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4,39

sur 15543 notes
Quel ennui! Quel ramassis de clichés et de poncifs! Dès l'abord, je n'ai pu croire à cette Violette altruiste en dépit d'avoir été malmenée dès sa naissance. J'ai continué cependant la lecture en oubliant cette invraisemblance de caractère qui n'est pas essentielle à la suite; mais tous les personnages étaient à l'avenant, c'est-à-dire taillés à la serpe, sans aucune finesse ni nuance dans l'analyse psychologique, réagissant contre toute logique (je ne parle pas ici de celle de la raison mais des raisons que la raison ne connaît pas)…
De plus, même si je reconnais quelques trouvailles dans les images, l'écriture m'a paru banale; les citations, en exergue des chapitres, sans rapport avec leur contenu. Et que dire de l'intrigue? de la construction? La première m'a semblé plaquée sur le fond de quotidien plutôt insipide pour mettre un peu de piquant dans la lecture et, si le dénouement est plutôt inattendu, il m'a semblé très peu vraisemblable. Quant à la construction, elle est bancale: résolument moderne peut-être par ses alternances de points de vue et flashbacks qui mélangent la lectrice peu assidue que j'ai été (la multiplicité des personnages a contribué à cette impression de ne plus savoir où j'en étais); mais sans que ce procédé me semble nécessaire (sauf peut-être pour qu'on sente moins les longueurs inutiles). Tout ça m'a donné l'impression d'une recette d'écriture, d'un canevas sur lequel l'autrice a placé ses propres matières, ses couleurs sans prendre assez de recul pour voir que le tableau d'ensemble manquait de sujet et d'harmonie.
Bref, je ne m'explique pas l'engouement pour ce roman de gare et ne le recommanderais à personne de mon entourage…. Il ne m'en reste qu'un immense sentiment de déception pour une autrice apparemment à la mode mais qui, à mon avis, ne restera pas dans les annales.
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Elle a été garde-barrière, maintenant elle est garde-cimetière. Dans des cahiers classés par année, elle note tout ce qui concerne chaque enterrement... les dates, les personnes présentes, la tenue d'un discours, le temps qu'il faisait.

Là, je trouve le personnage et le lieu originaux... avec une petite pointe d'humour grinçant et de l'émotion... cette lecture démarre bien !

Elle nous conte d'un ton un peu détaché, qui elle est : née sous X, placée ici ou là, pas toujours au mieux, puis sa rencontre avec son mari dont on ne sait pas où il est.
Le récit se déroule... interrompue par des enterrements. Les personnages se distinguent un peu mieux... parés d'épitaphes.
Violette (oui ! le "elle" s'appelle Violette) a eu bien des malheurs dans sa vie... lesquels ?

Attendez ! On ne le sait pas encore, et puis de toute façon, je ne vous le dirai pas !
La lecture arrêtée un instant, je n'ai qu'une hâte... la reprendre !

On commence à en savoir plus... pour le mari, pour le grand malheur... pourtant tout n'est pas totalement dévoilé.

Mais j'ai ma petite idée...

À partir de cet instant, ça se traîne un peu en longueur, ça tourne autour du pot ! On revient aux amours d'un couple du passé alors que je voudrais reprendre le cours de l'histoire principale.
Maintenant, les pages se tournent moins vite. Tiens, quand même une surprise !

Voilà, j'ai adoré les trois quart du bouquin et puis sur la fin,
Valérie Perrin m'a un peu perdue... ou alors, c'est dû au confinement, j'ai continuellement l'impression de perdre mon temps.
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Au titre et à la couverture, j'ai cru que c'était un roman à l'eau de rose, mais la lecture de critiques sur Babelio m'a fait changer d'avis. Effectivement, plein de choses qui peuvent apporter des questionnements et/ou des réponses sur la vie. Violette Toussaint est gardienne de cimetière, pas très engageant, n'est-ce pas ? Mais j'ajoute qu'il y a de belles histoires d'amours et de désamours, de deuil, de solidarité, nature, poésie, liberté, tendresse, humour. Le tout avec de belles citations au début des chapitres. Une histoire bien menée pour un personnage très attachant. On aimerait, dans chaque cimetière, trouver une telle personne.
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C'est toute une vie sociale qui fleurit autour d'un cimetière, des histoires sentimentales d'hommes bien sûr, mais aussi de dames qui repèrent les hommes seuls qui arrosent les fleurs de leur défunte.
Quant à la plaque funéraire : “A mon amour pour l'éternité” déposée par un amant sur l'amante, elle a été remisée par une famille outragée.

Sur un thème somme toute restreint (la mort), dans un lieu clos (un cimetière et sa maison de gardien), Valérie Perrin anime une part de notre société, son quotidien prosaïque et sublime, qu'elle sait faire chanter.

Elle jongle avec les flash-back qui découpent sa narration et permettent de découvrir progressivement des pans de vie qui se croisent.
Elle prend son temps pour laisser Violette raconter sa vie, qu'elle illustre de manière si vivante qu'elle file avec douceur.
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Un pur produit marketing et ça marche
J'avais un à priori plutôt défavorable.
Valérie Perrin , compagne de Claude Lellouch, a certainement reçu tous les bons conseils pour écrire ce roman et aussi quelques facilités logistiques que n'ont pas d'autres écrivaines plus jeunes
L'histoire de Violette avait pourtant bien commencé
Un personnage garde cimetière, qui me faisait un peu penser à la concierge de Muriel Barbery dans L' élégance du Hérisson que j'avais beaucoup aimé
Ici, on part pour 500 pages, ce qui est assez prétentieux avec un contenu aussi léger
Très vite , la lecture est devenue fastidieuse.Violette est vraiment un personnage sympathique mais cela ne suffit pas
Trop de longueurs , de répétitions dans un style très banal
Une sorte de feel good ( notion pejorative) à la Musso, Levy, Legardinier et les autres du top 10 abonnés aux fameuses «  meilleures ventes »
Un livre qui ne m'aura apporté aucune émotion et que j'aurai oublié demain
Sans rancune pour les milliers de fans de Valérie Perrin
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J'ai tendance à me méfier des livres incontournables, des page-turner au succès quasi unanime. Pourtant, là, exceptionnellement, j'ai eu envie de Changer l'eau des fleurs et de me plonger dans ce roman au titre inédit qui promettait de belles émotions.
Et le charme a opéré.

Comment ne pas succomber à la douceur de Violette, ce petit bout de femme toute donnée aux autres ?
Comment ne pas être attendrie par sa gentillesse et son attention aux autres, aux trains qui passent et aux fleurs qui poussent ?
Comment ne pas hurler et pleurer à ses côtés quand les horreurs de la vie viennent frapper à sa porte ?
Comment ne pas être en colère face à son effacement, à sa transparence qu'elle choisit de vivre au quotidien ?
Comment ne pas avoir envie de la défendre corps et âme face au manque de respect de certains censés l'aimer ?

Et puis il y a Philippe Toussaint, son mari peu aimant qu'on déteste autant qu'on le comprend quand on sait d'où il vient, quand on découvre sa détresse, quand il ose être lui-même.

Et puis il y a Irène et Gabriel, qui se sont aimés par dessus tout, qui ont laissé des traces au-delà de leur mort pour que d'autres à leur tour, puissent choisir d'être heureux.

Et puis, il y a Julien, aimant, amant, patient, claudiquant avant de trouver sa béquille, son amour, sa raison de vivre.

Et puis, il y a Célia, l'amie bienfaisante, la perle qui diffuse sa bonté infinie, fidèle, discrète, inconditionnelle.

Et puis il y a Sasha, l'ange gardien, le bienveillant, le jardinier du cimetière et du coeur, le paisible, l'apaisé, qui aime et veille sur celle qu'il a adoptée, adorée, soignée. Sasha qui lui apprend tout : la vie, la mort, les fleurs sur les tombes, les mots, l'accueil, le thé ressourçant, le don de soi. Sans concession.

Et puis, il y a tous les autres dont les vies se tissent et se défont comme des fils, se rencontrent et se séparent comme des routes, s'aiment et se haïssent comme les humains.
Ceux qui font du bien. Ceux qui sèment la douleur sur leur passage.

Et puis, il y a moi, lectrice conquise qui me laisse bercer au gré des humeurs et des émotions, qui m'émerveille de la force de la plume de Valérie Perrin, qui me laisse attendrir par la beauté d'une amitié ou la couleur d'une pensée, qui me crispe face à la perte d'un être cher ou d'une trahison perfide.
Il y a moi, lectrice chamboulée par la force des mots, la puissance des non-dits, les secrets entre les lignes.
Il y a moi, lectrice touchée qui ose ouvrir toutes les vannes de mes émotions à la rencontre des personnages de ce roman bouleversant.

Changer l'eau des fleurs est un coin de cimetière, un coin de paradis où l'humanité toute entière se rassemble pour vivre une parcelle d'authenticité, de vérité, d'éternité.
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Malheur ! Misère ! Larmes, chagrin, affliction, tristesse, douleur… L'auteure en fait des tonnes avec ce personnage et cette histoire de bons et de méchants. On nage dans le pathos. Je me suis laissée avoir par une quatrième de couverture qui parle de cocasse, de contraste entre rire et larmes et de plein bonheur :
"On nage en plein bonheur" Nathalie Dupuis - Elle. Où est-il ce bonheur ?
Ce n'est pas du tout l'idée que je me fais du bonheur ni du cocasse.
Si j'insistais, je finirais peut-être par trouver ce roman drôle mais arrivée à la moitié du livre, je le trouve assommant tant par ses longueurs que par l'excès de calamités qui tombent dans la vie de Violette.
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Quel roman ! Valérie Perrin raconte Violette avec tant d'humanité.

Je me suis prise d'affection pour ce personnage, si peu gâtée par la vie, née sous X. Elle est pourtant capable de porter l'été sous ses couleurs d'hiver, de faire vivre son jardin secret.

Violette et Philippe Toussaint, une histoire sombre et pluvieuse comme un mois de novembre. Tous deux en recherche d'amour, s'accroche l'un à l'autre. S'aiment mal, mais tout de même, forme une famille.

Violette, est comme une fleur délicate, elle s'épanouit, offre tout : sa chaleur, son odeur de Rose, son porto lorsque les circonstances demandent plus qu'un thé au jasmin parfumé au miel, une oreille attentive à ses hôtes. Comme au confessionnal, rien ne sort de sa cuisine, lorsque ses visiteurs s'épanchent.

Sa petite maison de gardienne de cimetière, c'est un havre... Un moment d'écoute, Violette connaît tous les résidents de son cimetière, peut raconter la cérémonie à qui n'aurait pas pu y être... lire l'oraison de tel ou telle, raconter les chapeaux, la pluie ou le soleil... le chagrin ou la haine de ceux qui accompagnaient le défunt dans son dernier voyage avec délicatesse.

Violette est belle, élégante, rare... Elle sait cueillir les étoiles, sa grand-mère lui a "appris très tôt... : la nuit il suffit de poser une bassine d'eau au milieu de la cour pour les avoir à ses pieds".

Valérie Perrin nous offre une histoire bouleversante, mélange de tristesse ordinaire et de luminosité extraordinaire. Elle nous plonge dans un tourbillon d'émotions, du sourire aux larmes.

Elle prouve que tout n'est pas noir ou blanc, Philippe a aimé Violette, comme on lui a appris à aimer, mal. Violette a contemplé sa vie avec Philippe, ils n'ont jamais eu grand-chose à se dire, simplement à se réchauffer de la présence confortable de l'autre. Puis Leonine est arrivée, a pris toute la place dans le coeur de Violette.

"Nous sommes la somme de nos choix mais aussi de nos non-choix". Violette a pourtant choisi l'été, la chaleur, les petits bonheurs, le partage à l'infini grâce à Sasha. Exceptionnelle !

Violette n'est pas seule. le père Cédric, Nono, Elvis, Gaston, Les frères Lucchini, les hommes ne manquent pas mais surtout il y a Julien Seul. Ce commissaire va forcer les portes de sa drôle de vie. Les amies me direz-vous ? Stéphanie peut-être mais surtout et à tout jamais Célia ! naufragée d'un train en provenance de Nancy. Célia deviendra son amie, lui offrira chaque été une parenthèse dans sa vie cadrée de garde-barrière puis de gardienne de cimetière, une respiration joyeuse.

Violette a la vie devant elle, choisira-t-elle définitivement l'été après un si long hiver ? J'ai trouvé ce roman bouleversant de tendresse, d'amour, délicat, comme un pétale de Rose ! Inoubliable Violette dans mon coeur à tout jamais !
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Je vais vous jouer ma petite musique grinçante dans un concert de louanges. Cet avis rendu sur le vif de mon agacement est peut être excessif mais il résume mon regret de passer à côté d'un bouquin.

Je jette l'eau et passe l'éponge sur la tombe...
Une lecture fortement recommandée par mon entourage mais qui s'avère être un vrai pensum, par l'accumulation de galères conjugales, par le stéréotype des personnages, à commencer par le principal construit en grand écart sur le bon sens et la niaiserie mêlés.

On ajoute au brouet un zeste de vulgarité, des situations scabreuses et une pincée de tristesse. La recette est improbable en dépit d'un contexte de cimetière qui apparaît comme l'unique trouvaille originale du récit.

Platitudes et bon sentiments: un cocktail aigre doux que je fuis de plus en plus souvent en littérature. J'aurais dû suivre mon instinct qui me faisant flairer un "feel good book" dès la couverture, zone de non-confort pour mes appétences de lectrice. Et quand l'ennui s'en mêle face aux longueurs et manque de crédibilité, « ite missa est »!
Le livre est enterré...

A chacun ses goûts, CQFD après lecture de toutes les critiques enthousiastes. le livre a trouvé ses lecteurs et c'est très bien.

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De prime abord, je n'étais pas trop emballée ni par le titre, Changer l'eau des fleurs, ni par la couverture de ce roman. J'ai tenté ce livre sans grande conviction, car il y avait d'excellents retours !
Et puis, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai été profondément touchée, par ma rencontre avec Violette, par son parcours de vie, ses rencontres avec les vivants et les morts aussi, ses amours, sa simplicité... Par ces épitaphes en tête de chaque chapitre, que j'ai lus attentivement et que j'ai trouvés plein d'optimisme. J'ai été happée par l'enquête menée par Philippe Toussaint... par les personnalités des différents protagonistes... J'ai été véritablement séduite par la construction de ce roman.
La plume de Valérie Perrin est douce, poétique, musicale, amoureuse....
Je referme le livre de Valérie Perrin "le coeur lourd. Comme on referme un roman dont on est tombé amoureux. Un roman ami dont on a du mal à se séparer, parce qu'on veut qu'il reste près de soi, à portée de main."
Cette rencontre est un vrai coup de coeur, qui continue à me remuer encore aujourd'hui !

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