Plus tard, Léo veut être cardiologue, comme son père. Et justement dans la famille, tout le monde a des problèmes : papa fait du cholestérol, le grand-père est cardiaque, l'oncle souffre d'hypertension. Léo voudrait bien comprendre de quoi il retourne pour les aider. Mais quand sa mère, excédée par les gardes à répétition de son mari à l'hôpital, décide d'une séparation momentanée pour réfléchir, Léo se retrouve confronté à des problèmes de coeur d'une toute autre sorte. C'est un régal de le voir mettre en oeuvre un stratagème pour réconcilier ses parents. La confusion qui règne dans son esprit entre problèmes de coeurs et peines de coeur est propice à de nombreuses situations humoristiques.
Voilà un roman qui, grâce à un style dynamique et enjoué, agrémenté de jeux de mots (je devrais dire jeux de « maux » !), se lit d'une traite, le sourire aux lèvres, et que l'on referme le coeur léger !
[Adeline]
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Maman avait écrit en petites lettres sèches :
" Qu'est-ce que tu veux ? "
Le soir, glissé entre deux pages de l'agenda de maman, il y avait la réponse :
" La Paix"
Et comme en ce moment ils ne se comprennent pas du tout, une fois de plus cela n'a pas loupé. Papa voulait dire " Qu'on fasse la paix" et maman a compris : "Fiche-moi la paix" . En rentrant de l’hôpital, papa a trouvé ses valises bouclées sur le palier.
Le week-end suivant, papa est venu me récupérer chez maman. Ils se sont croisés sur le paillasson, m'ont échangé comme un ballon de volley, bonjour-au revoir- tu n'as pas oublié ses baskets, et on a disparu dans la coccinelle de papa.
Heiner Wittmann
Prix des lycéens allemands Sabine Panet et Pauline Penot parlent de leur livre Le coeur n'est pas un genou que l'on peut plier. Discussion enregistrée par Heiner Wittmann pour www.france-blog.info