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sur 289 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Memphis 2016, il ne se passe pas un jour sans qu'elle pense à India et Erica, ce qui est arrivé à ces fillettes est la plus grande douleur de sa vie. Civil aura bientôt soixante-sept ans, elle ne veut pas changer le passé, juste raconter à sa fille adoptive Anne, cette histoire pour que les fantômes reposent en paix. Montgomery 1973, Civil jeune infirmière noire, vient de rejoindre le Planning familial pour participer à l'essor du peuple noir.

Basé sur des faits réels, l'auteur a passé beaucoup de temps à effectuer des recherches pour assurer la profondeur et la précision de ce roman poignant sur un moment honteux de l'histoire de l'Amérique : la stérilisation forcée sur des mineures issues de milieux défavorisés, souvent des familles noires. Et plus largement les expériences médicales faites sur les noirs puisque, semble-t-il, ils sont plus durs à la douleur. Les personnages sont profondément touchants, un regard perçant sur le racisme encore bien présent au début des années 1970. Dolen Perkins-Valdez nous offre un récit tout en sensibilité porté par la personnalité de Civil, une femme qui lutte contre un système, qui redonne la voix à celles qui ont perdu d'avoir le choix et le libre arbitre sur leur corps, une femme qui refuse d'être réduite au silence.


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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Seuil pour l'envoi, dans le cadre d'une masse critique privilégiée, de Prends ma main de Dolen Perkins-Valdez.
C'était en 1973, une année de droits des femmes et de bouleversements politiques, et elle venait de sortir de l'école.
Une nouvelle infirmière a eu son premier emploi dans une clinique de planification familiale à Birmingham.
La clinique était financée par le gouvernement et la plupart de sa clientèle était pauvre, un fait qui était difficile : Civil avait grandi avec des privilèges dont peu d'Alabamans noirs jouissaient, et elle avait été amenée à craindre les gens qui lui ressemblaient, mais n'étaient pas du tout comme elle.
N'était-il pas ironique, alors, que le premier dossier qu'elle ait reçu lors de son premier jour de travail soit pour Erica et India Williams, deux filles qui vivaient dans la misère, crasseuses et analphabètes ?
N'était-il pas ironique qu'on ait dit à Civil de donner à ces petites filles des injections contraceptives qui pourraient les rendre malades alors qu'elle-même portait un secret lié à la naissance ?
Mais parfois, à trop vouloir aider.. on peut aggraver les choses..
Prends ma main est un très bon roman qui traite de la ségrégation et de certains traitements abjects infligés au peuple noir, aussi bien aux adultes qu'à.. des petites filles !
J'ai commencé ce roman sans avoir lu le résumé, je ne savais pas trop où cette lecture allait m'emmener. En général, quand babelio me propose un ouvrage en masse critique privilégiée, je suis rarement déçue.
J'ai été stupéfaite de découvrir l'histoire d'India et Erica et, plus globalement, des minorités aux États-Unis en général. Ce qui est pratiqué sur eux est une infamie ! Comment peut t-on faire un truc pareil aux États-Unis dans les années 1970, dans un pays censé être civilisé ! Avec certains de leurs actes ils n'ont rien à envier aux Nazis pendant la seconde guerre mondiale, c'est à vomir.
Je ne m'étendrais pas sur ce qui est fait sur ces jeunes filles, car trop en dire serait une erreur. Mais franchement, j'ai trouvé ça bouleversant.
Civil est une jeune femme noire tout juste infirmière qui vient travailler dans un planning familial pour aider les femmes de tout age. Elle peut aussi travailler avec des hommes mais ces derniers viennent rarement consulter pour tout ce qui concerne la contraception.
C'est ironique car elle vient juste de faire quelque chose qui pourrait justement la freiner à travail dans un tel endroit..
Dès le premier jour cette jeune femme arrogante, pas tellement attachante, qui se croit un peu au dessus des autres va devoir affronter la misère. Elle est noire mais son papa est médecin, elle a toujours eu un train de vie, des privilèges, au dessus des autres personnes de sa communauté.
Elle est touché par ses deux jeunes filles à qui elle doit faire une piqûre contraceptive. Elle ne s'attendait pas à les trouver habitant dans un tel taudis, isolée des autres. Alors, elle décide de les aider. Mais pour qui ? Pour elle même, pour se sentir mieux.. ou réellement pour le bien être d'India et Erica ?
Civil va malheureusement oublier qu'à vouloir trop en faire on peut aussi faire les choses de travers !
J'ai été touché par ses deux filles et par les événements qui se déroulent dans ces années là envers notamment le peuple noir. C'est révoltant.
Je n'ai pas été touché par le personnage de Civil, j'ai préféré certains personnages gravitant autour d'elle, notamment son amie Alicia. Mais ne pas aimer Civil plus que ça ne m'a pas dérangé, et ne m'a pas empêché d'apprécié ma lecture.
L'histoire est très bien ficelée. Civil revient en arrière, dans ses souvenirs, en s'adressant à sa fille adoptive. Cela donne un roman vivant, on a vraiment l'impression que c'est elle qui nous raconte ce qu'elle a vécu.
Il y a également des passages se déroulant en 2016 avec son retour à Montgomery.
Prends ma main est un bon roman, lu tranquillement car j'ai eu besoin de souffler par moment.
Ce n'est pas un ouvrage que je pouvais lire d'une traite, le sujet est assez dur et j'ai eu besoin de pauses.
Je vous le recommande, il est vraiment très intéressant et mérite quatre étoiles et demie.
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J'ai dévoré ce roman basé sur des faits réels malheureusement. J'en ressors bouleversée : la haine et la beauté de l'humanité se mélangent en moi.
Une directrice d'un planning familial décide de faire stériliser deux fillettes de 13 et 11 ans parce qu'elles sont noires et qu'elles doivent surtout ne pas se reproduire à cause de leur milieu social très pauvre. Elles ne pourront pas s'occuper de leur bébé tout bonnement.
Cette stérilisation forcée me rappelle celle qu'ont subie les femmes sous le régime de Hitler à Ravensbrück. Comme ce sont des "sous races", il faut arrêter l'hémorragie en leur interdisant de se reproduire. Je reprend les explications nauséabondes qui ont été mises en avant. Vous comprenez aisément pour qui et pourquoi j'ai éprouvé de la haine dans Tu prendras ma main.
La beauté de l'humanité réside en la personne de Civil, qui, dès le premier jour de sa rencontre avec Erica et India, fera tout pour aider cette famille qui vit dans un taudis. Elle leur trouve un logement décent, est à leur côté après cette odieuse stérilisation, se bat pour que Erica et sa soeur soient reconnues victimes auprès de la justice américaine. J'ai été émue jusqu'aux larmes par le comportement de cette infirmière qui redonne foi en l'humanité malgré les horreurs traversées.
J'ajouterai quelques réserves concernant sa probable relation d'amour qui n'apporte rien à l'intrigue, qui n'est pas assez fouillée et aussi à un autre passage qui m'a laissée sur ma faim.
A part ces deux petites réserves, Prends ma main aurait été un coup de coeur.
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Pépite ! mais avec beaucoup de tristesse sur la thématique de ce livre extraordinaire dans ce qu'il relate et révèle. J'avais entendu parler de stérilisation forcée mais je ne connaissais pas ce phénomène instauré par les pouvoirs publics et l'état américain envers des femmes pauvres, noires et à qui on a fait croire qu'il s'agissait du contrôle des naissances, alors qu'on portait ignoblement atteinte à leur intégrité physique et humaine en leur enlevant l'utérus. Ce roman met en lumière un processus révoltant et inspiré de faits réels, et dont on apprend avec colère qu'il n'y a pas si longtemps que ça l'état américain a poursuivi de tels procédés. Un document nécessaire pour se remémorer combien l'homme peut être cruel, que des parallèles troublants peuvent être faits avec les barbaries perpétrées par les nazis durant la seconde guerre mondiale et que les femmes continuent de souffrir et de subir des méfaits en raison de leur fémininité. On l'aura compris, je suis ressortie de cette lecture vivement intéressée, triste, choquée et en colère mais en gardant une part d'espoir pour nous, les femmes.
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Dolen Perkins-Valdez a écrit un excellent roman très instructif, plein d'émotions et de sensibilité. Il me fût bouleversant car j'ai senti que l'auteure s'était beaucoup investie dans son récit. Elle y avait mis beaucoup d'empathie, de ses sentiments, de ses réflexions et de son énergie à consulter des centaines de documents relatifs à cette sordide et triste affaire.
*

Ce qui donne de la force à son récit, c'est que l'auteure, de sa belle plume, s'est faite narratrice en prenant la place de son héroïne Civil Townsend, cette infirmière qui va découvrir l'ignominie dont seront victimes les deux soeurs Erica et India Williams.
*

Bien sûr, tous les noms ont été changés, car Dolen Perkins-Valdez, ne voulait pas écrire un simple reportage, mais elle désirait écrire un vrai roman, en partant de faits réels historiques et en créant une atmosphère de cette Amérique des années 70.
Et l'auteure a su admirablement donner de l'épaisseur à son récit, en imaginant et en ajoutant d'autres personnages bien décrits en profondeur et tous impliqués dans son roman fiction.
*

L'histoire dans « Prends ma main », se situe donc à Montgomery en Alabama en 1973. Cette infirmière Civil Townsend, va découvrir que les deux soeurs mineures, afro-américaines dont elle s'occupe, ont été stérilisées à leur insu.
Le père et la grand-mère analphabètes, ayant signé les papiers sans comprendre ils acceptaient qu'Erica et India, allaient subir une tubectomie.

Civil Townsend écoeurée et blessée dans son coeur de femme noire, portera bravement l'affaire devant les tribunaux.
*

J'ai découvert cette incroyable et effroyable affaire, cet énorme scandale médical qui s'est passé dans une Amérique des années seventies, avec ses grands relents de ségrégationnisme et de racisme.
Cette affaire éclatera à Montgomery, lorsque la mère de Minnie et Mary Alice Relf, de leurs vrais noms, poursuivra en justice le gouvernement. La maman avait été bernée par les services sociaux de la ville, qui lui avaient fait signer un document, pour autoriser les médecins à prescrire à ses filles un contraceptif.
La mère, appuyée par le Southern Poverty Law Center, permettra alors de mettre en lumière ces stérilisations contraintes, dont celles qui fût imposées de ses deux filles.
*

Très malveillant pays que ces Etats Unis et leur suprémacisme blanc, qui n'ont jamais cessé au cours des siècles, de faire de la politique raciste et de bafouer tous les traités qui furent signés.

Combien de programmes secrets ont-ils été dénoncé ?

Des planifications honteuses, appliquées pour faire de la discrimination raciale, pour faire de l'oppression et du chantage en toute impunité sur des peuples.
Comme en exemple à corrompre et à parquer, pour enlever toute identité à ce peuple de survivants que sont aujourd'hui les Amérindiens.

Comme en autre exemple, à vouloir contrôler et ensuite à réduire, par des moyens fallacieux et contraire à toute éthique, le nombre de naissances exclusivement dans la population pauvres des afro-américains.
Certains dirigeants tenaient des discours que toutes ces familles noires vivant dans la misère et l'insalubrité, toutes ces personnes de couleurs considérées comme inadaptées à la vie en société, étaient des assistés et en conséquence coûtaient très cher aux Etats.

Et qu'il était urgent de faire voter des lois, afin de mettre en place une politique de soutien et surtout de contrôle des naissances dès le plus jeune âge (contraception dès l'âge de 11 ans, stérilisation, etc. ), dans la population noire et la plus miséreuse.
*

Dans son roman, dans une plaidoirie d'un de ses personnages, Dolen Perkins-Valdez écrit ceci :
-« En Caroline du Nord entre 1960 et 1968, sur les mille six cent vingt stérilisations qui ont été pratiquées, soixante-trois pour cent l'ont été sur des femmes noires. »

Une ampleur sur ce désastre à méditer !
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Ce roman inspiré de faits réels traite du programme américain de la stérilisation contrainte des filles. Un programme honteux, scandaleux qui s'est surtout adressé à des familles pauvres et noires.
La stérilisation contrainte, une variante d'eugénisme, est considérée comme un crime contre l'humanité par la cour pénale internationale.

Montgomery, Alabama 1973. Civil Townsend, une infirmière fraichement diplômée, est affectée dans une clinique gouvernementale de planification familiale. Elle est issue d'une famille noire qui vivait dignement dans ces temps indignes pour la population noire. Une de ses taches consistait à assurer une éducation sexuelle à des filles mineures, à leur proposer une contraception. Elle doit s'assurer que ces fillettes ne tombent pas enceintes, que des ‘bébés' n'aient pas de bébés.
Les Williams sont l'une des premières familles à qui elle rend visite. Ils vivent misérablement dans un bidonville sordide.
Entrer chez les Williams va bouleverser sa vie et celles des 2 soeurs India et Erica âgées respectivement de 11 et 13 ans.
Les deux soeurs seront deux des plus grands amours de sa vie et deux de ses plus grands déchirements.

Dolen Perkins-Valdez nous fait découvrir un côté obscur, effrayant, de l'histoire récente des Etats-Unis.
Merci pour ce magnifique roman.

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L'histoire, basée sur des faits réels, nous emmène en Alabama en 1973. On suit Civil Townsend, une jeune infirmière fraichement diplômée, qui travaille dans un planning familial. Parmi ses patientes (des noires en grosse majorité) se trouvent Erica et India Williams, respectivement âgées de 13 et 11 ans. Civil s'inquiète sur le fait qu'elle doit administrer à chacune des fillettes, une piqure contraceptive. Ne sont –elles pas trop jeunes pour cela ? Civil va enquêter sur les pratiques de la clinique et ce qu'elle va découvrir va profondément l'inquiéter. Au risque de perdre son emploi, Civil va tout mettre en oeuvre pour empêcher certaines pratiques
Dans la même lignée que La couleur des sentiments et Alabama 1963, ce roman dévoile la façon dont les noirs étaient traités aux Etats-Unis jusque dans le milieu des années 70.
Une histoire passionnante et bien écrite / traduite, avec des personnages attachants.
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Montgomery, 1973, Civil Towsend est une infirmière fraîchement diplômée travaillant au planning familial. La jeune femme est heureuse d'avoir pour elle un métier qui a du sens, aider ses patients.
Il suffira d'une visite, de la rencontre de deux jeunes adolescents pour que son monde bascule. Pourquoi mettre sous contraception deux jeunes filles de 11 et 13 ans ?
En discutant avec d'autres collègues et en faisant des recherches, Civil met le doigt sur un engrenage bien rôdé pendant cette période aux Etats-Unis : la stérilisation forcée. de plus, l'état injecte aux femmes une contraception non validée et dangereuse pour les femmes.
Civil n'a plus qu'un but : sauver ces femmes et ces jeunes filles pour qu'aucune ne soit à nouveau victime.


Ce roman librement inspiré d'un fait réel est poignant. L'autrice nous embarque dans la vie de Civil en 2016, année où elle relate à sa fille Anne cette année 1973 et la rencontre de ces deux adolescentes, India et Erica, qui changea à jamais sa vie. Pas une année ne passe sans qu'elles repensent à elles.
Je ne connaissais pas l'histoire des stérilisations forcées aux Etats-Unis, des femmes stérilisées de force, certaines se réveillant en découvrant qu'on leur avait enlevé l'utérus, la plupart venant de minorité.
Tout au long du roman nous suivons Civil dans sa quête de justice. Elle va s'attacher, bien plus que de raisons, à ces deux fillettes mais qui peut la blâmer. le sentiment de culpabilité la tiraille et elle va tout mettre en oeuvre pour aider India, Erica, leur père et leur grand-mère à sortir peu à peu de la misère.
L'autrice parle d'autres faits, notamment du Tuskegee, et d'autres encore plus récents que je vous invite à découvrir par vous-même.

Un roman profond et percutant , signe d'espoir à lire absolument !
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Librement inspiré d'un fait-divers, Prends ma main est un roman absolument bouleversant. Comment ne pas être touché par cette histoire? Une histoire qui fait référence à l'affaire des soeurs Relf, deux très jeunes filles stérilisées à leur insu en 1973 en Alabama. Une affaire absolument scandaleuse et révoltante. A travers ce roman, l'autrice soulève de nombreuses thématiques qui découlent de cet horrible événement: la pauvreté, le racisme, l'injustice. Fort heureusement il y a de l'amour, beaucoup d'amour: ici, celui de Civil Townsend qui va se battre contre vents et marées pour donner une vie meilleure à cette famille, vivant dans le plus grand dénuement et dans l'indifférence la plus totale. le destin des soeurs Williams ( nom donné aux jeunes filles dans le roman) c'est aussi le destin de nombreuses jeunes femmes et jeunes filles à travers tout le pays. le sort réservé aux personnes pauvres, à la peau noire de surcroît est d'une cruauté insoutenable. L'intrigue est souvent dure, intenable souvent. J'ai été extrêmement en colère face à ce manque de tolérance, d'humanité dont est capable le genre humain. Mais c'est aussi la grande force de ce livre. Un livre qui s'ancre dans une réalité qui peut sembler si improbable mais qui l'est pourtant. Car, de tout temps la cruauté humaine fait loi. On ferme les yeux sur ce qui dérange, pour avoir bonne conscience. Dans ses pages résonnent les voix de toute une communauté mais aussi celle de ceux pour qui la vie est déjà bien assez dure: les immigrés, les handicapés, les pauvres...
Un roman pour le pas oublier. Pour ma part c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai refermé ce livre après lecture. Un roman addictif, intéressant et qui nourrit malgré tout.
Un roman qui permet de voir poindre l'espoir même dans mes moments les plus sombres. Une histoire qui rassemble et montre que les plus beaux combats sont ceux que l'on mène avec le coeur. J'ai eu beaucoup de tendresse pour le personnage de Civil mais aussi celui de Lou, jeune avocat "blanc" qui va venir en aide à cette famille. La famille Williams m'a également beaucoup touchée. Les soeurs sont attachantes et leur sort m'a remué les tripes. Je remercie infiniment @editionsduseuil pour l'envoi de ce bijou de la littérature. Un roman à découvrir d'urgence!
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A travers ce récit romancé j'ai découvert cette politique affreuse de stérilisation d'office de milliers de jeunes filles, jeunes femmes de milieu social pauvre et racisé aux Etats Unis
Cette histoire racontée par Civil Townsend infirmière dans une clinique de planification familiale est bien au-delà de l'histoire elle même.. elle nous parle de la considération du peuple noir et des minorités pauvres par une certaine frange de la population américaine..
Cela me donne envie de mieux connaître connaître cette époque ... bonne lecture
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