée – de ceux qui ont tout intérêt à ce qu'on le croie, et qu'on ne se rebelle pas, ou qu'on pense se révolter d'une situation qui n'existe pas (voir l'analyse vertigineuse de la prétendue panique faisant suite au canular d'Orson Welles), est puissante.
Car fermer les yeux sur les pratiques globalement inadmissibles de ceux qui vous fournissent votre drogue, sous le prétexte de la cohérence personnelle est un argument vide, démonté depuis des lustres. On critique le numérique sans le quitter et cela choque ? C'est qu'on n'a définitivement pas pris la mesure de son étendue – toujours commodément, en France, du moins, réduit aux excès des réseaux sociaux. On critique la qualité de l'air et de l'eau, de la production de notre énergie, on critique nos maîtres, nos écrivains, nos agriculteurs. On repense nos positionnements, notre alimentation, depuis qu'on nous force à regarder la vérité de la production en face, on prévient, on partage les bons plans, les avancées salutaires. Pourquoi ne peut-on démonter plus systématiquement les économies Facebook, Netflix, Apple, Spotify, Google, sans trembler d'écorcher une idole ni pour autant y renoncer ?
Je constate en tout cas que tout ce que j'ai lu çà et là de critique sur la question, éparpillé, a bien été rassemblé et vu par un autre, qui sait exactement ce qu'il se passe, et vous le dit le plus sobrement possible, comme agent lui-même et non comme observateur retiré. Et bien, respirons. Parce que les attaques pour complotisme réactionnaire ou dépit de loser, dès qu'on s'attaque aux pratiques, obscurités et hypocrisies des GAFAM, elles aussi commencent doucement à se ringardiser. Enfin.
Bien que plutôt renseignée sur le sujet, j'y ai appris quantité de choses, et reprends courage : la grande idéologie béate de la transformation numérique incontestable et selon une unique méthode commerciale, va commencer à vaciller. Il faut plus d'ouvrages de ce genre, de la part de ceux qui pratiquent. Il ne faut pas abandonner le numérique aux concessionnaires stupides qui règnent dans un grand bluff qui commence à se dissiper, auprès d'un trop grand nombre d'utilisateurs qui refusent d'y connaître grand-chose, ce qui est fort pratique (« je n'y connais rien, pas étonnant que je fasse n'importe quoi, tant pis »). Dans les années 1980, nous ne connaissions rien au plastique et aux produits chimiques.
Ils seront tous démasqués tôt ou tard, ces pauvres pitres en consulting en mousse. Et connectés, nous le serons pour toujours. C'est le grand plan qui a déjà fonctionné. Mais sous quelles valeurs, et avec quelle maîtrise ? Il faut maintenant muter souplement et multiplier les chevaux de Troie contenant ce qui nous importe, et les sanctuaires intimes inviolables, férocement protégés. Se renseigner. Tenir.
Si vous voulez regarder ces coulisses pitoyables aussi, et j'allais dire « avant toutes » puisqu'elles organisent votre accès aux autres, je vous conseille donc pour commencer ce bouquin à jour, malin et rapide.
Il y en a quantité d'autres.
Lien : https://pamelaramos.fr
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Le poisson rouge est incapable de fixer son attention plus de huit secondes, paraît-il, après un tour de bocal, il remet à zéro son univers mental. Selon Google, pour les "Millennials" (nés 1980-90), ce serait neuf secondes, un défi pour les créateurs d'outils informatiques chargés de capter en permanence "l'esprit d'utilisateurs qui passent à autre chose avant d'avoir commencé à faire quelque chose".

La vente de temps par la capture de l'attention des internautes s'accompagne d'une économie du doute. Celle-ci vise à donner plus de poids à des idées marginales qui fragilisent celles qui sont dans la tête des utilisateurs. Cette économie prospère grâce à trois facteurs entièrement économiques :
1 Il est plus facile et moins coûteux de produire de la vraisemblance que de la vérité.
2 L'attractivité du doute questionne et suscite des émotions propices à la réaction plutôt qu'à la réflexion ; le bruit numérique (les like) en détermine la valeur économique.
3 L'indiscrimination des émetteurs d'informations des plates-formes : celles-ci autorisent une visibilité meilleure des contenus sponsorisés.

L'outrance, le scandaleux, l'absurde sur les réseaux n'est pas le seul fait de mauvais acteurs : il résulte du modèle d'affaires des plateformes qui "profite et développe l'addiction vis-à-vis de nos emportements". Privilégier l'émotionnel relègue l'information professionnelle au second rang. : "Il ne s'agit plus, comme dans le vieux monde analogique, de voir pour croire, mais, désormais, de croire pour voir."

L'utopie d'une civilisation de l'esprit dans le cyberespace, au profit du plus grand nombre, réseau universel égalitaire et libre qui s'autocorrigerait, est engloutie par l'économie capitaliste qui a modifié radicalement les espérances des optimistes.

Ce petit traité – un peu plus fouillé et structuré que ce billet – est implacable, mais le constat globalement inquiétant est nuancé : Bruno Patino n'invite pas à l'ascèse numérique, mais à s'amender du modèle économique des plates-formes. Un livre ultérieur de l'auteur "Tempête dans le bocal" (Grasset, 2022) garde le cap.

Enfin, si vous avez lu entièrement ce billet, vous avez tenu plus de neuf secondes, bravo !

Lien : https://christianwery.blogsp..
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