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EAN : 9782955992951
215 pages
Spike Editions (23/10/2018)
4.69/5   16 notes
Résumé :
Paul Ayer n’est plus que l’ombre du glorieux flic qu’il fut jadis. Traumatisé par une étrange affaire à cause de laquelle il a notamment perdu l’amour de sa vie, il n’est désormais qu’un détective privé aussi raté qu’alcoolique qui ne peut s’empêcher de considérer la mort comme une sérieuse alternative à ses tourments.C’est alors que l’ombre de cette affaire fatidique revient le hanter au détour d’une autre enquête ; et sans qu’il ne s’en rende pleinement compte, Pa... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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1. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas lu une plume comme celle-là !

Alors, tu ne le sais peut-être pas, mais avant de me lancer dans la littérature indépendante, je lisais énormément de « classiques ». Je déteste ce terme qui veut tout et rien dire, mais en gros, je lisais de vieux romans écrits il y a fort, fort longtemps, à une époque où l'on se concentrait davantage sur le style que sur le scénario. Bon, là je fais une grosse généralité, parce que résumer des siècles de littérature par cette phrase, c'est quand même du foutage de gueule, mais tu captes l'idée.

Grosso merdo, dans ces bouquins, tu peux avoir une histoire classique mais être transporté rien que par les mots, la mélodie des phrases etc… et trouver que c'est un chef d'oeuvre. Je ne dis pas qu'on ne fait plus de roman comme ça aujourd'hui (la preuve avec Chimère(s) !), mais disons que la priorité est plutôt dans l'intrigue désormais.

Bref, tout ça pour dire que lorsque j'ai lu Chimère(s), j'ai retrouvé cette sensation d'être transportée par les mots, les phrases. Il y a un je-ne-sais-quoi dans la plume qui me fascine. Pourtant l'auteur utilise des phrases longues, chose qui me perd habituellement, mais pas ici. Non, j'ai vraiment aimé et savouré ce roman pour le style.

Je dis pas que c'est ultra lyrique, que c'est poétique etc… parce que ça tend légèrement sur l'horreur, c'est cru par moment mais on peut tout aussi bien savourer une plume pour sa beauté que pour sa brutalité. Et ici, c'est clairement la brutalité que tu dégustes.

2. Cliché, tu dis ? Reste jusqu'au bout !

Alors, ça fait plusieurs fois que je te parle de clichés dans cette chronique et tu vas finir par croire que ce roman en est un ! Mais c'est justement là le génie de l'histoire. Je ne sais pas si c'est fait exprès ou non, mais l'auteur te pose quand même pas mal les codes du genre dès le début, donc tu penses direct pouvoir prévoir tout ce qui va se passer. Paul apprend que l'amour de sa vie, femme qu'il a perdu en même temps que son job de flic, a disparue ? Qu'à cela ne tienne ! A la fin du roman il l'aura retrouvée, sera sobre et ils reprendront leur histoire là où elle s'était arrêtée !



Si seulement ! Ah ! Pauvre enfant naïf !

Et c'est ça que j'ai beaucoup aimé. Pendant une grande partie du roman, tu te crées une vision de cette femme perdue, une image idéalisée à la fois par les souvenirs de Paul, mais également par tous ces films qui te gavent de représentations de la femme parfaite, douce et si fragile qu'il faut sauver. Et puis, bon, il y a bien deux trois trucs qui te mettent la puce à l'oreille. Et puis, le récit avance. Et tu découvres des éléments. Et la petite Evelyne… bah elle est pas toute blanche en fait !

Tu l'auras compris, finalement, Simon Perdrix te sert sur un plateau les clichés du genre pour mieux t'écraser la face dedans et les détruire au passage. J'ai beaucoup aimé cette petite manipulation qu'il a su opérée.

3. du coup, fantastique ou pas ?

Là encore, il a été sadique ! Décidément, Simon Perdrix joue avec tes nerfs dans ce roman.

Lorsque j'ai commencé le bouquin, j'étais persuadée qu'il s'agissait d'un policier fantastique, sans vraiment me rappeler d'où me venait cette certitude. En fait, j'ai dû voir l'info à la fois sur les réseaux sociaux mais également en lisant le résumé. Mais grosse relou que je suis, je ne relis JAMAIS les résumés avant de me lancer dans ma lecture.

Du coup, arrivée milieu du roman, j'ai commencé à questionner ma santé mentale. « Attends, d'où j'ai cru que c'était du fantastique ? Il y en a pas une pointe ! ». Alors oui, on te donne de temps à autre une miette de fantastique, mais c'est pour mieux te démontrer qu'en fait il y a rien de paranormal là dedans. Encore une fois, Simon joue avec toi. (J'ouvre d'ailleurs une parenthèse pour indiquer que c'est en grande partie ce qui ajoute de la tension dans le roman. Je veux dire, c'est encore + effrayant lorsque tu te rends compte que ce qui te terrifiait au point de te chier dessus est… bien réel et non un démon issu de la fiction ! Je referme la parenthèse.)

Et puis… Je te laisse découvrir par toi-même ce qui se passe, mais je peux te dire que ça te surprend et que tu n'es pas déçu du voyage. Finalement, est-ce que la conclusion sera paranormale ou non ?

4. L'après-lecture

Mon avis sur la qualité du roman n'a pas changé durant ma lecture puisque dès le début j'avais compris que ça allait totalement être ma came, mais par contre mon expérience de lecture a été multiple. Entre la période « cliché » et le retournement de situation, le fantastique et le thriller ancré dans la réalité… Simon Perdrix arrive à te balader d'un genre à un autre, d'un mode de pensée à un autre et ça rend l'expérience d'autant plus complète.

Le roman est court (environ 200 pages) et pourtant il arrive à toucher de nombreuses facettes de la littérature. C'est un vrai coup de génie.

Pour revenir à la plume, lorsque je lisais Chimère(s), j'étais dans une vraie bulle, comme cela ne m'est pas arrivé depuis longtemps. C'est peut-être le moment où je vais passer pour une tarée, mais au niveau de mon cerveau, je me sentais comme… Je n'arriverai pas vraiment à décrire ça, mais… J'étais enivrée ? J'en sais rien ! Toujours est-il que la construction des phrases de Simon Perdrix a un effet apaisant sur mon cerveau alors qu'il nous parle d'horreur. Va comprendre !

Du coup, lorsque j'ai fini ma lecture, je n'ai pas voulu quitter cet état de transe et je suis restée comme ça à fixer mon mur tout en savourant ce que je ressentais. J'avais pas envie de quitter cette sensation.

5. PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Je vais te dire oui, forcément ! Il y a tellement de bons éléments dans ce bouquin que je ne peux que te recommander de le lire. Alors, même si Chimère(s) n'est pas de l'horreur pur, faut quand même que tu saches qu'il contient une dose de frisson et du cul. Mais vraiment, il n'y a rien de choquant (à mes yeux).

J'ai cru comprendre que certains lecteurs préféraient son recueil de nouvelles et connaissant ma passion pour le genre, ça risque aussi d'être mon cas. Mais quand je vois déjà l'effet que me procure ce roman, j'ai qu'une hâte : Lire le recueil ! Donc reste dans le coin si tu veux connaitre mon avis sur tous les bouquins de Simon Perdrix et savoir si ce génie se retrouve à chaque fois.
Lien : https://www.melaniedesforges..
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Avec ce roman, l'auteur nous embarque dans une histoire sombre et glaçante, aux côtés d'un héros désabusé qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Paul est un flic détruit et au bout du rouleau, que plus grand-chose ne rattache à la vie et qui est un détective privé un peu raté. C'est alors q'une nouvelle enquête va raviver son passé qu'il essaie de mettre de côté et ses anciens démons qui ne l'ont pas quitté. C'est alors que les flammes de l'enfer vont se raviver.

Paul est vraiment un personnage qui nous touche et que nous avons envie de soutenir. Sa douleur nous touche et nous le rend proche, ce qui fait que nous plongeons tête baissée avec lui dans cette enquête, nous demandant à chaque avancée où tout cela va nous mener. Est-ce que son intuition serait la bonne? Ou tout cela n'est-il qu'un mensonge? A-t-il sombré dans la folie? Autant dire que nous nous posons beaucoup de questions et que nous suivons avec passion cette enquête hallucinante.

Car les révélations sont incroyables et l'auteur nous dévoile un fil rouge qui va bien au-delà de tout ce que nous pouvions imaginer! C'est sombre et glaçant, de quoi donner une autre tournure à cette histoire et lui faire prendre un chemin qui va au-delà de la simple enquête policière. Paul va alors dévoiler d'autres côtés de sa personnalité et il devra faire face à des obstacles incroyables, de quoi remettre en question de nombreuses choses.

C'est donc un roman qui commence de façon assez "classique" avec son anti-héros au bout du rouleau, pour évoluer ensuite vers un récit très original et aux ramifications totalement inattendues. Paul réussira-t-il à se sortir de ces sacs de noeuds dans lesquels il s'est empêtré? A vous de le découvrir à travers cette histoire palpitante à l'action omniprésente.

En bref, je me suis régalée avec cette histoire qui nous emmène sur des chemins étonnants et au coeur d'une histoire palpitante.
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C'est l'histoire d'un flic, Paul Ayer, démis de ses fonctions parce qu'il est un peu trop... émotif ? Et droit dans ses baskets, ce qui ne mène pas toujours sur le meilleur des chemins ; ici on en a la preuve. Plongé dans la boisson et l'incertitude de son futur, il est devenu détective privé pour résoudre des affaires minables, monotones jusqu'à tomber sur une affaire qui sort de l'ordinaire... Ce qui le plonge dans les enfers. Il en perd l'amour de sa vie. S'en suit un dédale d'évènements qui vont le confronter à des choses qu'il ne contrôle pas et qui le mèneront dans un pélerinage violent, entre démons et hommes d'armes. La quête absolue qu'il se donne, retrouver son amour perdu, le plaquera dans un monde sombre auquel il ne croyait pas vraiment jusqu'alors. Paul Ayer sera secoué de partout. Et Paul Ayer, tenace, va tout faire pour aller jusqu'au bout.

*** *** *** *** *** *** *** ***

Pourquoi j'ai aimé ?

Parce que Paul est authentique. Il ne fait pas dans la dentelle. C'est un homme éprouvé qui va aller chercher au fond de lui la force dont il a besoin à chaque fois que sa vie, ou celle de ses proches, est menacée. Il va subir, subir et subir encore, et pourtant, il va nous montrer qu'avec la volonté, on peut surmonter les forces noires qui plongent sur nous. C'est un héros, pas de ceux avec une cape, pas de ceux qui survivent à tout sans une égratignure, un héros brut avec ses défauts, ses cicatrices et le peu d'outils qu'il a à sa disposition.

Parce que jusqu'au bout, au vu de tout ce qu'il se bouffe dans la gueule, on veut savoir si : bordel il va s'en sortir ?! Il va la retrouver oui ou bien quoi ?!

Parce que Paul va découvrir un monde obscur fascinant, empli de légendes qui ne le sont peut-être pas finalement, décrites avec une normalité incroyable, comme si tout ceci finalement était simple, même si lui-même en doute.

Parce que Paul a un humour pince-sans-rire qui m'a fait marrer

Parce que l'histoire tient vachement la route, nous menant de surprises en surprises, de vérité en vérité.

Parce que jusqu'au bout, j'arrêtais pas de me dire : mais... alors c'était ça ?!
De surprise en surprise que je vous dis !

Parce que la plume de Simon Perdrix est fluide. Une écriture directe, des descriptions fortement imagées et variées. Cet enfoiré a même réussi à me décrocher une larme vers la fin, tellement les mots, les rythmes sont extrêmement bien maîtrisés. L'orthographe, les syntaxes sont parfaites. Les dialogues sont vivants, vrais, crus parfois. Une touche qui a parfaitement sa place dans cet univers. Les scènes trèèès érotiques sont tournées agréablement, sans fioriture malaisantes, des vraies ébats en somme. Et les passages d'action sont simples à suivre, pas de "PAN PAN DANS TA GUEULE", non, des vraies baston, des vraies réactions, du sang et des coups, des images incroyables qu'il arrive à nous mettre dans la tête.

Les flash-backs des différents protagonistes sont amenés simplement, tout est très compréhensible (j'ai énormément de mal avec les flash-back en général, mais ici je n'ai pas éprouvé d'agacement, parce qu'ils étaient cohérents, importants et bien écrits)

*** *** *** *** *** *** *** ***

J'ai éprouvé une frustration sur le dénouement. Je m'attendais à quelque chose d'autre, j'peux pas en dire plus pour pas aiguiller les futurs lecteurs, mais au final, ça n'aurait pas été cohérent du tout avec le ton du livre, avec l'histoire de Paul. de la frustration j'en suis finalement arrivée à me dire : c'était logique. Normal. Bien joué. Et c'est satisfaite, et le cerveau blindé d'une super histoire, que j'ai reposé chimère(s).

J'ai adoré.
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Il y a des romans comme ça qui errent dans nos Pal, faute à un nombre conséquents d'ouvrages, et puis un beau jour on en sort un et, surprise, il se révèle être une véritable pépite.
Chimères, de Simon Perdrix, est de ceux-là. Et ne vous fiez pas au nombre de pages (220), car il se passe beaucoup de choses dans ce polar musclé sur fond de surnaturel et agrémenté d'une petite touche d'érotisme. Oui, Simon Perdrix mélange les genres, sans en faire de trop, juste ce qu'il faut pour ne pas perdre le lecteur.
Paul Ayer est un personnage comme je les aime, que la vie a rendu amer, torturé, bourru et alcoolique, anti héros par excellence, un flic qui était toujours guidé dans ses missions par un sens de la justice, mais évincé par ses supérieurs que son franc parler parfois dénué de diplomatie a fini par irriter.
Abandonné de plus par Evelyne, l'amour de sa vie, dont il va avoir du mal à se remettre, le voilà reconverti en détective privé pour faire bouillir la marmite. Mais cette nouvelle activité ne lui plait guère et son destin va être bouleversé sous la forme d'une visite imprévue qui l'informe de la disparition subite d'Evelyne qui semblerait se trouver dans un quartier de Londres. Et c'est sans hésitation qu'il va partir à sa recherche, au mépris du danger, entre bagarres et règlements de comptes. Mais ce qu'il va trouver au bout de son voyage dépasse l'entendement. Je n'en dirai pas plus.
Ce roman fut vraiment une belle découverte pour moi. En plus d'un excellent scénario que n'aurait pas renié un certain Tarantino pour une adaptation au cinéma, la plume soignée de Simon Perdrix met le lecteur en immersion complète dans l'environnement du héros, servi par des descriptions riches en détails qui créent certes parfois de longues phrases, mais terriblement efficaces.
Je recommande vivement sa lecture. Quant à moi, j'espère que l'auteur nous servira prochainement de nouvelles aventures avec Paul Ayer. En attendant, je vais me tourner volontiers vers "Route de nuit", un de ses autres ouvrages.
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« Tout a coup, un énième cri démentiel retentit avec une force telle qu'il l'arrache à ses pensées, d'autant plus que la sonorité prenait visiblement un plaisir malsain à s'attarder dans l'écho produit par l'acoustique de la pièce, comme si elle était dotée d'une conscience aussi sournoise que malaisante. »

Paul Ayer n'est plus le flic reconnu qu'il était. A cause de ses excès de violence, il s'est retrouvé sans emploi. Mais cette haine n'est pas survenue comme ça. Un trop plein dont la perte de l'amour de sa vie, Evelyne.
Suite à cette perte, il est devenu détective privé. Les seules affaires qu'il traite, ce sont des histoires de tromperies. Lassé de ces cas désespérés et tous plus barbants les uns que les autres, il se dit qu'il est temps pour lui de se mettre à la recherche d'affaires plus attrayantes et mouvementées.

C'est ainsi qu'il recontacte un ancien collègue, Eli. Ayant des tonnes d'affaires intéressantes, celui-ci lui refile sans réfléchir une histoire qui ne sera pas facile pour Paul. Son passé va revenir à la charge et le plonger dans la noirceur. Seulement, est-il prêt à se battre contre ses démons ? Est-il suffisamment fort pour se battre contre ce qui l'atteint ?
Mais qui est réellement prêt à se tenir face à ce qui l'attend ? Cette destination tout aussi perdue que mystérieuse.

« Il n'y avait personne après lui. Pas encore. Mais au vu de celle vers qui il se dirigeait, il avait la conviction qu'il ne tarderait pas à être rattrapé par des démons bien pires. »

J'ai vraiment beaucoup aimé la plume de Simon. Très fluide et immersive. On ne peut que dévorer ce premier tome. L'action y est constante, il n'y a aucune longueur et les détails sont saisissants sans être dérangeants. La montée en puissance de l'horreur est totalement poignante. On ne peut pas imaginer ce qui peut arriver à notre protagoniste tant que cela ne s'est pas passé.
Suite à cette lecture, j'ai vraiment envie de lire l'entièreté des romans de Simon tellement ses écrits sont fluides et entraînants.

« Rien ne tenait la route dans cet endroit, les notions les plus élémentaires y étaient subtilement détraquées pour laisser place à une dérangeante étrangeté. »

J'ai vraiment adoré la mise en place de cette ville à l'écart du monde, les descriptions sont pointilleuses et on peut facilement s'imaginer au coeur de tout ça. On avance dans l'histoire sans réellement savoir où l'auteur veut nous emmener. On est constamment dans la réflexion et la recherche de ce qui peut et va se passer. L'interrogation est constante, la mise en place de cette trilogie est démente, j'ai tellement hâte de lire la suite !
Et contrairement à ce que l'on peut penser, malgré le fait que cela soit un policier, il n'en est pas pour autant prévisible. Oui, au départ on parle d'un flic qui a perdu son boulot à cause d'une faute grave et qui finit dans l'alcoolisme mais derrière tout cela se trouve un secret enfoui dans notre protagoniste qui n'est pas chose coutume dans les autres policiers. du moins, je n'avais jamais vu cette dérive. 😅

« Il était pris dans une guerre intestine aux ramifications terrifiantes, un complot parmi les plus footeux qui soit et dans lequel il s'était retrouvé embarqué sans réellement savoir ni quand, ni comment. »

Concernant les personnages, je les ai trouvés super bien travaillés. On ressent clairement des sentiments différents pour chacun d'eux et on apprend au fur et à mesure le passé de certains d'entre eux qui nous fait changer des avis ou qui nous confirme clairement que le premier sentiment que l'on a ressenti pour ce personnage était tellement infime par rapport à ce qu'on ressent au final ! Non, je ne juge pas du tout la petite péripatéticienne… 🙃

Mise à part celle-là, j'ai beaucoup aimé Paul. Je l'ai trouvé hyper touchant et attendrissant malgré sont côté violent qui n'est pas totalement volontaire mais découle d'un évènement passé qui l'a fortement marqué. J'ai même apprécié de le voir évolué et encaisser les nombres coups qu'il endure durant ses recherches.
Un homme à suivre et à avoir à ses côtés !

Si tu veux comprendre de qui je parle, tu sais ce qu'il te reste à faire, te procurer ce premier tome et franchement, tu vas carrément adorer et être aussi impatient.e que moi pour lire la suite !
Lien : https://www.parlons-litterat..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Paul voulait mourir avec Tuesday’s Gone en fond sonore. Peu importait comment, mourir ne le gênerait pas tant que cette chanson s’élèverait dans l’air. Il tenait absolument à ce que ce chef-d’œuvre soit la dernière chose qu’il entende avant de céder la place au silence éternel.
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"Comment Evelyne avait su avilir un dur à cuire comme Paul restait un mystère, qu'elle ne cherchait pas à éclaircir et dont elle tenait à rester éloignée le plus possible, encore plus si sa famille risquait d'y être mêlée."
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"Ses yeux louchaient atrocement vers la blessure de laquelle un filet de sang noirâtre s'écoulait, souillantson visage au passage, le maculant d'un maquillage révulsant; et elle riait."
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"Roth, ce fumier, qui se dévoilait enfin petit à petit derrière les paupières que Paul levait péniblement; laissant l'air ambiant frotter avec vigueur ses pupilles irritées, engendrant un flot de larmes qui n'étaient qu'une réaction chimique banale et non l'expression d'une terreur ou d'une souffrance quelconque"
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"Dans un sens, la petite était belle et bien victime d'une malédiction, et il était hélas fort probable qu'elle ne s'en remette jamais; mais les mécanismes responsables de cette situation étaient devenus clairs aux yeux de Paul, si bien que la compassion commençait déjà à laisser place à la colère."
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