Il reste une demi heure et j’en ai déjà ras-le-shorty de me centrifuger la colonne. Je commence à avoir des visions pas très bouddhistes : attraper le hobbit et lui faire bouffer ses jambières. Cul sec.
(P.317)
Quand je découvre l'intitulé, je manque de mourir étouffée par une fausse route de salive.
Sérieusement ?
"L'homme a-t-il besoin de l'art ?"
Je relis trois fois le sujet pour être sûre mais je ne divague pas. Je ne veux pas m'avancer, mais il semblerait que le théorème de la scoumoune ait démissionné.
Il est comme une vigne vierge autour de moi. Je vais devoir en détacher chaque petit bras, chaque ventouse, pour pouvoir à nouveau être libre.
Je suis un piètre jardinier.
Je vais en chier.
P.399
Je pleure.
Je respire mieux.
Je dors.
Je rachète un os à Isidore.
Je refais des crêpes.
Conjurer le sort.
Avancer.
Vivre.
Auriane (2nde7)
Mon soleil,
Les gens d'ici sont tristes.
Je ne veux pas être comme eux.
Je veux aimer vivre.
Je t'aime,
Maman
Auriane (2nde 7)
"Ma mère s'est remplumée parce qu'elle créait, parce qu'elle avait un but".