Falcó

Vous avez aimé le capitaine Alatriste ? Peut-être apprécierez-vous falcó, le héros de la nouvelle série initiée par Arturo Pérez-Reverte (déjà 3 romans parus en Espagne) ? Il est plus proche de nous, dans le temps, et opère au début de la guerre d'Espagne. Un espion des forces franquistes, cynique et froid comme un scorpion mais irrésistible aux yeux des femmes qu'il conquiert avec une facilité déconcertante ! A se demander s'il n'y a pas une ombre de misogynie dans ce falcó, dans le personnage mais aussi dans le livre. Impression plus ou moins réfutée par la dernière partie du roman qui voit notre homme agir contre les ordres, victime de ses sentiments. Ceci dit, falcó trimballe avec lui tous les clichés de l'espion et Pérez-Reverte en joue pleinement avec le talent qu'on lui connait. Si les ressorts du récit sont on ne peut plus classiques, ceux d'une aventure risquée avec son lot de trahisons et de retournements de situation, le livre vaut principalement pour son évocation très précise et détaillée d'une période particulièrement sombre et complexe sur laquelle les auteurs espagnols, de Javier Cercas à Almudena Grandes (à quand la traduction de son dernier roman ?), s'intéressent particulièrement. Et notamment dans les relations ambigües entre les tenants d'un même camp : franquistes et phalangistes, d'un côté ; communistes et anarchistes, de l'autre. Bien entendu, falcó est loin de valoir les grands romans de Pérez-Reverte mais il y a suffisamment de savoir-faire et d'ironie dans le livre pour que l'on ne dédaigne pas les prochains opus de la série.
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Arturo Perez-Reverte n'a pas choisi un sujet facile: il fallait oser placer un personnage et une intrigue dans les services secrets franquistes (et en plus, côté vraiment très obscur: "le groupe des affaires sales") pendant la guerre d'Espagne. Mêlant réalité historique et fiction, il tente de créer un personnage de roman: baroudeur, mercenaire, "tombeur de ces dames"... Le pari n'est pas gagnant car le roman au final se révèle convenu, sans réelle surprise ni suspens, à la limite parfois du cliché et dans un style plutôt pauvre. Décevant au regard de la qualité d'inventivité à laquelle Monsieur Perez-Reverte nous avait habitués.

Un roman d'action et d'espionnage qui a pour cadre la guerre civile espagnole. Lorenzo Falco, trafiquant d'armes sans scrupules et espion à ses heures perdues, est chargé par les franquistes de libérer un cadre du mouvement, détenu dans la prison d'Alicante. Une mission qui s'annonce semée d'embûches…

J'ai eu du mal à m'accrocher. le récit est bien construit mais plutôt convenu, sans réelle surprise. Les personnages sont assez caricaturaux avec notamment Falco, baroudeur et cynique qui conquiert une nouvelle femme tous les deux chapitres. Heureusement le contexte historique et la dernière partie apportent un supplément d'intérêt bienvenu.

Mon ressenti est donc plutôt mitigé pour ce livre qui alterne de bons passages avec d'autres bien moins intéressants.

En Espagne, aux lendemains du soulèvement militaire du 18 juillet 1936 contre la République, les tribulations du sympathique et désinvolte Lorenzo Falco, agent secret des renseignements franquistes, séducteur aventurier.
"Patrie et affaires vont souvent de pair".

Une mission à haut risque est confiée à notre effronté agent expérimenté et gagné à la cause (enfin..surtout la sienne) : libérer le fondateur de la Phalange, prisonnier des Républicains en zone rouge.
Ce ne sera pas sans embûches et rebondissements.

Dans cette époque troublée de l'Espagne du Caudillo, de l'avènement du national-socialisme en Allemagne qui est à l'aube de reconnaître le gouvernement de Franco, la vie brouille parfois les cartes et les alliances. Les affinités et les haines sont sur l'échiquier et les jeux sont dangereux.

Un tableau à la fois très coloré et sombre, cru et cynique, d'une Espagne en proie à la guerre civile.

Pouvoir. Diplomatie. Politique. Espionnage.

Au moment où le gouvernement espagnol s'apprête à exhumer la dépouille de Franco et à la transférer de la Valle de los Caidos dans un lieu privé, il est significatif de voir paraître des histoires de la guerre civile espagnole vues non plus exclusivement du côté romantique et héroïque des Républicains … C'est le sens, par exemple, du roman le monarque des ombres de Javier Cercas. Quatre-vingts ans après, un début de réconciliation ?
Arturo Perez-Reverte, après la merveilleuse aventure de deux savants du XVIIIème siècle entre Madrid et Paris, nous propose un nouveau héros récurrent dont les exploits se situent en marge de ce conflit cruel, du côté des nationalistes.
Lorenzo Falco est un homme de main. Précis, organisé, froid, un vrai salopard … Il fut espion, trafiquant d'armes, agent secret, tueur à gages si besoin. Il est élégant, totalement maître de ses émotions, sauf avec les femmes qu'il ne peut s'empêcher de séduire. Sous les ordres de l'« Amiral », le patron du service national du renseignement et des opérations du Caudillo, il est chargé d'une nouvelle mission à la fois « trouble et merdique » et particulièrement périlleuse.
Ces deux personnages – Falco et l'Amiral - jouent une partie complexe. La mission confiée à Falco consiste à diriger un commando de jeunes miliciens en terre ennemie, afin de délivrer José-Antonio Primo de Rivera, le fondateur de la Phalange, de sa prison d'Alicante. Mais rien ne va se passer comme prévu … et ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'Espagne en savent déjà la fin.
L'ambiance de la guerre civile, les luttes de factions et les exactions (des deux côtés) est particulièrement bien rendue, avec des scènes d'action enlevées et spectaculaires. On sent que Falco ne ressent aucune empathie pour la cause franquiste mais c'est un homme à choisir d'instinct le camp des vainqueurs. Il me fait penser par bien des côtés à Bernie Gunther, le héros de Philip Kerr … qu'il aurait pu rencontrer à l'hôtel Adlon.
Aura-t-il une postérité aussi longue ? Il y a déjà deux autres épisodes (Eva et sabotages) à traduire en français - je ne parle hélas pas l'espagnol - et j'ai hâte de le retrouver.
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Voilà une lecture typiquement masculine ! On y retrouve les ingrédients d'un roman d'espionnage : un agent secret, des groupes politiques, des agents doubles, des femmes inaccessibles, des opportunistes, des têtes brûlées... de la violence, des combats, des survivants, des sacrifiés.

Falco est l'agent secret.
La période : le franquisme donc le conteste politique espagnol du milieu 20e siècle.

Le contexte : Falco se voit confier une mission : libérer un prisonnier politique détenu à Alicante dans une prison. Celui-ci est le fondateur du groupe La phalange, des anti-républicains.

Falco pourra compter sur plusieurs éléments dont 2 femmes. L'appui des allemands est entendu.

Mais les choses ne vont pas se passer comme prévues. Un traître a infiltré les phalangistes. Qu'attend-on de Falco au fond ?

Si vous avez déjà vu des James Bond, et apprécié ce style, alors Falco vous plaira.

Falco est un agent, ou plutôt un sbire, qui travaille pour l'un des services secrets nationalistes pendant la guerre d'Espagne.
Il se voit confier la mission d'organiser un coup de main en zone républicaine pour libérer le leader phalangiste Primo de Rivera, incarcéré à Alicante.
En débutant cette histoire, on hésite entre roman historique ou uchronie selon sa fin par rapport à la réalité historique.
L'idée de départ est excellente, hélas très vite on s'ennuie. le rythme est trop lent et l'histoire est polluée par des passages inutiles qui ne font pas avancer le récit.
On ne retrouve pas les qualité de conteur d'Arturo Perez-Reverte auquel il nous avait habitué comme dans la saga du capitaine Alatriste.
Ce livre qui est le premier d'une trilogie est donc décevant. Néanmoins, Falco restant un salopard quelque peu attachant, je lirais ses deux autres aventures pour savoir ce qu'il devient.

Espagne, 1936. Falco, un aventurier séducteur, marchand d'armes, espion, est chargé par l'Amiral d'une mission très dangereuse : délivrer le chef phalangiste, prisonnier des Rouges à Alicante.
Sur place, il est secondé par de jeunes nationalistes Gines Montero et sa soeur Cari et un une femme Eva. Mais un traître est dans leur groupe et l'entreprise va prendre un autre tour...
Sur fond historique, le livre a tous les ingrédients d'un bon roman d'espionnage, de la violence, du sexe, et des événements inattendus. Les deux clans qui se font face utilisent les mêmes techniques d'intimidation et de torture. le tout est soutenu par le style d'Arturo Pérez-Reverte mais l'intrigue est quand même compliquée...
Falco, le tueur sans état d'âme du début, gagne peu à peu en sensibilité, ce qui le rend plus humain.
Grand merci à Babelio et aux Points pour ce moment de lecture.

Déçu, pas terriblement déçu mais déçu tout de même, APR m'avais habitué à beaucoup mieux.

Falco est un drôle d'anti-héros : franquiste, arrogant et calculateur, la façon dont Arturo Perez Reverte le décrit lui donne malgré tout un certain charme. Assez superficiel, c'est vrai, puisque l'auteur ne prend pas vraiment le temps de bien nous présenter son personnage, mais on est quand même titillé, dès le départ, par l'envie d'en savoir plus sur le personnage et sur cette mission secrète qui lui est confiée.

L'intrigue est bien construite et plutôt intéressante, mais je l'ai trouvée classique et trop prévisible. On se doute dès le début de l'identité du traître aussi, quand elle est enfin dévoilée, on ne sait pas très bien ce que l'auteur va bien pouvoir nous raconter sur la cinquantaine de pages restantes... mais cette dernière partie rattrape finalement un peu le côté trop prévisible de l'histoire ! Pour le coup, ça paraît même incohérent avec le caractère de Falco décrit au début, mais ça donne (enfin) un peu de profondeur au personnage, et on se dit qu'il y a peut être quelque chose (au moins une histoire ou un passé) derrière la figure du mercenaire nonchalant. À voir, je ne suis pas certaine de lire le deuxième tome de la saga.

J'ai l'impression en réalité que tout l'intérêt du livre est dans l'écriture de l'auteur : il a le sens du romanesque, il sait bien doser l'action, le suspense, l'émotion, les intrigues, et le rythme de son écriture donne de la vie aux scènes qu'il décrit : c'est suffisant pour tenir le lecteur sur un peu plus de 300 pages, mais je ne ressens pas le besoin irrépressible de lire la suite. Je vais plutôt lui préférer un des nombreux autres livres de l'auteur !

Merci à Masse Critique et aux éditions Points.