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4,06

sur 528 notes
Livre bref, très franco-français mais pour cause. La France a une culture et une vision de l'échec assez caricaturale qui l'empêche et s'empêche d'en faire vivre tout le potentiel positif qu'il recèle.
Charles Pépin avance des arguments philosophiques, psychologiques, anthropologiques, éthologiques, compare les animaux à l'animal raté qu'est l'homme. Il donne beaucoup d'exemples de personnages illustres (artistes, sportifs, découvreurs, scientifiques...) qui sont passés par l'échec, avec un certain bonheur, une certaine capacité à persévérer, Pépin valorise l'audace, la décision qu'il oppose au choix rationnel...
Bref, je ne vais pas aller plus loin sur le fond. le texte n'est ni abstrus, ni simpliste, il est accessible. Pépin est pédagogue et ça se sent et si les amoureux de la complexité pourraient en rester frustrés, le parti pris de cette accessibilité sans frein est réussi.

Il y a des tas de livres de ce genre, celui-ci m'a plutôt plu. Sans révolutionner le genre, ceci est un morceau d'humanisme bien venu.
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Rendre sa place à l'échec et de dédramatiser. changer de vison sur l'erreur et y voir une chance d'évoluer. Tel est le projet de Charles Pépin dans cet essai moderne et philosophique.

Je décroche souvent rapidement des essais et pourtant, celui-ci m'a happé du début à la fin!

Découpé en petits chapitres à thème, il nous explique à coup d'exemple et de déconstruction de théories philosophiques que l'échec ne peut être que bénéfique lorsqu'on s'en sert correctement!

Petit à petit, Charles Pépin change le point de vue que nous avons trop souvent sur nos erreurs; mieux, il nous pousse à en commettre, à nous lancer quitte à tomber. Mais surtout, il nous aide à nous relever avec aplomb et philosophie pour continuer d'avancer, encore plus loin.

Loin des essais de philosophie anciens et barbants, "Les vertus de l'échec" est un livre dynamique qui s'adresse au lecteur comme à un ami et rend la question moderne et l'essai attrayant!

Un véritable remonte-moral qui nous fait voir la vie du bon côté! A mettre dans absolument toutes les mains, des plus jeunes comme des plus anciens!
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Avec "Les vertus de l'échec", Charles Pépin montre pourquoi échouer n'est pas une fatalité. Il propose ainsi une vision optimiste de l'existence. Pour cela, et c'est appréciable, il s'appuie sur les parcours de personnalités connues et reconnues dans leur domaine (Rafael Nadal, Barbara, Steeve Jobs...). Il propose de la même manière plusieurs visions, parfois opposées, que l'on peut avoir de l'échec mais toutes ont un point commun : c'est en échouant qu'on finit par réussir. Sage mais on a bien envie de le croire.

Cependant, deux caractéristiques ont eu tendance à faire butter ma lecture de cet ouvrage. La première est la récurrence de l'évocation de l'éducation nationale. Comme si celui-ci s'adressait avant tout à des prof alors que non, tout le monde n'est pas prof, paraît-il... La seconde concerne les citations trop fréquentes du texte "If" De Rudyard Kipling ("tu seras un homme, mon fils"), texte qui à force d'être rabâché a tendance à me sortir par les trous de nez.
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"Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" Churchill ;
"Je n'ai pas échoué. J'ai simplement trouvé 1000 solutions qui ne fonctionnaient pas" Thomas Edison ;
"L'échec est la condition de la réussite" ;
"On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par l'échec" ;
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J'aimerais dire à quel point j'ai aimé ce livre de Charles Pépin. Vraiment un grand merci à l'auteur.

L'auteur nous éclaire sur le thème de l'échec et de la résilience. J'ai trouvé que les chapitres étaient superbement bien écrits. Charles Pépin donne beaucoup d'exemples, notamment des personnalités qui ont échoué à plusieurs reprises et qui ont bien su revenir après et trouver leur chemin.

C'est une lecture qui m'a beaucoup inspirée et qui m'a pris du temps aussi. Je pense que j'ai dû me laisser pas mal de temps et d'espace pour digérer chaque chapitre.

C'est un ouvrage plein d'optimisme donc vraiment, lisez-le!
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Mon prochain risotto cramé, c'est la tête haute que je le servirai! L'échec, le propre de l'Homme, seul être qui apprend à le sublimer, à l'utiliser pour se grandir. Un essai très clair et agréable à lire sur pourquoi que c'est pas si pire de tout rater dans sa vie (avant de rebondir, sinon tu es vraiment mal barré). L'auteur, philosophe, a le bon sens d'appuyer son propos sur des exemples bien concrets qui parlent à tous (pour la faire courte: sur tous ces gens célèbres qui se sont pris eux aussi la porte de l'échec dans la figure avant de passer le seuil du succès.) Les paragraphes sont courts, disent l'essentiel et abordent chacun l'échec sous un autre angle. Décomplexant et instructif.
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Il s'agit pour moi de la troisième relecture de cet ouvrage de Charles Pépin. Je l'ai découvert il y a quelques années et franchement, j'ai regretté de ne pas l'avoir découvert plus tôt !

Cet ouvrage permet d'avoir un nouvel éclairage sur nos échecs. Un éclairage salutaire, libérateur. Il nous aide à les comprendre, les relativiser, les dédramatiser. Déjà en les recontextualisant : les échecs sont vus différemment selon les pays. le livre est ponctué d'exemples de personnes célèbres, qui ont toutes échoué avant de réussir, qui ont appris des choses importantes en échouant. C'est très parlant et révélateur, même rassurant : cela confirme que même les plus grands échouent (peut-être – sûrement même ! - sont-ils devenus ceux qu'ils sont parce qu'ils ont échoué ?).

Cet ouvrage contient également un chapitre sur le fait que « rater, ce n'est pas être un raté ». J'aime d'ailleurs beaucoup cette phrase : « L'échec n'est pas celui de notre personne, mais celui d'une rencontre entre un de nos projets et un environnement.»

Lire ce livre est une belle occasion de se questionner sur la façon de voir ses échecs, mais aussi ses succès, de voir ce que chacun d'eux nous a apporté, s'ils nous ont permis de nous rapprocher de ce que nous voulons réellement.
En plus de nombreuses références et citations, l'auteur fait souvent référence au poème « If » De Rudyard Kipling (poème que j'ai toujours adoré), et qui correspond tout à fait à ce qu'il nous transmet avec cet ouvrage.

C'est un ouvrage que j'apprécie et que je recommande dès que je le peux. Lire un tel ouvrage peut aider à faire sauter les derniers verrous, donner le courage nécessaire pour oser.

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Pépin a su mettre la lumière sur ce que tout le monde évite, l'obscurité. C'est à travers un tas d'exemples et d'histoire que l'auteur nous montre les vertus de l'échec. Il a abordé l'échec sous toutes ses formes et on comprend que ce qu'on redoute doit arriver pour en tirer des leçons.
Nous devons subir ses échecs pour devenir meilleurs dans notre domaine ou bien changer de domaine.
Nous devons prendre des risques pour devenir qui nous sommes.
Prendre des risques pour essayer de combler nos désirs infinis.
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L'idée développée dans ce livre est très intéressante. A partir d'exemples concrets et d'enseignements philosophique, psychologique, littéraire ou autre, l'auteur réalise un traité sur les vertus de l'échec. En quoi "rater" peut s'avérer utile voire nécessaire pour se réaliser. Une idée pas nouvelle me semble t-il, mais traitée de manière originale et intéressante. Néanmoins quelques idées ne me semblent pas très convaincantes comme l'idée d'une identité occidentale dominante de par les échecs et la capacité à les surmonter ainsi que l'interprétation de la conception de l'animal.
Sinon, ce livre est un hymne à la vie, il ne reste plus qu'à appliquer l'enseignement général qui ressort du livre : Vivre sa vie.
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Pour avoir eu une petite formation scientifique, je sais que l'échec fait partie du jeu : trouver une théorie brillante, la tester et prouver qu'elle était fausse, ça fait peut-être mal à l'égo sur le moment, mais ça fait progresser tout le monde. Dans un autre registre, je suis en train d'apprendre une langue étrangère et le même problème se répète souvent : choisir de ne rien dire plutôt que de se risquer à la honte d'une phrase mal formulée. Aussi étais-je tout acquis au propos du livre.

Pourtant, j'ai un gros problème avec lui. C'est un livre sur l'échec, mais ça ne parle finalement que de réussites spectaculaires : des grands sportifs, des grands chefs d'entreprise, des militaires, etc. qui sont passés par plusieurs échecs retentissants avant de briller sous les feux de la rampe. Comme si connaître l'échec n'était finalement qu'une étape obligatoire pour pouvoir connaître ensuite le succès de manière certaine, une sorte de monnaie d'échange.

Au final, j'ai plutôt eu l'impression de me retrouver face à un séminaire de pensée positive, à base de « quand on veut, on peut » répétés en boucle. D'autant que cette accumulation de témoignage ne repose que sur le biais du survivant, et oublient de préciser qu'après des échecs, une large partie de la population ne connaîtra qu'un autre échec, ou un succès si mesuré qu'il compensera à peine les coups des essais précédents.

Et justement, ce n'est pas grave ! Ce sont plutôt ces développements-là qui m'auraient intéressé : comment vivre l'échec en lui-même, sans forcément essayer de lui trouver une contrepartie positive qui arrivera forcément plus tard. On les voit parfois poindre de temps en temps avec des références au stoïcisme antique par exemple, ou la constatation que les regrets font mal plus longtemps que les échecs, mais ils disparaissent bien trop vite à mon goût. Même les passages qui décrivent des expériences en tant que prof face à des élèves banals a plus d'impact à mon sens que les réussites spectaculaires de stars.

­À mon sens, un livre qui manque un peu sa cible : quand on est au sommet d'une vie brillante, ce n'est pas compliqué de se retourner et de considérer ses erreurs avec bienveillance. C'est qu'on est dans le dur qu'on a besoin de conseils, et à mon sens, on en trouvera bien trop peu dans cet ouvrage.
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