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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après une lecture difficile (Max, de Sarah Cohen-Scali) sur le terrible sujet du Lebensborn, j'ai eu envie de légèreté.
D'un petit roman distrayant, court et facile à lire.
Ayant beaucoup aimé le dernier été du même auteur, j'ai donc emprunté Sous la vague à la bibliothèque.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette vague ne m'a pas emportée.
Cela commençait pourtant plutôt bien.
De l'originalité, une touche de mystère, une pincée d'humour style anglais : j'aime ça. C'est léger, c'est parfait, et cela promet une lecture réjouissante.
Le hic, c'est que ça reste léger, très léger, trop léger. Et qu'à la longue, ça devient limite ennuyeux.
Certaines situations prêtent à sourire, certaines répliques sont assez amusantes, mais cela ne suffit pas à donner de la consistance à une histoire qui reste bien faible.
J'ai très rapidement terminé ma lecture. Elle n'a pas été désagréable, elle a juste été plate.
Pas de vague. Mer calme. Désespérément calme.
Sous la vague ne me laissera pas un souvenir impérissable, ce roman aura simplement été ce que j'appelle une lecture de transition : me voilà prête à me plonger dans une lecture plus substantielle.
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Un propriétaire terrien, producteur de cognac, divorcé et père d'une ado très indépendante qui se débat pour sauver sa société voit sa vie prendre un virage inattendu le jour où sa voiture percute un faon.

Dès lors, notre homme ouvre les yeux sur son entourage, se lie d'amitié avec son chauffeur tatoué, fumeur de hasch et amateur de rap et décide en priorité de sauver Bambi.
Voilà une histoire attendrissante, une sorte de conte des temps modernes, sauf que pour moi cela n'a pas fonctionné.

Mis à part une écriture fluide et agréable, ce roman ne m'a pas semblé d'un grand intérêt.
J'y ai trouvé une histoire banale, des personnages sans structures ni convictions, des traits parfois caricaturaux.

Je suis d'autant plus déçue en refermant ce livre que j'avais eu un énorme coup de coeur pour « le premier été ».


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J'ai choisi ce livre pour découvrir son auteure Anne Percin dont je n'avais encore rien lu.

Bertrand Berger-Lafitte est l'héritier d'une prestigieuse propriété de cognac, il est également actionnaire et directeur général de son l'entreprise.

Le tsunami de 2011 au Japon va entrainer l'entreprise Berger-Lafitte dans une importante tourmente financière car elle exporte essentiellement vers ce pays.

Bertrand accumule les désagréments car son ex-femme devient la maîtresse de l'investisseur principal de la société, tous deux fomentent le projet de le déchoir de son rang de directeur général. Sa fille Olivia tombe enceinte de l'un de ses ouvriers, syndicaliste, et les ouvriers menacent de se mettre en grève. Bertrand est mal à l'aise avec sa fille "être le père d'une fille lui avait toujours semble être un miracle en même temps qu'un défi" et nostalgique de l'enfance d'Olivia qui est devenue une jeune femme frivole.

Bertrand réagit avec un calme tout à fait déroutant alors que sa vie part en lambeaux.
Il s'occupe d'un faon blessé une nuit par son chauffeur Eddy, pendant les réunions de travail il s'évade dans la contemplation des estampes japonaises accrochées au mur...
Il trouve le réconfort auprès du faon qu'il prénomme Bambi, il est beaucoup question d'animaux dans ce roman, on va croiser une corneille coincée dans le conduit de cheminée, une chatte et sa portée, le chien de son ex-femme qui disparait et même le Roi lion...

J'ai trouvé ce roman au départ très déroutant, je ne comprenais vraiment pas où l'auteure voulait en venir... des personnages caricaturaux, un récit assez saugrenu parsemé de rêves et de cauchemars... un étrange chauffeur Eddy, véritable colosse, tatoué, affublé de grosses bagues et consommateur de cannabis et qui fait preuve d'une rare impertinence, un personnage dont Anne Percin réalise un portrait très réussi.

J'y ai vu une satire sociale, une sorte de fable qui oppose le monde animal et le monde de l'entreprise. Même si ce récit est plein d'humour, que son ton décalé et léger cache des réflexions plus profondes sur notre monde contemporain qu'il n'y parait, je ne pense pas que ce roman soit le meilleur pour découvrir cette auteure.

L'écriture est fluide, certaines situations sont assez cocasses, le permanent détachement de Bertrand par rapport aux différentes situations dans lesquelles il se retrouve est surprenant. Un livre original qui cependant ne m'a pas convaincue et ne me laissera pas beaucoup de traces.



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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le roman est empreint de Japon. La vague du titre ne fait pas référence à Hokusaï mais au tsunami qui soudain inquiète Bertrand Berger-Lafitte, pas vraiment par rapport à la catastrophe humanitaire mais à celle plus personnelle qui risque de limiter l'écoulement de sa production de cognac dans l'île du Soleil Levant. Un gros égoïste de patron me direz-vous ? Un peu, sauf que soudain, une nuit, sa Mercedes que conduit Eddy son chauffeur, percute un faon sur une route de Charente. de cet accident assez banal, une certaine prise de conscience va germer dans la tête du négociant, lui faire regarder sa vie d'une façon nouvelle.
Avec des inspirations prises chez Murakami pour ces moments un peu oniriques et d'autres chez des auteurs anglais genre P G Woodehouse, pour les relations maître/valet, mais en nettement moins sautillant, le tout dans un décor à la Mauriac, Anne Percin m'a au départ pas mal intrigué. Avec son écriture classique, sans emphase, mais en parsemant cette histoire de beaucoup d'animaux ( faon, chien, corneille, chevaux, ... tiennent une place importante dans le récit) mêlés à tout un éventail d'odeurs, ce récit aux apparences banales et bourgeoises s'engageait dans les chemins d'un naturalisme un peu décalé, intrigant voire poétique. En plus la relation qu'entretiennent l'héritier des cognacs Berger-Lafitte et son chauffeur, toute empreinte de distance me paraissait aussi contenir une légère ambiguïté. Cet ensemble d'éléments donne à la première moitié du livre une atmosphère particulière qui laisse à penser que le roman va prendre une tournure vraiment originale.
Hélas, la suite préfère se diriger dans un développement de téléfilm pour soirée pépère devant France3.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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