Homo sapiens a peut-être inventé la technologie qui lui
permettra de se fondre dans l’univers numérique. Une
technologie capable de faire fusionner le monde virtuel avec
le monde réel, de déjouer les frontières interdites qui existaient depuis
l’émergence du web. L’impact d’une telle oeuvre peut se résumer de la
manière suivante : « Ce que nous connaissons de notre manière de
vivre va radicalement changer. »
Cette technologie porte désormais un nom : le métavers. Il nous
délivre des promesses qui, jusqu’à peu, n’existaient que dans les oeuvres
de science-fiction.
Le fait de mettre un casque matérialise l’entrée de l’expérimentateur dans le métavers. Le geste fait donc partie d’une procédure, d’un rituel qui peut avoir son importance pour la psychologie de l’utilisateur. Il marque le changement de monde.
Le métavers doit être un lieu de rencontre et de socialisation. Les communautés, les normes, les valeurs sont au cœur de la réussite du projet. L’expérience virtuelle ne peut être optimale que si elle s’articule autour de l’humain qui est avant tout une espèce sociale.
Le métavers n’est pas uniquement une question d’expérience de réalité virtuelle ou mixte. Il n’est pas non plus seulement un espace où nos actions vont vers un objectif de productivité ou de divertissement. Le paysage global est bien plus exhaustif.
Un jour viendra où la qualité de notre création sera telle que nous ne saurons plus distinguer le type de réalité dans lequel nous évoluons : le monde virtuel ou le monde réel. À moins que ce dernier ne soit depuis le départ qu’une simulation.