Bons Baisers de Los Angeles

Je vous fais mon retour sur "Bons baisers de Los Angeles" de Simon Perdrix que je remercie pour sa confiance renouvelée.

Il s'agit ici d'un court roman noir avec pour toile de fond Los Angeles en 1952, la noirceur, la crasse et l'inhumanité Hollywoodienne pour être précise. Là où vos rêves deviennent cauchemars.

L'auteur se sert de son livre pour dénoncer certains faits d'époque, on sent que pas mal de recherches et donc de connaissances ont été faites ici, ce que j'ai beaucoup aimé. J'ai d'ailleurs découvert grâce à Simon, l'affaire de Jeanne French beaucoup moins connue pour moi que celle d'Elisabeth Short mais tout aussi intéressante.

Simon excelle dans la création de ses personnages masculins, badass, cynique, anti-héro et à l'humour noire corrosif, j'adore. Nous suivons ici trois personnages Mike Larue, notre journaliste aux répliques qui m'ont bien fait bien rire. Quant à Pete, je l'ai trouvé hyper touchant. Et enfin Stan notre gardien du Cecil hôtel. Une référence à un certain Earl Mcglory, chasseur de primes lors de la conquête de l'Ouest 😍.

L'auteur a un style bien à lui dans lequel j'adore me replonger au fil de ces récits et ce livre-ci ne fait pas exception. Une histoire très plaisante et divertissante à suivre, bien qu'assez noire et lugubre ! Je me demande si une suite pourrait être envisagée ?! Merci pour le voyage Simon !

Quel plaisir de retrouver la plume de Simon Perdrix après avoir été plus que charmé par son excellentissime duologie “Bad Voodoo” et le tout aussi bon recueil de nouvelles “Route de nuit” !

Sous les volutes de cigarettes et l'odeur âcre du whisky, Simon propose un roman noir au charme vintage, comme la superbe couverture, qui se déploie dans le mythique Los Angeles de 1952. On y croise les bas-fonds d'Hollywood, l'énigmatique Cecil Hotel et le quartier coupe-gorge Skid Row avec un réalisme et une crédibilité bluffante ! L.A. se remet à peine du meurtre d'Elisabeth Short que la cité des Anges se voit, de nouveau traumatisée par un nouveau meurtre sordide.

Simon nous offre une galerie de personnages fascinants. Son trio central, Mike Larue, journaliste déclassé, qui s'accroche à résoudre l'enquête de sa vie. Pete, ancien acteur au talent gâché, combat pour subvenir aux besoins de sa femme malade. Stan, scénariste raté et gardien du Cecil Hotel, hanté par ses démons en ce lieu apocalyptique. le diner Judy devient le refuge de ces âmes cabossées, un phare dans la nuit de leurs existences violentes. Simon tisse une toile complexe, où les destins s'entrecroisent et où l'espoir se mêle à la tragédie.

L'auteur possède un style bien identifiable, brillant et saupoudré d'humour noir, bien placé !

Je ne peux que te recommander vivement cette trépidante épopée vintage, tout comme de suivre l'auteur aussi passionnant que son oeuvre !

L'autoédition a de la chance d'avoir un auteur tel que Simon Perdrix.

* Différents de ceux déjà lus de cet auteur, il m'a été tout aussi plaisant à lire et ravie de retrouver son style d'écriture, qui est très reconnaissable.

Décollage pour Los Angeles mais pas vraiment la ville que l'on connaît avec projecteurs et paillettes mais plutôt l'envers du décor.

À la couverture superbe, l'histoire va nous transporter en 1952 où la ville va être frappée de nouveau par un meurtre, très proche de celui d'Élisabeth Short, dont la ville a dû mal à s'en remettre.

* Nous allons suivre Mike, un journaliste laissé de côté, qui voit dans cette affaire l'opportunité de faire le scoop.
Stan, le gardien du Cecil Hôtel, dont la renommée n'est plus à faire et
Peter, acteur enfin presque, qui essaie toujours de croire en la gloire afin de mieux pouvoir s'occuper de sa femme malade.
Tous trois essaient tant bien que mal de rester dans la course et c'est au détour de l'établissement "Dîner de Judy" qu'ils se croiseront dans leur tourbillon de tourments.

* Toujours avec autant d'applications dans la description des lieux et de ses personnages à l'humour noir, l'auteur nous offre une nouvelle fois une histoire trépidante aux nombreuses références et c'est plutôt chouette.

Une bonne lecture.
Merci Simon encore pour ta confiance.

Entamer un livre de cet auteur c'est se plonger dans un voyage immersif sans précédent. le cadre, le contexte, l'époque, les protagonistes... les images défilent. La voix de Mike, ce journaliste si typique dont on a l'impression d'entendre la voix dans chaque dialogue comme s'il était à côté de nous. Un vrai roman noir. Un polar à l'époque du Dalhia Noir. Et cette ambiance feutrée, d'où l'on voit presque s'échapper la fumée. Un univers à la Tarantino sous pleins d'aspects, et un sentiment pour l'enquête à la Roger Rabbit ou Eddy le détective privé m'a fait écho. Un régal comme ses ouvrages précédents. Avec une couverture magnifique et cette plume.... dont je savoure la pertinence d'un vocabulaire précis et soigné. Une qualité rédactionnelle intense. Chapeau l'artiste, je me suis régalée...
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