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sur 288 notes
Montgomery , Alabama, 1973 : Civil Townsend, une jeune infirmière afro-américaine est embauchée au planning familial en charge des suivis de grossesse et de la prescription de contraceptifs aux jeunes filles. Quand elle est chargée du suivi de deux adolescentes de 11 et 13 ans, elle s'interroge sur le bien fondé de ces prescriptions et sur la connaissance qu'en ont réellement les familles. Elle va aussi s'apercevoir que sa clinique ne pratique pas seulement la contraception.



Inspiré d'une histoire vraie qui a secoué l'Amérique dans les années 70, ce roman dénonce une scandaleuse politique de santé publique visant les femmes des minorités noires (et hispaniques dans d'autres états), pauvres et analphabètes. Mais c'est aussi l'histoire d'une jeune femme
qui s'attache à ces deux adolescentes et à leur famille et qui fera tout pour améliorer leur sort et leur obtenir réparation.


Vivant dans une ville, Montgomery, marquée par la personnalité et le combat de Martin Luther King et portant un prénom, Civil, choisi symboliquement par son père en souvenir du Civil Rights Act mettant légalement fin à la ségrégation aux États Unis, la jeune infirmière s'en voudra toute sa vie : «  Nous pensions faire quelque chose d'utile pour la société, mais voilà où nos prétendues bonnes actions nous avaient menés. En plein cauchemar. »



Une histoire vraie, romancée habilement par Dolen Perkins- Valdez pour toucher le lecteur et qui encourage à dénoncer et se battre contre toute forme d'injustice et de discrimination et à rester vigilant pour éviter le retour (la continuité ?) de telles pratiques.


Même si j'ai trouvé certaines pages sur le traumatisme personnel de Civil un peu répétitives, c'est une histoire prenante qui ne peut laisser indifférent.
C'est d'ailleurs ce que souhaite l'auteur dans sa note en fin de livre : « J'espère que ce roman provoquera de nouveaux débats sur la culpabilité dans une société qui juge encore que les pauvres, les Noires et les handicapées sont des femmes incapables de devenir mères. Dans un monde qui croule sous l'information au sujet de ces tragédies et de bien d'autres, je continue de croire passionnément qu'un roman (et ses lecteurs ! ) a le pouvoir de tirer la sonnette d'alarme, d'influencer les coeurs et d'impacter des vies. »
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Ce roman inspiré de faits réels traite du programme américain de la stérilisation contrainte des filles. Un programme honteux, scandaleux qui s'est surtout adressé à des familles pauvres et noires.
La stérilisation contrainte, une variante d'eugénisme, est considérée comme un crime contre l'humanité par la cour pénale internationale.

Montgomery, Alabama 1973. Civil Townsend, une infirmière fraichement diplômée, est affectée dans une clinique gouvernementale de planification familiale. Elle est issue d'une famille noire qui vivait dignement dans ces temps indignes pour la population noire. Une de ses taches consistait à assurer une éducation sexuelle à des filles mineures, à leur proposer une contraception. Elle doit s'assurer que ces fillettes ne tombent pas enceintes, que des ‘bébés' n'aient pas de bébés.
Les Williams sont l'une des premières familles à qui elle rend visite. Ils vivent misérablement dans un bidonville sordide.
Entrer chez les Williams va bouleverser sa vie et celles des 2 soeurs India et Erica âgées respectivement de 11 et 13 ans.
Les deux soeurs seront deux des plus grands amours de sa vie et deux de ses plus grands déchirements.

Dolen Perkins-Valdez nous fait découvrir un côté obscur, effrayant, de l'histoire récente des Etats-Unis.
Merci pour ce magnifique roman.

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" Ce roman est une oeuvre de fiction qui s'inspire librement de l'affaire des soeurs Relf. En juin 1973, Minnie Lee et Mary Alice Relf, deux soeurs âgées respectivement de douze et quatorze ans, ont été stérilisées à leur insu à Montgomery en Alabama par un organisme financé par des fonds publics. "
Cette note de l'auteure, placée en fin d'ouvrage, atteste de la véracité des faits relatés, même si les personnages sont fictifs.
Elle a choisi comme narratrice une jeune infirmière noire qui débutait sa carrière au Planning familial et qui avait en charge les deux petites filles à qui elle devait administrer des contraceptifs.

Non, ceci n'est pas une dystopie ! Ces pratiques visant à sélectionner le patrimoine génétique des générations futures d'une population n'appartiennent ni à la littérature de science fiction, ni au programme de l'Allemagne nazie.
Dans certains États américains, des femmes ont été victimes d'un programme d'« intérêt public » empêchant notamment les personnes « faibles d'esprit » de se reproduire. En fait, cette campagne a ciblé en priorité les Afro-Américains les plus pauvres. Des jeunes filles et des fillettes ont été stérilisées sans avoir été averties et des femmes déjà mères ont été stérilisées au cours de leur accouchement. le prétexte eugenique, prétendant qu'une femme handicapée aurait un enfant handicapé ou bien qu'elle serait incapable de s'en occuper, n'était valable que pour ménager l'opinion publique. En fait, la stérilisation concernait essentiellement les femmes noires et pauvres.

Dolen Perkins-Valdez a mené l'enquête pour son roman et s'est indignée de cette agression contre le corps des femmes.
" La stérilisation n'est pas un moyen de contraception, surtout quand on la pratique sur des mineures. Ce n'est pas la même chose que la pilule. Il s'agit fondamentalement et définitivement de supprimer la capacité à concevoir. Soyons clairs, cela s'appelle de la mutilation. "
Pire encore des enquêtes, dont l'auteure se fait l'écho, ont révélé que ces mutilations infâmes se poursuivent. Des femmes détenues dans des prisons californiennes ont été stérilisées sans leur consentement entre 2006 et 2010.
En 2020, l'organisation Amnesty International déclare avoir été informée que des hystérectomies ont été pratiquées sur des migrantes détenues dans le Centre de détention du comté d'Irwin en Géorgie. Ces interventions ont été pratiquées en profitant du désarroi de ces femmes et du fait qu'elles ne comprenaient pas la langue.

Si la plume de l'auteure est plutôt plate et monocorde, il faut certainement saluer la qualité du témoignage qui vaut comme sonnette d'alarme. Au-delà de l'indignation pour les crimes du passé, il est important de mesurer comment cet eugenisme institutionnel peut se remettre en marche au nom de la lutte contre la pauvreté ou pourquoi pas pour gérer le flux des réfugiés climatiques.
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Les stérilisations forcées des jeunes filles noires aux Etats-Unis entre les années 1910 et 1980 : un sujet dont je n'avais jamais entendu parler.
Et pour cause, il reste le tabou ultime d'une société raciste, eugéniste et misogyne. le parangon de ce que l'Humanité peut faire en matière d'atrocité.

C'est de ce sujet que s'est emparée Dolen Perkins-Valdez, bouleversée par les images des soeurs Relf, stérilisées sans leur consentement en 1973 en Alabama.
Et c'est de cette histoire, et après d'immenses recherches sur ce qui est devenu l'un des scandales les plus dramatiques que comptent les Etats-Unis, que l'autrice s'est inspirée pour édifier son premier roman traduit en français, Prends ma main.

Si j'ai été bouleversée par la réalité ignoble que furent ces stérilisations forcées de très jeunes filles pauvres, noires, jugées inaptes, avant même leurs dix ans, à porter la vie, j'avoue émettre quelques réserves quant au roman qui la porte.
Je suis évidemment reconnaissante à Dolen Perkins-Valdez d'avoir mis ce sujet sur la table, de l'avoir fait connaître avec tant de soin, de précision et de minutie. Mais malgré ces qualités, je suis restée tout à fait étrangère à la narration. J'ai trouvé le texte trop littéral, trop descriptif en un sens, scolaire et assez peu « littéraire ». Et je me suis beaucoup ennuyée. Et ne parvenant pas à m'attacher à Civil, que je trouvais fausse et toujours « à côté », j'ai vécu chaque avancée dans le récit comme une étape de plus, laborieuse et lasse, jusqu'à la fin.
Si bien que j'avoue n'avoir pas lu les nonante dernières pages.

Une déception littéraire, donc, pour ma part, donnant néanmoins corps à un sujet aussi glaçant qu'édifiant.
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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L'histoire, basée sur des faits réels, nous emmène en Alabama en 1973. On suit Civil Townsend, une jeune infirmière fraichement diplômée, qui travaille dans un planning familial. Parmi ses patientes (des noires en grosse majorité) se trouvent Erica et India Williams, respectivement âgées de 13 et 11 ans. Civil s'inquiète sur le fait qu'elle doit administrer à chacune des fillettes, une piqure contraceptive. Ne sont –elles pas trop jeunes pour cela ? Civil va enquêter sur les pratiques de la clinique et ce qu'elle va découvrir va profondément l'inquiéter. Au risque de perdre son emploi, Civil va tout mettre en oeuvre pour empêcher certaines pratiques
Dans la même lignée que La couleur des sentiments et Alabama 1963, ce roman dévoile la façon dont les noirs étaient traités aux Etats-Unis jusque dans le milieu des années 70.
Une histoire passionnante et bien écrite / traduite, avec des personnages attachants.
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C'est un roman qui nous prend par la main et qui nous emmène à Montgomery, Alabama, dans un passé pas si lointain, en 1973, suivre la tragédie de 2 soeurs mineures, India et Erica, stérilisées de force, dans l'enfer pavé de bonnes intentions d'une politique sociale désastreuse, raciste et post ségrégationniste.
Il est plus juste de dire que c'est Civil, toute jeune infirmière du planning familial au prénom prédestiné, qui nous prend par la main et nous entraine dans ses doutes, ses silences, sa culpabilité, ses questionnements philosophiques, éthiques et de société :
- Est-ce qu'on finit "toujours par payer à vouloir aider les autres ?"
- "Parfois on voulait tellement bien faire qu'on en arrivait à oublier que les personnes dont on s'occupe avaient leurs propres vies."
L'écriture est empathique, féministe, précise, quelquefois chirurgicale, quelquefois délicate et suit la respiration des personnages.

Je remercie les éditions du Seuil et Masse Critique Babelio pour l'envoi de ce livre que je n'oublierai pas, me semble-t-il.
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Quand aider, devient-il contrôler ? Quand l'amour devient-il étouffant ? Quand le zèle devient-il de l'ingérence ? Comment faire ce que l'on sait faire le mieux sans dépasser les limites ?
Civil Townsend, une infirmière de 23 ans dans l'Alabama de Montgomery en 1973, doit répondre à ces questions. Travaillant pour une clinique de planning familial financée par le gouvernement fédéral, Civil est l'une des nombreuses infirmières chargées d'administrer des injections de Depo-Provera (injection contraceptive) aux jeunes patientes. La famille Williams est son premier cas. Ils vivent dans une cabane qui n'est guère plus qu'une hutte sur la propriété d'un fermier, Mace, le père, Mme Williams, sa mère, et deux filles, Erica et India. Civil fait son travail, mais après avoir administré les piqûres, elle apprend que ni India, onze ans, ni Erika, treize ans, n'ont eu leurs premières règles. En fait, aucune des deux filles n'a encore embrassé un garçon. Alors pourquoi reçoivent-elles des piqûres contraceptives ? Elle apprend également que l'on s'interroge sur l'innocuité de ces injections, qui se sont révélées cancérigènes chez les animaux de laboratoire. Elle commence à chercher ce qui pourrait être fait à ce sujet.

Civil fait tout ce qu'elle peut pour aider la famille, lui procure un logement décent, une scolarité pour les filles. . L'histoire traite en fin de compte de l'horreur de la stérilisation forcée des Noirs pauvres et d'autres classes jugées inaptes à la reproduction. Vous apprendrez beaucoup sur un crime contre l'humanité perpétré par leur propre gouvernement, et sur l'histoire de la lutte contre cette injustice.

Ce n'est pas seulement une histoire qui m'a éclairée, étonnée, instruite, mais une histoire qui m'a émue, me faisant pleurer en pensant à ces jeunes filles et femmes. S'inspirer d'événements réels et dresser un portrait de l'époque et du lieu ainsi que de l'impact émotionnel et psychologique sur la vie des gens est pour moi la marque d'une bonne fiction historique. Dans sa note, l'autrice indique que ce roman est basé sur des événements et des personnes réelles, ce qui le rend d'autant plus significatif. C'est triste, effrayant et exaspérant de voir à quel point cet excès de pouvoir est encore d'actualité aujourd'hui. À lire !

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I have a dream
L'auteur s'inspire librement de l'histoire des soeurs Relf, Mary Alice (quatorze ans) et Minnie Lee (douze ans).
Menphis 2016, Civil a 67 ans, célibataire une fille adoptive qui va prendre son envol. Quarante-trois ans après les faits il est temps pour Civil d'alléger son fardeau.
Civil est noire mais issue d'une communauté aisée, père médecin, mère artiste-peintre, elle n'a pas choisi médecine mais infirmière pour être au plus près d'une population à aider. Elle prend ses fonctions au planning familiale dans les années 1970.
La première famille qui lui est attribuée dans sa patientèle c'est la famille Williams, Érica (13 ans) et India (11 ans), elles vivent avec leur père Mace et leur grand-mère. Leur mère est décédée et la famille vivote dans une masure, Mace est exploité par le propriétaire terrien du coin.
Le suivi que doit effectuer Civil auprès des deux fillettes est un suivi contraceptif, qui consiste à une injection tous les trimestres. Civil découvre que la plus jeune reçoit des injections alors qu'elle n'est pas encore réglée. Et que le produit qu'elle doit leur injecter est en cours d'essai donc non encore homologué.
Elle s'interroge très vite et effectue des recherches, s'attache à cette famille et veut lui venir en aide.
Ce qu'elle fera et qui fera dire à Mace que comme les blancs et veut résoudre les problèmes des noirs.
La ségrégation a pris fin dix ans plus tôt, mais les gens bien inspirés trouvent toujours moyen d'arriver à leurs fins : l'objectif ici est de mettre fin à la procréation des noirs en les stérilisant de force, la majorité ne sachant ni lire ni écrire, signe d'une croix. L' eugénisme nazi n'est pas mort.
Très vite le cas de ces deux soeurs montre que les faits ne sont pas circonscrit à l'Alabama mais s'étend à l'ensemble des États-Unis.
Les dégâts sont considérables.
Pour les victimes indéniablement mais aussi sur la vie de Civil, même si elle est mieux lotie, les cicatrices seront indélébiles.
J'ai aimé l'histoire car je crois qu'il faut revenir sans cesse sur ces actes pour se rappeler le danger de ces pratiques de domination et de barbarie.
Mais l'ensemble m'a semblé bavard et la construction en allers-retours apporte parfois de la confusion sur l'interlocuteur auquel s'adresse Civil.
Une lecture qui reste cependant indispensable et nous montre combien il faut rester vigilent.
Je remercie Babelio et les éditions du Seuil pour cette lecture privilégiée.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/01/31/prends-ma-main/


Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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Montgomery, 1973, Civil Towsend est une infirmière fraîchement diplômée travaillant au planning familial. La jeune femme est heureuse d'avoir pour elle un métier qui a du sens, aider ses patients.
Il suffira d'une visite, de la rencontre de deux jeunes adolescents pour que son monde bascule. Pourquoi mettre sous contraception deux jeunes filles de 11 et 13 ans ?
En discutant avec d'autres collègues et en faisant des recherches, Civil met le doigt sur un engrenage bien rôdé pendant cette période aux Etats-Unis : la stérilisation forcée. de plus, l'état injecte aux femmes une contraception non validée et dangereuse pour les femmes.
Civil n'a plus qu'un but : sauver ces femmes et ces jeunes filles pour qu'aucune ne soit à nouveau victime.


Ce roman librement inspiré d'un fait réel est poignant. L'autrice nous embarque dans la vie de Civil en 2016, année où elle relate à sa fille Anne cette année 1973 et la rencontre de ces deux adolescentes, India et Erica, qui changea à jamais sa vie. Pas une année ne passe sans qu'elles repensent à elles.
Je ne connaissais pas l'histoire des stérilisations forcées aux Etats-Unis, des femmes stérilisées de force, certaines se réveillant en découvrant qu'on leur avait enlevé l'utérus, la plupart venant de minorité.
Tout au long du roman nous suivons Civil dans sa quête de justice. Elle va s'attacher, bien plus que de raisons, à ces deux fillettes mais qui peut la blâmer. le sentiment de culpabilité la tiraille et elle va tout mettre en oeuvre pour aider India, Erica, leur père et leur grand-mère à sortir peu à peu de la misère.
L'autrice parle d'autres faits, notamment du Tuskegee, et d'autres encore plus récents que je vous invite à découvrir par vous-même.

Un roman profond et percutant , signe d'espoir à lire absolument !
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Un roman historique bouleversant, basé sur des faits réels.

Dans les états du Sud des États-Unis, la ségrégation était très forte, et même après l'abolition de l'esclavage, le racisme était fort présent. En 1973, Civil, une jeune femme afro-américaine, vient d'obtenir son diplôme d'infirmière et est embauchée dans une clinique de planification familiale. le nouveau dossier sur lequel elle doit travailler est celui de deux jeunes fillettes noires, âgées de 11 et 14 ans qui doivent recevoir une injection de contraceptif. La famille de ces deux filles vit dans la misère. Si au début elle réalise les tâches pour lesquelles elle est assignée, elle devient de plus en plus réticente à faire son travail et va tout faire pour aider la famille d'Erica et India à sortir de la misère.

L'auteure aborde avec ce roman un scandale médical qui a eu lieu aux États-Unis : des femmes ont été stérilisées sans leur consentement. Ces femmes sont pour la plupart analphabètes et ne comprennent pas ce qu'il va leur arriver, certaines sont même mineures. On ne peut pas rester indifférent face à ce que certaines personnes font en se croyant supérieurs à d'autres. J'ai été révoltée à la lecture de certains passages, tant les comportements des Blancs sont inadmissibles.

J'ai beaucoup aimé Civil, cette femme dévouée, prête à se mettre à dos ses proches pour une cause juste. En effet, elle a été horrifiée d'apprendre qu'Erica et India ont subi une opération de stérilisation à leur insu, et décide de se battre pour obtenir justice pour elles. On suit son combat jusqu'au bout, et ce qui était une affaire locale, devient nationale car avec l'avocat qui s'occupe de les défendre, ils se rendent compte que beaucoup de femmes ont subi ce genre d'opérations dans d'autres états.

J'ai aimé la note de l'auteure à la fin, qui permet de comprendre quels sont les faits qui se sont passés à l'époque et les points sur lesquels elle s'est permise de prendre quelques libertés. Je ne connaissais rien de ces affaires avant cette lecture, ce fut donc un moment enrichissant.

C'est une lecture marquante et pleine d'émotions que je vous conseille si vous aimez les romans historique et que le thème de la ségrégation vous intéresse.
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