Si Dryden n’est pas du genre à causer pour ne rien dire – d’où son surnom de « John le Carré » -, je ne connais pas de technicien de scène de crime plus méticuleux et plus maniaque que lui. J’étais content de le retrouver sur cette affaire.
Enfin un texto de Kylie : « A la bourre. J’arrive tout de suite. »
Pas tout à fait exact, car elle était toujours aux abonnés absents quand John Dryden, notre expert de la police scientifique m’a fait savoir qu’il allait me livrer ses premières observations.
Donnez-moi quelques heures et je vous dirai s'il y a moyen de savoir où le tueur a fait ses emplettes.
On lui tirera les vers du nez. Je connais des types qui peuvent s'en charger.
C’était censé être un secret bien gardé. Hélas, les secrets ont pour habitude d’être éventés.
Les vrais flics savent travailler en équipe.
Je suis un joueur invétéré. Mon père m’a mis au backgammon quand j’avais six ans. Puis ce fut les échecs, et de fil en aiguille j’étais devenu accro au jeu de go. Les règles sont simples comme bonjour, et n’importe qui peut apprendre à jouer en dix minutes. Mais les stratégies possibles sont si complexes que très peu de joueurs parviennent à les maîtriser en l’espace d’une vie. Qui plus est, le jeu de go est totalement addictif. Même quand on est simple spectateur.
La presse usera parfois de méthodes outrancières, s’en prenant aux officiers ou au service de police municipal par des attaques virulentes afin de provoquer une réaction affective. Ne réagissez pas et gardez votre calme. Restez ferme, mais poli.
Les gens veulent savoir pourquoi ils financent avec leurs impôts une police municipale de trente-cinq mille hommes qui est incapable de mettre la main sur le monstre ayant sauvagement torturé puis assassiné quatre innocentes victimes.
Il est bien connu que les milliardaires sont toujours prompts à déballer leur linge sale familial pour aider les autorités à faire éclater la vérité.