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Ghjulia Boccanara se gave de café toute la journée puis prend des cachets pour dormir. Cherchez l'erreur. Cette nouvelle héroïne du polar français (pour moi qui prend le tramway en retard) est toute faite de contradictions. Et c'est cela qui la rend attachante. C'est surtout le style relevé de l'auteure qui nous embarque dans cette salade niçoise comme si nous y étions un des ingrédients. Nous nous mélangeons avec les gays, les syriens, les flics, les bagarres, les habitants pittoresques, les souvenirs et les émotions parfois très violentes de Diou, abréviation plus simple que Ghjulia. J'ai réussi à l'écrire deux fois quand même. Bref, beaucoup d'humour et de l'action pour une histoire pas très compliquée mais qui donne envie de lire les suivantes.
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Un régal de roman policier méridional, avec une enquêtrice un peu bancale, une situation qui nous surprend, une galerie de personnages pleins de personnalité, une ambiance contemporaine dans le Nice à deux facettes (les touristes et les Niçois), et une quantité d'humanité qui fait du bien ...
Même sans connaître la ville, les itinéraires et les lieux sont décrits avec précision et sans lourdeur, la langue particulière est présente aussi, on y est !
Une très belle découverte pour moi, je vais me dépêcher de lire les autres romans de Michèle Pedinielli en espérant y retrouver Ghjulia Boccanera ...
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Voici un bon polar qui se déroule à Nice et dont l 'héroïne et enquêtrice est Djoulia"( vous comprendrez en lisant)Boccanera, d' origine corse. Femme libre, plutôt de gauche, elle partage son appartement avec un ami homosexuel et a ses entrées dans la police locale ayant été la compagne du commissaire Santucci avec lequel elle est d 'ailleurs restée en très bons termes. L' enquête qui porte sur la mort d' un couple d homosexuel est menée tambour battant dans une ville, Nice, décrite avec amour-ses quartiers,ses habitants "colorés "- le tout mâtinée d' ironie. On ne s ennuie donc pas du tout et on passe donc un très agréable moment de lecture avec la détective " Djoulia",personnage que je suivrai bien volontiers lors de ses autres enquêtes .
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Mon père m'a fait découvrir à travers ce roman, cette série de polars, menée tambours battant par Ghjulia Boccanera, détective privé. Nous sommes plongés dès les premières pages dans les rues de Nice. Ceux qui connaissent, apprécieront le cadre. Ça me change beaucoup de ce que je lis d'habitude et ce n'est pas plus mal. L'enquête est intéressante, il y a des rebondissements. de plus, j'ai apprécié la touche humoristique.
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Je ne suis absolument pas objective ! Niçoise, habitant l'est de la ville, connaissant par coeur les dédales des rues décrites par Michèle Pedinielli - ayant eu pour prof d'histoire Mme Dupont :) - j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette héroïne d'un polar très bien mené.
Ghjulia – Diou – Boccanera, la presque cinquantaine, est détective privée. Elle vit Place St François, au coeur du Vieux-Nice, petit village dans lequel elle a ses habitudes. Elle est sollicitée par Dorian, dont l'amant Mauro Giannini vient d'être assassiné. Pour la police, il s'agit d'un jeu sexuel qui aurait mal tourné. Mais le jeune homme sait que c'est impossible, le couple devait se marier et partir aux Etats-Unis.
Voilà Ghjulia embarquée dans une enquête qui va la mettre elle, et ceux qu'elle aime, très en danger.
Des dialogues savoureux, des personnages hauts en couleur, un suspense tenu jusqu'au bout, des réflexions sans concession pour les politiques locaux, c'est assez jubilatoire ! Un polar qui se dévore et donne envie de découvrir les autres aventures de Boccanera.
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Nice ( ville dont l'autrice est originaire, elle connait donc son sujet!).
La détective privée Ghjulia Boccanera est contactée par un jeune homme, suite à la mort inexpliquée de son compagnon, ingénieur du BTP et retrouvé sans vie sur le sofa de son appartement. Ghjulia, ou Diou pour les intimes, prend sa mission au sérieux et se lance à corps perdu dans cette quête. Accompagnée malgré elle par son ex-mari, Jo, commissaire qui se retrouve en charge de l'enquête officielle. Un polar qui se dévore grâce à plusieurs éléments que j'adore: une intrigue efficace, du rythme et une écriture fluide avec une touche d'humour.
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C'est en lisant une critique élogieuse du quatrième volet de la série "Boccanera" que j'ai eu envie de découvrir cette auteure de polars niçoise d'origine corse.
J'ai donc eu l'occasion d'avoir entre les mains le premier volet intitulé sobrement "Boccanera", du nom de famille de cette détective Ghjulia dite 'Diou", très attachante et très pittoresque.
Je me suis retrouvé dans un univers ressemblant à celui de Jean-Claude IZZO situé à Marseille, mais ici à Nice, que la romancière se plaît à décrire dans ses recoins les plus méconnus. J'avoue que j'ai trouvé quelques longueurs de ce point de vue-là.
Mais ce polar, très court (environ trois heures de lecture), est un vrai régal pour qui aime ce style et ces références incessantes à la littérature ou la politique. On sent que l'auteure est formée à l'école française de Patrick RAYNAL, J-B POUY, Thierry JONQUET, Didier DAENYNCKX et compagnie.
Dans ce genre très particulier, l'intrigue policière n'est pas le souci premier, même si elle sert de canevas à la mise en place de personnages truculents et de situations cocasses.
Ce qui m'a plu, c'est cela justement, ainsi que les références à de grands écrivains comme Craig JOHNSON et Jim HARRISON, et les prises de position vis-à-vis de sujets politiques et sociétaux actuels, comme la situation des immigrés ou les magouilles du BTP.
Pour moi cette lecture a été un régal et je lirai rapidement les épisodes suivants.
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Boccanera de Michèle Pedinielli chez l'Aube

Ghjulia, dit Diou, détective privée pleine de fougue, sillonne les rues de Nice sur sa guêpe, une vespa rouge(lorsqu'elle n'est pas en panne), carburant au petit noir, pleine d'empathie pour son prochain.

Une succession de meurtres amène Diou à enquêter sur les entreprises de BTP oeuvrant pour la construction du tramway avec le percement d'un tunnel et l'effondrement d'un mur de soutènement qui fait un blessé grave. Quid de la réalité, on s'interroge. Malversations et détournements de fonds à gogo semblent toujours d'actualité.

Je vais m'empresser de lire les autres livres de cette héroïne si attachante car vous l'aurez compris, j'ai ADORÉ !

Avis aux amateurs : cela ferait un excellent scénario de film !

Un petit air d'Izzo transposé à Marseille.
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Polar sympathique qui s'inscrit dans le genre de manière très classique sans pour autant se soustraire aux clichés, Boccanera possède ce quelque chose de singulier et d'extravagant qu'on aime mais qu'on ne peut pas toujours expliquer. Michèle Pedinielli révèle alors son art du rythme, du décor et du portrait, sans aucune condescendance sociale mais avec une brute acuité du monde et une économie des mots.

Nous insisterons sur l'aspect solaire et divertissant du livre, qui pour une raison que j'ignore encore, peut s'avérer être une tare littéraire : laissons cela de côté et abandonnons-nous à la visite touristique d'une Nice qui, bien sûr, camoufle de façon à peine tacite la radiographie d'une ville et de son système, l'exploration du milieu gay et de l'hostilité qui en résulte. Boccanera est donc un polar, oui. Mais c'est surtout un roman qui, sans implicite, offre un sens des dialogues éclairant et intransigeant. À juste titre, son apparente simplicité se dérobe dans une langue choisie, précise et révélatrice. À l'insolite (et tout à fait sensationnel) bagout de Diou, l'enquêtrice qui nous embarque parfois malgré nous, nous prenons conscience des révoltes des uns et les privilèges des autres, la franche solidarité des communautés contre l'avarice d'un petit nombre.

L'autrice ne se soustrait pas au dispositif du roman policier et l'utilise ainsi comme une composante politique, un outil pour accueillir les marginaux et leurs questionnements hautement actuels. Avec Diou et Pedinielli, tout est dans la mesure du rythme qui, par sa vigilance accrue, permet de nouvelles unions, romantiques et amicales, entre les personnages qui se libèrent d'identités trop définies. Il faut dire qu'on s'est entichés d'elleux, même à l'excès. Alors on s'y prend, ça fonctionne et on en redemande (ça tombe bien, il y a une suite !).
Lien : https://ohaby.wordpress.com/..
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Les romans de Michèle Pedinielli m'ont tout de suite attiré . Les histoires tiennent la route comme les scénarios qui ne manquent pas de consistance comme de rythme. Mais ce qui fait que l'on plonge aussitôt dans les romans de l'auteure d'origine corse , c'est la qualité de ses personnages et notamment celui de son héroïne, Ghjulia Boccanera.
Une détective privée doublée d'une femme au caractère bien trempé qui ne lâche pas le morceau malgré les difficultés. Il est vrai qu'elle peut compter sur l'aide bienveillante de certains enquêteurs mâles de la Brigade Criminelle niçoise avec qui elle possède quelques accointances et pas seulement parce qu'ils sont d'origine corse comme elle.
Dans ce roman, elle va enquêter à la demande d'un jeune homme qui a découvert son compagnon assassiné, un certain Mauro Giannini, ingénieur dans une importante société de travaux publics internationale.
Une enquête qui va mener notre enquêtrice de choc dans les milieux interlopes homosexuels niçois avant que ses investigations s'ouvrent sur de nouveaux horizons beaucoup plus troubles , rebattant ainsi les cartes des suspects potentiels.

Ce livre est mon deuxième de l'auteure après « La patience de l'immortelle » et il offre autant de vitalité que le précédent. Enfin cette vitalité c'est à “Diou“ Boccanera que ce roman le doit essentiellement. Un personnage plus vrai que nature avec ses défauts et ses moments de faiblesse mais qui ne déserte pas une enquête en cours quand elle s'est engagée auprès d'un client. Elle va jusqu'au bout ! J'ai également beaucoup aimé la tonalité de ce polar qui sait parsemer quelques notes d'humour aux bons endroits. Enfin c'est cette humanité crevant les pages qui offre ce petit plus qui fait la différence. Une femme qui respecte les différences qu'elle soient d'origine sexuelle ou religieuse. Dans le même esprit je n'oublie pas de mentionner ce second rôle qui prend la forme d'un papy , voisin de palier de Ghjulia, qui perd parfois la boule et la notion du temps mais qui ne manque pas de ressources ….
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