Une illusion d'optique

Un peu déçue par cette autrice qui reçoit tant de prix et de louanges... Une première pour moi, alors effectivement ce n'était peut-être pas idéal de commencer par une enquête de milieu de série plutôt que par le début.
J'ai trouvé le rythme trop lent, et les personnages assez agaçants.
Pour le côté positif, j'ai aimé que le livre se passe au Québec.
Dans l'ensemble c'est un petit polar sympathique mais sans rien de particulier.

Roman découvert sur les rayonnages de ma médiathèque et lui avec gourmandise. Pour le décor, un village québécois, Three Pines, et ses habitants aussi attachants que déjantés, pour les faits, un meurtre dans un jardin un jour de réception autour d'une artiste peintre du cru et une équipe de policiers en plein stress post-traumatique. Immersion dans le petit monde de la peinture contemporaine québécoise et virée chez les Alcooliques Anonymes. Bref, tous ces ingrédients sont habilement incorporés les uns aux autres afin de nous tenir en haleine jusqu'au 400 et quelques pages d'Une illusion d'optique, lecture idéale pour une journée de cocooning hivernal.

Un polar dans le milieu artistique de la peinture. La victime est une ancienne critique dont les articles particulièrement humiliants et méchants ont brisé les espoirs et les carrières de bien des artistes québécois. L'inspecteur Gamache et son adjoint Beauvoir mènent l'enquête dans le petit village de Three Pines. L'auteur nous embarque dans ce microcosme agité par des sentiments contradictoires, dans ce milieu artistique taraudé par la jalousie, l'envie, la rivalité, l'angoisse, l'incertitude, le doute, l'exaltation. Tout ce petit monde qui oscille entre vérités et mensonges, ces illusions d'optiques.
Un roman que j'ai eu plaisir à lire avec des personnages attachants ou pas selon leur « voile » d'ombre. On est pris par l'enquête de l'inspecteur Gamache.

Dans cette enquête, Armand GAMACHE doit encore une fois, enquêter sur un meurtre qui s'est passé à Three Pines…. Dans le jardin de Clara. Et oui, que de crimes dans ce petit village perdu au milieu de nulle part !

Clara, qui la veille, venait enfin d'être reconnue par ses pairs, voit ce qui devait être un des plus grands moments de sa vie, gâché par ce crime odieux. Qui en veut à ce point à Clara ? Et pourquoi ? Et comment a atterri dans son jardin, cette victime ?

On est plongé dans le monde de l'art, où les égos, les sensibilités à fleur de peau des artistes sont mis en exergue. La jalousie, la trahison, le pardon sont les interrogations qui égrènent ce polar. On trouve également des alcooliques repentis qui sont mêlés de près ou de loin à l'affaire.

Beaucoup de rebondissement dans ce 7ème roman de Louise Penny. Les mensonges de Peter, le mal-être De Beauvoir, le changement de vie dans la vie de la fille d'Armand GAMACHE auront également un impact sur les relations entre les uns et les autres. Mais je n'en dirai pas plus.

A suivre donc afin de savoir comment va évoluer les situations entre les uns et les autres. Louise PENNY n'écrit pas seulement des livres sur des crimes, elle décortique avec beaucoup de sensibilité les rapports entre les différents personnages. Et c'est aussi ce que j'aime dans ses romans.

Je viens de terminer ce septième tome, alors que je me suis lancé dans la relecture de cette grande série d'enquête.

Je ne me souviens plus de l'impression que ma première lecture m'avait laissé, mais je suis un peu peinée après cette lecture-ci. Depuis le début de la série, j'aime bien le personnage de Clara et je suis triste de la voir autant blessée dans cette histoire. Peut-être que la morte est Lillian mais la véritable victime s'est Clara.

C'est l'une des plus belles forces de Louise Penny, nous laisser entrer dans la psychologie des personnages pour nous faire comprendre la mécanique des crimes et de ceux qui les commettent. Les livres de madame Penny ne sont ni sanglant, ni vulgaire. Ils sont complexes à l'image des humains avec tout ce que ça inclut de très beau et de très laid.

Je voyage avec Armand Gamache, au gré de ses enquêtes. En effet, je ne les lis pas dans l'ordre chronologique, et je me retrouve ici avec un inspecteur-chef à peine remis de ses blessures lors d'un raid dans une usine désaffectée où il a perdu plusieurs hommes. Et son fidèle acolyte Beauvoir, lui, ne s'en remet pas encore…
Pourtant, ils doivent se rendre à Three Pines, le village où ils ont déjà dû travailler. Drôle de village, idyllique, à la population très sympathique, mais qui attire comme un aimant les meurtres…

Cette fois, c'est dans le milieu de l'art, de ses magouilles foireuses, de ses jalousies affolantes, de ses critiques assassines, que l'on est plongé, par l'intermédiaire d'un jardin fleuri et si bucolique, où une méchante critique d'art a été découverte, le cou brisé.

Louise Penny met tout son temps (un peu trop pour moi) à poser l'intrigue, tout en décortiquant les cerveaux et les coeurs. Passé, présent, elle questionne sur l'évolution de l'être humain. Change-t-on ? Peut-on devenir gentil après avoir été méchant ? Les excuses sont-elles possibles après des années de silence débutées par un épisode d'horreur psychologique ?
Cette réflexion se mêle à celle sur les alcooliques, leurs tourments, leurs secrets et leurs désirs.
Et puis viennent toujours les obsessions des deux inspecteurs, qui adorent leur métier et qui aiment aussi profondément leurs proches, mais qui doivent composer avec un passé proche traumatisant.

Mais n'oublions quand même pas l'essentiel, ce qui est au départ de cette histoire : un petit point blanc dans un oeil peint, une lueur d'espoir ? Ou une illusion d'optique ?

Peut-être me faudra-t-il relire tous les tomes précédents : en effet, à nouveau, les prémices de l'intrigue de ce tome se trouvent dans un précédent. J'ai beaucoup aimé cette plongée dans le monde des artistes, dans l'intimité de Clara et de son mari qui avaient été un peu délaissés par le diptyque donnant la part belle à Gabri et Olivier. La personnalité et les motivations de la victime et des autres personnages secondaires sont bien travaillées. Je lirai le tome suivant sans hésiter.

7e enquêtes de l'inspecteur Armand Gamache

Clara a finalement réussi à avoir sa propre exposition solo au Musée d'Arts Contemporain de Montréal. Les festivité seront de courtes durées puisqu'à la fête qu'elle donne chez elle suite à son vernissage, le corps d'une femme est trouvée dans ses platebandes.

C'est toujours un plaisir de retrouver l'enquêteur Armand Gamache, son équipe et les habitants de Three Pines. Il y a toujours un mort q.q.part mais avec Louise Penny ce n'est pas juste l'enquête qui est importante, il y a également la vie de chacun des personnages et leurs évolution psychologique. Un autre bon livre à lire pour vous!

En cet été 2020, me voilà de nouveau à Three Pines avec l'inspecteur-chef Gamache et son adjoint Beauvoir. Clara va connaître le succès lors d'une exposition au musée d'art contemporain de Montréal. Elle devrait s'en réjouir car elle l'attendait depuis longtemps. Il n'en est rien. D'une part une femme est retrouvée morte dans son jardin le lendemain de la soirée de vernissage. D'autre part, son mari Peter Morrow semble jaloux de sa nouvelle célébrité. Et c'est l'occasion pour Louise Penny de nous faire découvrir certains dessous du monde de l'art. Parallèlement, les évènements tragiques de l'usine, vécus dans un précédent roman, continuent à hanter à la fois Gamache et Beauvoir. Myrna ne s'y trompe pas. C'est la raison pour laquelle elle demande si aller bien s'entend selon la définition de Ruth : bête, inquiet, emmerdeur et névrosé, ou pas.

On y meurt décidément beaucoup à Three Pines... quel contraste entre toutes ces morts violentes et ce village d'apparence si paisible et tellement cosy ! Cette fois-ci, c'est le cadavre d'une femme que l'on retrouve au petit matin dans le jardin des Morrow, au lendemain d'une fête donnée en l'honneur de Clara, dont la première exposition solo est un triomphe...

J'ai lu avec beaucoup de plaisir cette nouvelle enquête menée par l'inspecteur-chef Gamache et son équipe. Comme de coutume, le récit prend son temps, au gré des différents interrogatoires. Les pièces du puzzle s'assemblent progressivement, pour aboutir à une scène finale "façon Hercule Poirot". Cette enquête constitue en tout état de cause un violent réquisitoire contre le monde de l'Art, un univers où prédominent la jalousie, la haine, l'avidité, la rancoeur. Mais l'histoire évoque aussi des aspects plus personnels de la vie des principaux protagonistes, laissant beaucoup de portes ouvertes. Autant dire que l'on a hâte de connaitre la suite...