La seule chose pire que de refuser le pardon...c'était de l'accorder sans être sincère.
On peut avoir l’impression qu’ils changent […] mais si vous étiez un sale type dans votre jeunesse, vous serez un trou de cul une fois adulte et vous mourrez frustré.
(Flammarion, p. 309)
… on a des artistes qui, sur un petit morceau de toile plate, réussissent à représenter non seulement la réalité de la vie, mais aussi les mystères, l’âme, les émotions profondes et conflictuelles qui caractérisent les êtres humains.
(Flammarion, p.201)
Ils étaient rendus sur le continent où vivent les parents en deuil. Cet endroit ressemble au reste du monde, mais ne l'est pas.
Les couleurs sont fades, délavées. La musique est seulement des notes. Les livres n'émeuvent pas, ne réconfortent pas, du moins pas complètement. La nourriture ne sert qu'à s'alimenter guère plus. Chaque respiration est un soupir.
Et les gens qui s'y trouvent savent quelque chose que les autres ignorent. Ils savent à quel point le reste du monde a de la chance.
Toutes les peintures, les plus troublantes et les plus exquises, sont constituées de la même chose : de jeux d'ombre et de lumière.
Three Pines apparut à Myrna - non pour la première fois - comme l'équivalent d'une société protectrice des animaux. Le village accueillait les êtres blessés, non désirés. Les fous, les amochés.
Cet endroit était un refuge. Mais, à l'évidence, pas un refuge où donner la mort était interdit.
P 129
- C'est très agaçant d'avoir un adjoint intelligent. Je m'ennuis de l'époque où vous vous contentiez de faire le salut militaire et d'être d'accord avec moi.
Armand Garnache le savait : l'érection de murs ne donnait jamais rien de bon. Le sentiment de sécurité que croyaient éprouver les gens était en fait une forme de captivité. Et peu de choses s'épanouissaient en captivité.
Alors que les meilleures œuvres artistiques reflétaient les valeurs humaines et la nature, humaine ou autre, les musées, eux, trouvait Garnache, étaient souvent froids et austères. Des lieux ni invitants ni naturels.
L’alcoolisme est comme un ouragan qui ravage la vie des autres sur son passage.