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Nous sommes à Detroit, en 2013, dans le quartier du Brewster Douglass Project, ce complexe de logements sociaux construit à partir de 1935 sur l'impulsion de la première dame Eleanor Roosevelt, puis progressivement abandonné et détruit après que la criminalité y explosa dans les années soixante et soixante-dix. Retrouvé parmi les ruines des bâtiments restants, un jeune homme abattu par balles vient de rejoindre à la morgue la cohorte des victimes de mort violente qui attendent leur identification. Parmi les enquêteurs, Ira, né et grandi ici, se remémore l'histoire des lieux et de la ville : une longue descente aux enfers commencée soixante ans plus tôt…


Qu'elle m'a été difficile à lire, cette sombre épopée d'un quartier marqué jusqu'à l'implosion par la pauvreté, le racisme et la violence, au point de devenir « Un trou où l'humanité s'est dissoute, où l'on ne tue pas sur ordre, pour sauver ou gagner sa vie, mais pour rien, par désoeuvrement », « un puits sans fond » d'où a disparu toute lumière, où la vie n'a plus aucune valeur, et où l'on se défait définitivement, comme Ira, de l'idée « qu'il n'est personne de complètement, de radicalement mauvais ». A travers Ira, l'on s'interroge : comment en est-on arrivé là ?


C'est avec une rigueur toute journalistique et en se fondant sur une solide documentation que l'auteur nous fait remonter le temps jusqu'aux années vingt, au boom de l'industrie automobile et à l'afflux massif de familles noires venues du sud américain. le quartier est pauvre, mais il reste longtemps un centre emblématique de la culture noire à Detroit, avec sa multitude de clubs de musique qui verront éclore de grands noms, comme Les Supremes, Diana Ross, Stevie Wonder… Dans le cadre de son programme de relance consécutif à la Grande Dépression, le gouvernement de Roosevelt y finance le premier ensemble de logements sociaux pour afros-américains, dans un pays profondément marqué par la ségrégation raciale. Mais les années cinquante voient la ville amorcer son inexorable déclin, accéléré par les crises successives. Peu à peu vidée de la moitié de sa population, criblée de dettes, Detroit est déclarée en faillite en 2013. Avec des quartiers entiers en ruines, un chômage et une criminalité record, elle est alors devenue la ville la plus dangereuse des Etats-Unis.


Fouillé, précis, ce livre est un excellent documentaire historique. Il n'est toutefois pas toujours aisé à suivre, tant on se perd dans les incessants sauts de la narration entre les époques et les générations, dans un chassé-croisé de protagonistes auxquels il est bien difficile de s'attacher. L'émotion est pourtant à fleur de pages, notamment lorsque le récit se fait hommage à ce jeune graffeur français connu sous le pseudonyme Zoo Project, retrouvé mort dès le début du récit. Mais elle reste trop fugitive, dans un texte avant tout factuel qui peine à s'incarner en personnages de chair et d'os. A la fois souvent en mal de repères et rebuté par cette sorte d'aridité romanesque, le lecteur passe par des moments de lassitude et trouve le temps long.


Au final, c'est donc plus l'énorme travail de la journaliste sur ce sujet d'envergure, que le souffle de la romancière qui rend cet ouvrage remarquable. Une découverte intéressante, faute d'être tout à fait distrayante.

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Tout est centré sur un quartier maudit de Detroit, une ville à l'histoire cahoteuse, qui subit de plein fouet les soubresauts de l'histoire, de la construction médiatisée, revendiquée par Mme Roosevelt, au démantèlement sans état d'âme dans les années 60. Les prétextes sont faciles, modernisation, nécessité de créer des voies de communication, gentrification ….

En filigrane, l'histoire d'une ville martyre, victime d'une catastrophe économique, emportant dans son torrent les hommes et femmes qui y avaient un instant posé leurs valises.

Et c'est au coeur de ce terreau instable, sans cesse bousculé par les mouvements sociaux, les violences comme mode de vie, que surgissent des graines de pépites qui feront la célébrité de la fameuse Motown.

A partir d'une enquête de Sarah, médecin légiste, fil rouge du roman, les voix se croisent et alimentent l'histoire, la petite et la grande, des années 20 à nos jours, à travers les regards de la communauté ballotée au gré des décisions politiques et économiques, entre solidarité et violence, du sordide au sublime.

Histoire romancée passionnante qui met en lumière la force et la détermination de ces américains méprisés, subissant sans droit de réponse les caprices de dirigeants déconnectés de la réalité.
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Detroit, grandeur et décadence

En retraçant, de sa construction à sa démolition, la vie d'un quartier de Detroit, Judith Perrignon nous offre bien davantage qu'une tranche de vie américaine. Ici, le capitalisme triomphant se double d'une violence économique, les rêves d'émancipation se heurtent au racisme.

«Peut-être que cette ville n'est plus qu'une vieille histoire, un roman américain démodé, et je suis dedans, prêt à être écrasé quand on refermera. CLAC!» Nous sommes le 8 août 2013, le jour où les autorités lancent les travaux de démolition du Brewster Project, quartier emblématique de Detroit où ne logent plus que des animaux qui ont trouvé refuge dans les ruines. Quelquefois, les aigles sont dérangés par des intrus venus leur livrer un cadavre, comme celui de ce «Frat Boy», à qui la police essaie de donner une identité. Ira a grandi là, est devenu flic, et peut aujourd'hui raconter la ville de l'automobile, sa grandeur et sa décadence, jusqu'à la bankruptcy, la faillite.
Une histoire qui commence le 9 septembre 1935, lorsque Joséphine Gomon débarque du train présidentiel avec Eleanor Roosevelt. L'épouse du président et la responsable des constructions viennent annoncer le remplacement des taudis par un ensemble d'immeubles en dur, un projet destiné à concrétiser la promesse du président d'offrir un toit à tous, peu importe la couleur de peau.
C'est là que les ouvriers des usines automobiles vont pouvoir emménager avec leurs familles, c'est là que des générations vont pouvoir rêver à un avenir meilleur. C'est aussi là que, au début des années 1960, des talents musicaux vont éclore: The Miracles, Martha and the Vandellas, The Marvelettes, Mary Wells, The Contours, Marvin Gaye, The Supremes. Tous ou presque signeront dans l'usine à tubes qu'est la Motown de Berry Gordy. Un petit prodige aveugle attend son tour, Stevie Wonder. Au comptoir d'un Coney Island Patty Smith rencontre Fred Smith... Mais c'est sans aucun doute l'histoire de Diana Ross qui symbolise au mieux le drame de Détroit. Dès que la réussite pointe le bout du nez, on renie ses origines et ses amies Florence Ballard, Betty McGlown-Travis _ avec lesquelles elle avait formé son premier groupe, The Primettes et Mary Wilson ou encore Betty Travis, on efface autant que faire ses peut ses racines.
Ira connaît mieux que personne ce vieil eldorado. Il va être le témoin de l'histoire de ce quartier, va le voir se transformer au fil des ans et se dégrader «comme dans chaque rue de cette ville pleine d'ombres et de fantômes qui s'agitent sur les trottoirs aujourd'hui défoncés du passé».
Avec sa collègue Sarah, spécialisée dans la reconnaissance des corps, il va tenter de retrouver qui est ce Frat Boy et qui sont ses assassins. Une enquête que l'on peut voir comme un symbole que Judith Perrignon, en journaliste talentueuse, a pris soin de solidement documenter. Les remerciements à la fin du roman à Ira Todd et Sarah Krebs, membres de la police de Detroit, venant confirmer son travail très minutieux qui a sans doute commencé avec la lecture d'un fait divers relatant la mort du graffeur français connu sous le nom de Zoo Project.
Roman sur les rêves et les espoirs, Là où nous dansions est d'abord le roman de la violence économique, d'un combat inégal qui, à l'image des bulldozers qui ont rasé le Brewster Project, entend faire sombrer dans l'oubli des milliers d'âmes.

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La découverte d'un jeune homme, mort dans un improbable quartier de la ville de Détroit est le fil rouge qui raconte sur plusieurs décennies cette ville qui fut l'exemple du rêve américain et sa déchéance.
En 1935 , Eleanor Roosevelt vient à Détroit et annonce la construction du Brewster Project, une ville dans la ville où seront logés les ouvriers noirs de Ford et Chrysler.C'est de là que naîtront les futures vedettes de la Motown(diana Ross, les Supremes par ex )
Le temps passe , la crise économique, la drogue, la violence, l'appétit des promoteurs, ce quartier est rasé en 2013.
J.Perrignon remonte le temps, raconte des moments de vie,les souvenirs des uns et des autres , le tout avec beaucoup d'empathie pour Détroit et ses habitants qui ont vécu une vraie descente aux enfers. La ville s'est relevée depuis, mais la violence y est endémique.
Un bien beau roman.
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«  Une arnaque . La ville ne se laisse pas résumer , elle n'offre aucune ligne d'horizon, elle est trop décousue , faite de creux hantés et de pleins inhabités .Détroit : Septembre 2013 » ..
«  On a appris à ne plus être des esclaves et on a été punis pour ça » …
Archie Afro - Américain ….
Quelques extraits significatifs …
Misères , méandres d'une vie , Détroit , espoir , grandeur et décadence , ville déclarée en faillite en 2013 : quartiers en ruines , chômage, criminalité au plus haut , elle est devenue la ville la plus dangereuse des États - Unis .
Cité en pleine déréliction , elle était pourtant dotée d'un énergie intellectuelle et créatrice …..fière et musicale ….

La découverte d'un jeune homme , un Streat Artist , en 2013, mort dans un quartier improbable de la ville de Détroit un corps de plus—— sert incontestablement de fil rouge à l'auteure , journaliste et romancière .
Elle conte d'une façon remarquable, fouillée , précise , l'histoire de cette cité , sur plusieurs décennies : elle fut autrefois , celle du rêve américain à partir de 1935 , où la première dame E. R vient et annonce la création d'un complexe , une ville dans la ville où seront logés les ouvriers noirs de Ford et Chrysler.
C'est de là que naîtront les vedettes de la Motorn et les Suprêmes : Diane , Flo et Mary, puis progressivement abandonné et détruit après que la criminalité y explosa durant les années 60 et 70..
Plus un documentaire qu'un roman , l'auteure mêle les voix , très n'ombreuses , les époques , disparates , les souvenirs des uns et des autres .
Avec infiniment d'empathie et de savoir faire , elle enquête sur cette cité américaine, nous immerge au coeur de la capitale économique du Michigan en pleine déréliction : quartiers en ruines, rongés par la corruption , la ville et sa vieille arrogance , les gangs , la grandeur et les ambitions démesurées , une ville tentaculaire , autrefois marquée , ravagée par la drogue , les cahots de l'histoire , le racisme ' la violence économique , une très longue descente aux enfers pour les habitants .
Parmi les enquêteurs , Ira , flic , né et grandi ici , se remémore l'histoire de ce quartier , marqué jusqu'à l'implosion par la pauvreté et le racisme déjà évoqué plus haut , le chômage et l'abandon de ses habitants , le démantèlement de la ville l'avidité incroyable et mortifère des promoteurs : Packard a fermé en @958 .
Même les mots d'une première dame , on les a oubliés .
La gare monumentale est fermée depuis plus de vingt ans , un bâtiment fantôme .
L'histoire triste et sombre dans les couloirs défoncés du passé .
«  Un trou où l'humanité s'est dissoute , où l'on ne tue pas pour sauver ou gagner sa vie ,mais pour rien ,par désoeuvrement .
«  Une ville où s'effritent de vieilles réclames » .
Partant d'un fait divers réel, l'auteure compose un roman choral dense sur la déliquescence d'une ville martyre , victime d'une catastrophe économique sans fin , emportant tout sur son passage .
L'émotion est là , malgré la multiplicité des personnages , des époques et des regards .
Passionnant , émouvant , riche , instructif , dense , intéressant de bout en bout grâce à un gros travail de documentation .
J'avais lu en 2015 «  Victor Hugo vient de mourir …
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Détroit est l'héroïne de ce roman choral, son ombre se découpant dans le brouillard âcre de la fumée des usines, derrière les silhouettes sombres, noires, des protagonistes. Judith Perrignon alterne présent et passé, construit l'histoire de ses personnages en racontant leur enfance, et à travers elle, la naissance, l'existence et la mort du Brewtser Project, ensemble de barres d'immeubles où presque tous ont vécu. La musique pulse en eux, oncle, mère, fille et petit-fils, amie blanche, et emmène le lecteur plus profond dans cette ville fantôme où des spectres errent encore, privés d'amour parce que de notes (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/04/23/la-ou-nous-dansions-judith-perrignon/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Ira, policier, contemple les ruines d'un vieil immeubles dans lequel il a passé son enfance. Les souvenirs reviennent.
Après la guerre, ces grands ensembles avaient été construits pour y accueillir les familles défavorisées, avec l'appui d'Eleanor Roosevelt.
A travers les souvenirs d'Ira, reviennent les jeunes années lorsque des talents tels que ceux des Supremes, de Stevie Wonder, bouleversèrent les USA.
C'est toute l'histoire de Detroit que revisite ici Judith Perrignon, la violence, le racisme, la musique, les crimes...
C'est un livre puissant , un hommage aux disparus, aux oubliés. Mais j'ai parfois perdu le fil, confondu les époques, même si je ne peux que reconnaître le talent de l'auteur!
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« Qui va chanter une ballade pour Detroit ? Qui va chanter comment et pourquoi elle se meurt ? » A un moment, l'auteure fait penser cela à un de ses personnages et en lisant ces mots, je me suis dit : ce roman, c'est ça. Judith Perrignon l'a écrite pour nous, cette ballade pour Detroit. Ce roman fait mouche. Là où nous dansions est passionnant et émouvant. J'ai énormément appris en le lisant. On grince des dents et on chante sur les tubes de la Motown.

Detroit, cette gigantesque ville industrielle qui m'a fait penser à l'Isengard quand Saroumane y détruit tous les arbres pour armer ses Orques. Brûle ! Brûle ! Froid dans le dos. Detroit, où beaucoup d'Afro-américains se sont installés, quittant le sud pour travailler dans les usines de l'industrie automobile, Ford, Chrysler. Enfants et petits-enfants d'esclaves, pour qui le chant c'est la liberté, que personne ne peut te prendre, ni maître ni patron ni bailleur. Detroit, qui a vu naître la Motown et tous ces artistes célèbres. Stevie Wonder, Marvin Gaye, Diana Ross, Flo Ballard et Mary Wilson, devenues plus tard Les Supremes. Trois jeunes filles ayant grandi dans le Brewster Project, un ensemble de logements sociaux tout confort construits à partir de 1938 pour les Afro-Américains, une construction parrainée par Eleanor Roosevelt.

Le Brewster Project, fil rouge que Judith Perrignon a choisi pour nous raconter Detroit. Nous sommes en 2013 et le corps d'un jeune homme vient d'y être retrouvé, assassiné. Sarah et Ira sont flics et amis. Elle est blanche et travaille dans une unité de biométrie et identification, Ira est noir et a à son actif le meilleur taux de réussite dans les interrogatoires au niveau fédéral du pays. Là où nous dansions est un roman choral, où l'auteure entrelace et recoupe les vies et les époques, pour faire naître devant nous une image vivante, humaine et sans doute très juste de ce que fut Detroit, de ce qu'elle est devenue, pourquoi et par qui. La corruption du pouvoir, le racisme, une communauté sacrifiée à l'autel du capitalisme. Comment le quartier du Brewster Project a été jeté aux orties par la construction d'une autoroute en son sein, détruisant Hastings Street son artère palpitante de boutiques et de cabarets, foulant aux pieds le travail et les espoirs de toute une génération, et noyant les rêves des suivantes. Tous ceux qui ont alors perdu leur travail et leurs projets n'ont plus eu d'autre choix que de s'embaucher dans les usines et ce travail éprouvant, déshumanisant et dangereux a été le début d'une aliénation qui va déboucher sur la violence, l'alcool et la mort de toutes les illusions.

Mais je m'emporte et je brûle les étapes. Ira est issu du Brewter Project. Il y a grandi, comme sa mère Geraldine et son oncle Archie avant lui, lorsque sa grand-mère Roselle s'y est installée à la mort de son mari. En 1935, Geraldine alors petit-fille a dansé devant Eleanor Roosevelt venue célébrer le lancement du Brewster Project. Mary Wilson, pas encore des Supremes, était sa voisine. Mais ce qui fut à l'origine une révolution, des logements pour les noirs avec l'eau courante et tout le confort, s'est vite décrépi et a fini par se refermer sur eux comme une nasse lorsque Hastings Street a été détruite et tous leurs rêves avec eux. Les flics ont revendu un peu de drogue par-ci par-là et hop, le tour a été joué : le Brewster Project a mal tourné. Et en 2013, alors qu'il ne reste plus qu'une tour ou deux encore debout dans les ruines avant démolition, un jeune homme y a été assassiné. Qui était-il ?

Judith Perrignon nous raconte, avec les voix de tous ces gens, entre les années trente, les années soixante et maintenant, tout ce qu'ils ont vécu, ce à quoi ils ont cru, le chemin de leurs vies. Les tenants et les aboutissants économiques et politiques. Des blancs, des noirs, des êtres humains avant tout, pris au piège et pourtant attachés à cette ville extraordinaire que fut Detroit. le lieu de tous les possibles, vibrant d'énergie et de passions.

Cette histoire percutante et sensible est magnifiée par la plume de Judith Perrignon, aussi habile que belle, dans le reportage comme dans la fiction. Vous n'avez plus le choix : lisez Là où nous dansions.

PS : On m'a soufflé dans l'oreillette que Les faibles et les forts de la même auteure était à découvrir, je n'y manquerai pas !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Grandeur et décadence de la ville de Détroit évoquée alternativement sur 3 périodes:1935, 1960 et 2013. En 1935, Eleonor Roosevelt inaugure le « Brewster Douglass Project », ensemble immobilier qui pourra abriter les ouvriers des usines automobiles. Dans les années 1960, la prospérité économique bat son plein ainsi que l'éclosion de talents musicaux, mais l'entretien des immeubles est mal fait, les cadres désertent la ville et se font construire des voies rapides urbaines qui altèrent le cadre vie de ceux qui restent…2013, c'est la destruction du « Brewster Douglass Project », la fermeture des usines… le tout est incarné par la vie de familles qu'on suit avec un peu de mal sur ces trois périodes en sautant de l'une à l'autre et en perdant le fil. Racisme, pauvreté, drogue, criminalité accompagnent croissance et décroissance de cette cité symbole des ravages du capitalisme débridé des EU.
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J'avais beaucoup apprécié "L'insoumis", portrait de Mohamed Ali. Mais là, je reste sur ma faim. Il y a beaucoup trop d'éléments fictionnels selon moi qui nuisent à la trame du récit car ils éloignent du vrai sujet. Par ailleurs, je regrette qu'il n'y a ait pas de commencement de réflexion sur le pourquoi les HLM neufs donnés à des gens pauvres finissent dégradés.
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