AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 1796 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout le monde connaît cette histoire de deux bandes de gamins de villages voisins qui jouent à la guerre. Une guerre sans merci qui remonte à au moins un siècle, qui fait qu'ils ne savent plus pourquoi ils ne doivent pas s'entendre. D'un côté il y a les Longeverne, de l'autre les Velrans.

J'avais adoré le film en noir et blanc de 1962. J'ai découvert le livre bien plus tard. je viens de le relire avec délice. Et je revoyais chaque scène du film au fil de ma lecture. Ce qui m'a permis de me rendre compte de certaines adaptations d'Yves Robert dans son scénario. Ce livre a donc pour moi un goût d'enfance.

Le livre est dans sa version originale. Ce qui donne un livre assez littéraire, ce qui me plait assez et qui me change des livres plus légers que je peux lire en ce moment. Par contre nous sommes dans les dialogues crus, à ne pas laisser entre toutes les mains. Il ne faudrait pas que les enfants d'aujourd'hui se rajoutent des insultes à celles qu'ils ont déjà dans leur vocabulaire...

Bref, une lecture ressourçante, qui m'a fait du bien.


Lien : http://laptitesourisduweb.si..
Commenter  J’apprécie          21
Histoire amusante mais triste à la fin
Commenter  J’apprécie          10
« La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin.
Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin,
Qui boira d'ce vin là, boira l'sang des copains. »-------- Montéhus


Ce roman, bien connu de tous grâce à l'adaptation cinématographique d'Yves Robert, a été publié en 1912.


L'histoire se situe entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle. On suit la bande d'enfants du village de Longevernes, dirigée par le chef Lebrac qui lutte contre celle de l'Aztec des Gués qui représente celle du village voisin Velrans. Ils luttent sans merci dans une guerre acharnée, le but étant d'humilier l'adversaire en lui ôtant tous les boutons de ses vêtements. Les Longevernes décident d'abord de combattre nus puis de se constituer un trésor de guerre de boutons, de fils à coudre, etc. Ensuite ils se construisent une cabane, un repère en fin de compte pour leurs armes (des épées en bois) et leur butin.
On assiste de même à des scènes assez drôles où certains des Langevernes font les 400 coups, faisant penser à un mélange entre Antoine Doinel et Bart Simpson. Leurs exactions à l'encontre de leurs ennemis désespèrent les adultes du village dont leurs parents qui n'hésitent pas, pour les punir, à leur envoyer de sévères roustes.


Ce livre nous montre bien ce qu'était l'instruction publique en ce temps-là. En effet, l'idée d'origine de Jules Ferry était de rendre l'école obligatoire et gratuite afin d'inculquer à tous les jeunes français un savoir mais aussi d'en faire des patriotes et donc de futurs soldats prêts à mourir pour leur pays. C'est saisissant de voir à quel point ces jeunes enfants sont finalement conditionnés dans ces idées de la troisième république. N'oublions pas d'ailleurs que ces enfants seront ceux qui partiront faire la guerre en 1914, tout comme Louis Pergaud qui mourra en 1915 durant une attaque dans la Meuse.
Commenter  J’apprécie          90
incontournable!un régal de même que la 1ère adaptation au cinéma
Commenter  J’apprécie          10
J'ai lu ce roman petite. le texte est un peu ancien mais je m'y étais plongée sans mal (avec juste des petites difficultés pour retenir tous les noms.)
Bien sûr, il y a quelque chose d'un peu désuet dans cette histoire de capture des boutons. J'avais eu du mal à en comprendre l'importance.
Une fois lancée, j'étais passionnée et j'en garde un très bon souvenir.
Commenter  J’apprécie          90
Un petit bijou d'humour et de tendresse, avec quelques scenes d'anthologie!
Ce roman centenaire n'a pas pris une ride ou presque.
Commenter  J’apprécie          70
Un livre qui fête ses 100 ans et qui n'a rien perdu de sa fraîcheur. Voici un petit bijou de la littérature, devenue classique, tant le texte est drôle et vivant. Nous replongeons délicieusement avec l'auteur dans le passé et revivons l'existence de nos ancêtres campagnards, voyant ce que pouvait être leur vie en classe et dans leurs familles. Ces galopins rivaux des villages de Longeverne et de Velrans nous entraînent dans leurs combats où ne sont pas épargnés les mauvais coups et les gros mots! Nous les suivons à la trace dans leurs mauvaises farces et il faut bien admettre qu'ils ne manquent pas de motivation et d'imagination. Ce livre est un régal, une belle récréation. Il m'a valu de belles séance de rire. Mon regret, ne pas l'avoir découvert plus tôt. Je repense aussi à l'auteur Louis Pergaud, qui avait obtenu un prix Goncourt pour une autre oeuvre, et songe que lorsqu'il est tombé au champ d'honneur en 1915, la France a perdu un des ses grands écrivains. Que de merveilles aurait-il pu nous offrir s'il avait fait carrière. Un excellent roman, classé jeunesse parfois, mais qu'il est bon de lire à tous les âges de la vie. Un grand et beau roman.
Lien : http://araucaria.20six.fr
Commenter  J’apprécie          981
Un très bon livre. J'ai préféré le roman que le film. J'aime beaucoup le thème. La façon d'agir des enfants est un peu humiliante pour certains, mais cela fait partit du roman. C'est un classique à lire. Il n'est pas énorme, et se lit en assez peu de temps, pour ma part 4 jours je crois, quelque chose comme ça. On passe un bon moment en le lisant, très sympa. Mais bon c'est vrai que le thème reste assez injuste...
Commenter  J’apprécie          30
J'avais le bouquin sous le coude depuis plusieurs mois, acheté trois sous dans une brocante, en repoussant la lecture toujours à demain car La guerre des boutons est tellement connue que tout le monde s'imagine l'avoir déjà lue – ce qui n'est certainement pas la réalité, je suis prêt à le parier.
L'auteur Louis Pergaud né dans le Doubs (1882-1915) est instituteur comme son père avant de devenir romancier et exceller dans le domaine animalier. Il périra durant la Grande Guerre, sans que son corps soit jamais retrouvé.
Son roman le plus célèbre, La guerre des boutons dont le sous-titre est Roman de ma douzième année date de 1912. Les gamins de deux petits villages voisins, Longeverne et Velrans, regroupés en bandes, s'affrontent depuis plusieurs générations suite à un différent cadastral quasi oublié depuis mais qui perdure dans les esprits. A la sortie de l'école, les gosses filent dans la campagne et s'affrontent verbalement, à coups de cailloux tirés de leurs lance-pierres, d'épées en bois ou de coups de poings si le combat rapproché s'impose. Petit à petit cette guerre va s'intensifier, les leaders organisent leurs troupes comme à l'armée chacun petits et grands ayant son rôle bien déterminé et le but des combats devient plus dur, désormais quand on fait un prisonnier on lui coupe les boutons de ses vêtements, on récupère ses lacets ou passants de ceinture et on le malmène férocement avant de le renvoyer vers ses copains qui jurent de le venger. Quand le gamin aux vêtements dévastés rentre chez lui, nous sommes dans le monde de la paysannerie pauvre qui se tue à la tâche, les parents n'ont pas de punition assez dure pour châtier le malheureux déjà déshonoré.
Louis Pergaud réussit là un roman magistral qui nous plonge dans la France rurale de la fin du XIXème siècle, la salle de classe et le maître, les élèves grands et petits, les conciliabules près des cabinets dans la cour, les leçons pas apprises avec le copain qui souffle, le tableau noir et les retenues, la vie aux champs et à la ferme. Mais c'est aussi l'occasion de dresser une esquisse de la III République, le conflit entre l'Eglise et la République, chaque village s'identifiant à l'un et l'autre camp « car on était calotin à Velrans et rouge à Longeverne », d'évoquer par allusions l'esprit de revanche après la Guerre de 1870. Ces grandes lignes sociopolitiques en toile de fond sont complétées par de savoureux détails sur la vie de ces pauvres petites bourgades à l'époque, et pour ajouter à la crédibilité de ces tranches de vie, les dialogues sont émaillés de termes issus du patois de Franche-Comté ou des fautes grammaticales des garnements bien souvent cancres car « on conçoit qu'il eût été impossible, pour un tel sujet, de s'en tenir au seul vocabulaire de Racine » écrit Pergaud dans sa préface.
Dire que je me suis régalé à cette lecture serait encore loin de la vérité, un très grand roman qui dépasse le pauvre résumé que je viens d'en faire. Ce n'est pas un livre d'histoires d'enfants pour des gamins - « ce livre qui, malgré son titre, ne s'adresse ni aux petits enfants, ni aux jeunes pucelles » - ici les enfants ne sont pas considérés comme des mioches par l'auteur, il les décrit comme il les connaît et en tant qu'instituteur on peut lui faire crédit. Je n'avais encore jamais lu ce livre, ma seule approche en était la version cinématographique de Yves Robert (1961) avec Jacques Dufilho, Jean Richard et Michel Galabru dont je n'ai d'ailleurs qu'un très lointain souvenir car je n'ai du le voir qu'une seul fois, et les noms des garnements Tigibus et Grandgibus. Il était temps de combler cette lacune.
Commenter  J’apprécie          140
4 films, vu tous les 4 d'ailleurs, et je reste un fan inconditionné du premier film en noir et blanc. Après la sortie des deux derniers je me suis dit, bon et si je lisais l'oeuvre de départ de cette histoire qui aura bercer ma jeunesse.

Donc me voilà revivant les aventure de le Brac, Camus, Tintin, et de l'ensemble des Longeverne contre les vilain Velran, le tout dans un langage très imagé, simple (malgré un vieux patois pas toujorus compréhensible aisément ), le tout agrémenté de beaucoup d'humour et de référence de Louis Pergaud.

Dans l'ensemble se live m'a déçu, surement parce que pas assez fidèle au film de mon enfance, (bien qu'à la base ce soit le film qui ne soit pas assez fidèle au livre) mais j'attendais pas cette fin, bien que l'ensemble soit retrouver, et que je me suis revu entrain d'imaginer l'Aztec devant moi et de lui couper ses boutons, que je revois Ti'gibus et son "Si j'aurais su j'aurais pas venu".
Mais se livre reste très sympathique à lire pour les jeunes et moins jeune, ou plein de rêve d'enfant de guerre et autre blague d'enfant que tout le monde a voulu faire un jours.
Peut être devrais je revoir le premier film maintenant que j'ai grandis et lus le livre et je l'apprécierais d'autant plus.
Par contre tout ceux qui s'attendent à retrouver l'histoire des deux dernier film sortie passez votre chemin ça n'a rien à voir.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (11076) Voir plus



Quiz Voir plus

La guerre des boutons

Qui fut le premier prisonnier fait par Longeverne ?

Touegueule
Migue la lune
L'Aztec
Gambette

11 questions
232 lecteurs ont répondu
Thème : La Guerre des boutons de Louis PergaudCréer un quiz sur ce livre

{* *}