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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est longuet, lent, ennuyeux! Faut dire que je l'ai lu sur ma liseuse que je n'utilise que dans les transports en commun ou les moments d'attente et que c'est, à coup sûr, un des livres qui m'a pris le plus de temps à la lecture.
Max est danseur mondain sur un paquebot en route vers l'Argentine quand il rencontre Mecha Inzunza et son mari, compositeur célèbre. Il se lie avec le couple et leur fait découvrir les quartiers louches de la capitale argentine. Elle est très belle et le danseur de tango tombe sous son charme. le mari est un pervers qui cherche l'aventure et, par la même, de la matière à écrire un tango qui accroîtra sa renommée. Nous sommes en 1928 et Max, ce voyou, après avoir séduit Mecha la quittera, lui volant un magnifique collier de perles.
En 1937, à Nice, leur chemin se croisera et, malgré le passé douloureux et tourmenté, Max réussira à conquérir à nouveau la toujours jolie Mecha. Cela n'aura qu'un temps, l'ancien danseur cambriolant une grande amie de cette dernière qui, malgré tout, lui pardonnera et le voilà reparti pour Paris. Par hasard à Sorrente, trente ans plus tard, les deux ex-amants se retrouveront, elle accompagnant son fils, champion d'échecs, pour une demi-finale du championnat du monde, lui chauffeur de maître en complète déconfiture. Une nouvelle aventure attendra Max générée, cette fois, par Mecha.
Perez Reverte nous raconte trois épisodes, trois tranches de vie de deux êtres manifestement fait l'un pour l'autre, pour s'aimer, qui, cependant, préfèrent jouer à je t'aime moi non plus, surtout lui qui, belle gueule, parvenu a eu une croix lourde à porter pour arriver à surnager dans le monde du fric. Il est superficiel, elle est sincère. Elle l'aime et le lui dit, il tergiverse.
La fin est convenue et je m'y attendais, il ne pouvait y en avoir une autre et c'est ce que l'on peut reprocher à l'auteur, que j'ai su apprécier par ailleurs, le lecteur, moi, ne mordant pas dans ce romanesque sans grande amplitude. Les amants s'en viennent, les amants s'en vont, le tango reste et les échecs, au propre comme au figuré, aussi.
C'est, certes, un roman et, de ce fait, je suis mais il est des faits qui dépassent le probable et sont un peu gros, décrédibilisant la partie action du bouquin.
Sinon l'auteur sait écrire et si je lui reproche un peu de vide, de creux, de lenteur, il n'y a pas grand chose à dire sur l'écriture qui est, par moment, chantante.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Max Costa vivote comme chauffeur de maître à Sorrente en 1966, quand à l'occasion d'une rencontre internationale d'échecs réapparaît celle dont le souvenir l'a longtemps hanté, Mecha Inzunza. A 64 ans, Max a tracé sa vie depuis les bas fonds de Buenos Aires jusqu'au palaces d'Italie ou de la Côte d'Azur, en tachant toujours d'apparaître pour ce qu'il n'était pas. le petit escroc, gigolo à ses heures, a voulu partager la vie de la haute société, sans en détenir les sésames offert parla naissance ou les affaires.
Danseur mondain sur un paquebot transatlantique en 1927, il y a rencontré Mecha et son mari Aramando de Troeye, compositeur célèbre. Dans les salons des classes supérieures, Max a dansé le tango avec Mecha, d'une grande sensualité, et en a expliqué l'histoire et l'âme à Armendo en leur faisant visiter les bouges des quartiers de Buenos Aires, là où est né le tango originel, le tango de la Vieille Garde. Max continuera sa trace vers d'autres cieux, non sans avoir connu des moments intenses avec Mecha.
Leurs chemins se recroiseront en 1937 à Nice, lieu de rencontre des exilés de la guerre civile espagnole et des espions fascites italiens. Encore une fois Max et Mecha se rapprocheront malgré leur écart social et leurs attentes si différentes.
Et revoilà Mecha qui réapparaît à Sorrente, presque trente ans plus tard. Divorcée d'un deuxième mari, elle suit les exploits de son fils, prodige des échecs en course vers le titre mondial. Au delà des soixante quatre cases de l'échiquier, Max va manoeuvrer pour se rapprocher une nouvelle fois de Mecha, et se placer du coup dans un jeu complexe entre les Soviétiques qui défendent le tenant du titre et les accompagnateurs de Jorge, fils de Mecha.
Le livre est un chassé croisé permanent entre le passé et le présent, entre le Max d'hier, don Juan et voleur, et le Max d'aujourd'hui à la poursuite de ses espoirs passés. La première partie du livre progresse lentement au rythme du paquebot avançant sur les flots, les personnages se dessinent et on commence à en percevoir les ambiguïtés. le livre accélère ensuite avec les événements de Nice, alors que les caractères révèlent leurs fragilités. Un bon roman à la psychologie poussée et qui restitue le charme suranné de ces époques, mais qui n'atteint pas les sommets atteints par Perez-Reverte dans le Tableau du maître flamand ou dans la Reine du Sud.
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C'est une lecture qui débute de manière délectable avec de superbes scènes de tango (on a le sentiment de vraiment savoir danser) sur un paquebot luxueux transatlantique ou dans les bas fonds de Buenos aires dans les années vingt. Nos héros,Max, un danseur mondain gigolo et Mecha, l'épouse richissime d'un compositeur auront l'occasion de se revoir deux fois: A Nice en 1937 (sur fonds de guerre civile espagnole...oui, on est en France mais la situation espagnole ne sera pas neutre sur notre intrigue) et en 1966, en Italie, sur fonds de tournoi d'échecs et d'espionnage. La construction est habile mais le rythme est, hélas, inégal avec quelques lenteurs et j'ai été gênée par quelques répétitions . Un bon roman, malgré tout, mais qui ne tient pas les promesses du début.
(livre lu dans le cadre du prix des Libraires en Seine, remis le 22 mai 2014)
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Me voici revenue à bord d'un paquebot transatlantique voguant vers Buenos Aires dans les années '20 (voir l'élégant roman "Argentina" de Dominique Bona)... Et ça me plait !

Arturo Perez-Reverte, dont c'est mon 2e livre après "La patience du franc-tireur", nous livre un joli roman un peu long mais foisonnant. La construction est un rien surprenante, puisque les époques alternent sans repère et couvrent quarante années ; un petit temps d'adaptation m'a été nécessaire.

Max Costa, danseur mondain, et Mecha de Troeye, riche et belle aristocrate, se rencontrent sur le paquebot Cap Polonio, où ils entament leurs premiers tangos, sous le regard appréciateur du mari de Mecha. A Buenos Aires, Max fait découvrir au couple le tango originel, celui de la Vieille Garde, qui ne perdure que dans certains bas-quartiers populaires et "underground".
Qui est donc ce Max ? Danseur émérite de tango, il a grandi dans ces quartiers pauvres de Buenos Aires, et s'est façonné un personnage de faux gentleman, mais vrai gigolo et détrousseur. Un gentleman cambrioleur.
Max disparaît du jour au lendemain de la vie de Mecha, non sans s'être lesté du magnifique collier de perles de la belle.

Presque dix ans ont passé quand les deux se retrouvent à Nice au moment de la guerre d'Espagne et à l'avant-veille de la 2e guerre mondiale. Gentleman toujours, cambrioleur encore plus... Max se trouve mêlé contre son gré au vol de documents compromettants du gendre de Mussolini, le comte Ciano, dans une villa de Nice appartenant à une amie de Mecha. Leurs retrouvailles sont brèves et l'adieu rapide...

Troisième période, 1966, guerre froide : Max a perdu de son allant, la soixantaine, fatigué, sans le sou et sans perspectives, il est devenu chauffeur du riche propriétaire d'une villa à Sorente, en Italie.
Le hasard fait que, dans cette ville, est programmé un tournoi international d'échecs opposant un champion russe à un jeune sud-américain, qui n'est autre que le fils de Mecha. Max et Mecha se retrouvent mais le temps a fait son travail d'usure. On s'interroge sur la vraie nature de leurs sentiments...

Un bon livre, où le tango est roi.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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bonne première partie , originale , exotique ( traversée atlantique, le tango à Buenos Aires ) ; en revanche deuxième partie commerciale , baclée ... Perez Reverte avait hate d'en finir . Décevant
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Trés beau roman où sont mélés amour et aventures entre l'Argentine et les palaces de la côte méditéranéenne, malgré les divers rebondissements la fin ne m'a pas surprise.
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Certains auteurs sont capables de dépeindre les bas fonds de l'âme humaine. Arturo Perez-Reverte a, lui, un don certain pour décrire des ambiances feutrées et des rencontres parmi les élites. Il s'attelle ici aux destins croisés d'un danseur mondain (un peu gigolo et monte-en-l'aire pour arrondir ses fins de mois) et d'une belle et mystérieuse héritière.
Trois rencontres à travers le XXème siècle esquisseront une complicité profonde et changeront à jamais leur vie. Toute l'habileté de l'auteur est mise à contribution pour nous apprendre à aimer ces personnages, dans toute leur complexité, leurs zones d'ombre.
Ce livre fait partie de ceux qui nous laissent rêveurs, entre deux chapitres, et où l'on s'imagine, smoking et chemise amidonnée, à bord d'un transatlantique en train d'offrir une cigarette Abdul Pasha à une femme splendide sur un air de tango Argentin.
Même s'il est très bien écrit et que l'histoire est prenante, ce tango de la vieille garde nous laisse toutefois avec une légère frustration. La fin paraît bâclée et peu crédible alors qu'une telle histoire aurait mérité un dénouement digne de ce nom.
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J'ai surtout aimé les trois premiers quarts de ce roman. La fin tirait un peu en longueur à mon goût. Ce qui m'avait beaucoup plus au départ - l'histoire des 2 personnages principaux (Max et Mecha) qui se retrouvent 9 ans, puis 30 ans plus tard, l'auteur passant d'une période à une autre au fil des chapitres - a fini par me lasser. La froideur de Mecha me dérangeait également. J'ai eu du mal à comprendre ce personnage.
Cependant, j'ai eu du plaisir à lire ce roman, à me plonger dans l'univers du tango, puis dans celui des échecs. Un roman facile et agréable à lire pour autant qu'on ne se perde pas dans la chronologie.


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En un mot comme en cent : ennui. Et pourtant, Pérez-Reverte est pour moi une valeur sûre (style impeccable, histoires passionnantes), j'ai lu beaucoup de ses romans il y a plusieurs années, je n'y étais revenue depuis et j'ai opté pour celui-ci totalement par hasard à la librairie et de toute évidence, je suis mal tombée.

Dans les romans de PR, il y a toujours un thème central autour duquel se construit l'histoire (les échecs, le trafic de drogue, les bateaux etc), ici c'est le tango. Bon, d'accord : le tango, je n'y connais rien. Mais ce n'est pas une raison, au contraire cela peut permettre de découvrir quelque chose de nouveau et d'intéressant (nota, on y retrouve les échecs aussi, soit dit en passant).

Malheureusement, le manque de rythme associé à une narration d'un point de vue unique ne m'a absolument pas permis d'entrer dans l'histoire. le personnage principal - un gars sorti des bas fonds qui s'est fait une place dans la bonne société à force d'arnaques auprès de dames esseulées, désoeuvrées et très riches et de grandes capacités d'adaptation - n'a pas réussi à m'émouvoir (sauf vraiment à la toute fin, et la toute fin est longue à venir. Très longue). Quant au personnage féminin, une femme certes forte et indépendante, je l'ai plus détestée qu'autre chose tant, en fin de compte, elle s'avère être la plus manipulatrice des deux de mon point de vue, l'amour ne justifiant pas tout (et sa façon de concevoir l'amour est quelque peu... discutable).

Indépendamment de ces aspects, le roman est bien entendu remarquablement bien écrit, de ce point de vue pas de mauvaise surprise.

Pour conclure, je pense être passée à côté de la profondeur de ce livre par méconnaissance, probablement, d'une certaine philosophie du tango et autres aspects inhérents qui m'ont échappé. Un pas de danse en avant, un autre en arrière, ce n'est pas sans élégance ni beauté mais en l'occurrence, pour moi, cela est revenu à faire du surplace.
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