Les Oubliés du dimanche

Du velours.... Ce livre m'a fait penser à la texture du velours, doux et chaud à la fois. Pourtant l'histoire contée n'est pas des plus réjouissantes. Mais la façon de la raconter est agréable, emporte sans heurter. En un mot, du velours !

Un très joli texte qui entrecroise deux histoires, deux femmes, deux amours (celui d'Hélène pour Lucien, celui de Justine pour ses "petits vieux").
Un beau roman, un beau moment de lecture découvert grâce à Babelio.... Décidément je ne pourrai plus me passer de ce site....

Un très beau roman, sensible, humain, poétique un vrai bonheur de lecture.

La construction du roman est également intéressante, des histoires en parallèle mais qui parfois se superposent, des histoires de famille, d'amour, de rêve. Plusieurs histoires au final dans un seul roman.

Justine, aime écouter les personnes âgées comme Hélène, elle finit par écrire son histoire dans un cahier bleu. L'histoire d'Hélène et de Lucien, Rose la fille de Lucien et Roman le fils de Rose.
Puis il y a son histoire, Justine l'orpheline, qui va tenter d'élucider la mort de ses parents. Elle va découvrir un autre pan de l'histoire familiale.

Ecrit avec beaucoup d'amour et de sensibilité, de poésie, ce roman est un vrai bonbon au miel parsemé de piquant ici et là, les oubliés du Dimanche ne vous laissera pas indifférent.

Un très beau premier roman. Une auteure dont je vais guetter le prochain livre.

Les thèmes de ce livre pourraient ne pas être vendeur : les personnes âgées, la maison de repos, la solitude, des orphelins, un village perdu de France, …
Mais Valérie Perrin a comme d'un coup de baguette magique rendu tout ça sublime et ce, à travers le personnage de Justine une aide-soignante de 21 ans qui travaille aux Hortensias, une maison de repos situé à Milly.
Justine a été élevée par ses grands-parents avec son cousin Jules, ils ont tous deux perdus leurs parents dans un accident de voiture alors qu'ils étaient enfants.
Justine s'est prise d'affection pour Hélène, une pensionnaire de la maison de repos ayant eu une vie peu ordinaire et elle nous partage ses échanges avec la vieille dame. Il y a sa rencontre avec son grand amour Lucien, mais aussi la guerre, l'ami juif caché dans la cave, la dénonciation, la déportation de Lucien, …. Peu à peu, Justine reçoit un peu comme en confession les secrets d'Hélène.
Mais Justine va en parallèle devoir affronter sa propre histoire en découvrant les secrets familiaux.

Quelles merveilleuses histoires, je l'écris au pluriel car on découvre la vie de nombreuses personnes, il y a le quotidien de Justine mais aussi l'histoire de ses parents, de son oncle et sa tante, de son cousin mais aussi de ses grands-parents et surtout la vie d'Hélène et de Lucien. Toutes ces histoires s'harmonisent magnifiquement. Malgré les drames et les blessures de la vie que subissent les personnages, l'auteur ne rend pas son récit pesant.
Cette lecture m'a beaucoup émue, il y a beaucoup d'humanité dans ce récit.
A travers sa plume, Valérie Perrin rend un bel hommage à « nos oubliés du dimanche » ainsi qu'aux aides-soignantes qui les accompagnent au quotidien.

J'ai beaucoup aimé Trois et Changer l'eau des fleurs aussi ne pouvais-je pas manquer ce roman qui a d'excellentes critiques, tout à fait méritées. J'ai beaucoup apprécié la lecture de Maeva Méline qui interprète avec brio Justine, Hélène et les grands-parents. L'accent du grand-père est très réussi, j'ignorais toutefois qu'on roule les « r » en Bourgogne. Sa voix correspond tout à fait à celle de l'héroïne et rend le voyage encore plus immersif, comme c'est souvent le cas avec les livres audio, un format que j'adore. Je crois que si je pouvais, je lirais tous les livres sous cette forme.

Justine, vingt-et-un an, travaille comme aide-soignante à la Résidence des Hortensias. Elle s'implique énormément, ne compte pas ses heures supplémentaires bénévoles et s'est en particulier attachée à Hélène, une presque centenaire. Elle a décidé d'écrire la vie de cette dernière dans son carnet bleu pour laisser une trace, car Hélène passe de plus en plus de temps sur une plage avec sa valise bleue où elle attend Lucien, son grand amour qu'elle a rencontré en 1933. Justine vit avec ses grands-parents qui l'ont élevée avec son cousin depuis la mort de leurs parents dans un accident de voiture alors qu'ils étaient tout petits. le grand-père ne parle pratiquement pas tandis que Mémé fait de son mieux mais ignore la tendresse. L'accident est un sujet tabou et Justine ne sait presque rien de ses parents.

Un corbeau sévit aux Hortensias, les policiers du village enquêtent et Justine apprend par hasard que la cause de l'accident de ses parents n'était pas si claire. En découvrant la vie d'Hélène, Justine arrivera à se confronter à ses propres secrets de famille.

Ce roman très touchant entremêle trois histoires, celle de Justine, celle d'Hélène et le recherche du Corbeau qui fait croire aux familles des oubliés du dimanche que leur parent vient de décéder tard le samedi soir, ce qui les oblige à venir aux Hortensias le lendemain. On voyage entre le passé d'Hélène et le présent de Justine. Elle est très attachée à la vieille dame car elle ne se sent pas du tout enracinée dans sa propre vie, les non-dits et les silences de ses grands parents l'oppressent, elle n'arrive pas du tout à se projeter dans l'avenir et ne retient même pas le prénom de son amant du week end. Grâce à Hélène et son petit fils qui représente à ses yeux le prince charmant, elle parviendra à surmonter ses blocages. Hélène et Justine sont des personnages solaires, au contraire d'Edna, qui incarne l'égoïsme. La jalousie de certains personnages cause des drames dont ils ne se relèveront pas.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui est bien plus qu'un roman feel good, même s'il nous raconte une belle histoire de résilience. La plume de l'auteure est pleine de poésie et d'humanité, c'est un de ces livres qui font du bien et ensoleille nos journées. Ce n'est pas seulement un livre léger et joyeux, il traite aussi de thèmes profonds comme la jalousie, la culpabilité, le manque de communication ou la solitude des personnes âgées.

Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance.

#Lesoubliésdudimanche #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/

Après avoir été enchantée par Changer l'eau des fleurs puis déçue par Trois, je me suis attaquée à son 1er roman ou j'ai pu retrouver l'émotion ressentie lors de Changer l'eau des fleurs.
Malgré quelques passages trop longs et un manque de laisser à l'imagination, ce fut une lecture très agréable et touchante.

Justine et Hélène sont des protagonistes très attachantes malgré les drames qu'elles ont subies, elles sont pleine d'espoir et de résilience.

Les hommes sont au second plan mais sont des seconds rôles importants qui sont la pour elles, je pense à Claude et l'homme sans prénom.

L'amour ne se commande pas, il peut parfois ce construire tout doucement, ou s'imposer sans le vouloir...

J'ai beaucoup aimé le découpage qu'elle fait entre les différentes histoires sauf peut-être sur la fin ou cela s'essouffle un peu.

Bon 1er roman !

Les oubliés du dimanche sont nos pères, nos mères, que nous n'allons jamais visiter. Ils attendent, se souviennent, se racontent à celles et ceux qui veulent bien leur prendre la main et les écouter.

Ce livre est triste et très beau. Justine, une jeune aide-soignante à la maison de retraite "Les Hortensias” se passionne pour les pensionnaires dont elle s'occupe. C'est elle qui écoute ces grands sages lui raconter des bribes de leur vie. Hélène est sa préférée. Justine boit ses paroles et conscrit dans un cahier bleu la grande histoire d'amour d'Hélène et de son “non-mari” Lucien. .

Bien écrit, ce roman, subtilement, nous fait réaliser que nos parents eux aussi ont aimé, qu'ils ont des choses à nous transmettre, à dire, … que ça leur est nécessaire de nous raconter pour enfin partir plus serein rejoindre les gens partis trop tôt qu'ils ont aimé.

Je découvre la plume de Valérie Perrin avec Les oubliés du dimanche. Une écriture sensible, chargée d'émotion, simple, mais pas simpliste. Il me tardait de lire cet ouvrage, au vu des nombreuses critiques élogieuses et de l'histoire elle-même.

Je viens donc de le terminer. Je viens de quitter Hélène, Lucien, Justine et tous les autres. Je viens de perdre cet oiseau qui s'est posé sur le toit de chez moi pendant cette lecture. Je viens de retrouver l'essence même de ce qui me plait, à savoir la description des plaisirs du quotidien, et les relations humaines. Chose que j'aime lire chez Guy de Maupassant, ou voir dans le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et donc découvrir ici dans les Oubliés du dimanche.

Ce livre m'a fait un grand bien pour plusieurs raisons. Malgré les nombreux personnages et les histoires entremêlées qui peuvent être déroutantes, la lecture est simple et fluide. L'auteure va à l'essentiel et nous partage un quotidien, celui de ses personnages, en nous livrant leurs doutes, leurs désirs et leurs - terrible - secrets. Les sauts ou retours dans le temps ne m'ont pas dérangé et ont été très bien amenés dans le récit.

J'ai apprécié suivre l'histoire d'amour magique entre Hélène et Lucien, et la vie de Justine, jeune et déjà adulte.

C'est un livre humain sur les liens transgénérationnels et sur l'amour comme je l'ai lu quelque part, mais pas que, et loin de là ! J'ai été surpris par l'histoire elle-même notamment dans la deuxième partie du livre, qui m'a assez désorienté tant je prenais ce livre pour un roman non pas feel good mais s'y apparentant un peu.

Ceci n'est que mon avis et je suis ici pour le partager, :) mais l'histoire des grands-parents de Justine m'a assez dérangé tant elle ne me semblait pas nécessaire ou à contrario de mes valeurs ou de celles que la société nous a inculquées. Un livre qui dérange est une bonne chose en soi, mais j'ai trouvé le ton - trop ? - léger vis-à-vis du dénouement de l'histoire.

Il me tarde de découvrir son second roman.

"Les oubliés du dimanche", c'est comme cela que Justine, le personnage principale de ce roman appelle les personnes âgées qui n'ont pas de visite les dimanches dans la maison de retraite où elle travaille.

C'est donc l'histoire de Justine, de l'histoire de sa famille, de ses secrets. Mais, c'est aussi l'histoire d'Helene, pensionnaire aux Hortensias. Au fil des pages, on découvre son enfance, sa rencontre avec l'amour, l'ouverture de son café, mais aussi la guerre, la peur, la déportation, l'attente, l'espoir et la crainte de perdre la mémoire.

L'année dernière "Changer l'eau des fleurs", le deuxième roman de Valérie a été mon coup de coeur 2018. Ce premier roman est aussi touchant et plein d'humanité. Un livre positif, plein d'espoir, qui fait de Valérie une auteure qui fait désormais partie du paysage littéraire en France.

Une construction du roman très intéressante car elle entremêles plusieurs histoires (de famille, d'amour, d'amitié). Un seul roman mais plusieurs histoires qui s'interroge sur l'importance de transmettre a nos proches et qui rend ce livre fort.

D'une plume toujours aussi élégante, touchante et pleine d'émotion, Valérie est une magicienne des mots, une conteuse hors-pair, un style magique qui vous embarque dans un tourbillon de sentiments.

Valérie a une place importante dans ma bibliothèque, elle est mon auteure française favorite. Ses romans sont a son image : d'une grande bonté, d'une douce délicatesse, d'une gentillesse et de geste tendre.

J'aimerai avoir le même talents que vous, Valérie, pour vous conter comment je vous apprécie et que vous deux romans sont deux perles dans la littéraire française. Alors merci pour vos romans, et merci à vous de la lire !
Valerie, je suis votre mouette, je vous suivrai à travers un très beau chemin d'écrivaine pleine de réussite.

Justine a vingt et un ans et est aide-soignante dans un établissement pour personnes âgées à Milly (au fin fond le la belle Bourgogne). Chaque jour, elle en prend soin, avec beaucoup d'amour: sans compter ses heures, elle ne fait pas que la toilette, elle les accompagne et les écoute. Particulièrement attachée à Hélène, qu'elle encourage à parler, elle entreprend d'écrire sa vie comme un roman, encouragée par le petit-fils de celle-ci, Roman.
Par ailleurs, sa situation personnelle est un peu compliquée: elle vit avec se grands-parents, deux fortes personnalités qui cohabitent sans amour, et Jules, son cousin : presque frère, dont les parents sont morts en même temps que ceux de Justine. Un peu amoureuse de sa beauté, beaucoup amoureuse de Roman, et pas trop d'un gars avec qui elle couche de temps en temps et dont elle ne se souvient pas du nom.
Vont ainsi s'entre-croiser plusieurs histoires fabuleuses: celle je Justine, celle d'Hélène et de Lucien, son grand amour, perdu pendant la Grande Guerre, celle de la famille de Justine et de Jules, dans une grand méli-mélo superbe et émouvant.
Quand mon amie m'a prêté ce roman, je ne l'ai pas lu de suite car j'avais une grosse pile à lire, mais je regrette beaucoup de ne pas avoir tout planté là pour lire celui-là car cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant émue. Ce n'est pas un roman, d'amour ni un étal de mièvreries, c'est un roman juste et vrai, plein d'humanité et de beauté, plein de poésie aussi, d'apprentissage, d'ouverture aux autres, d'amour quoi.
À mettre entre toutes les mains….

Deux belles histoires s'entrecroisent dans ce roman avec Justine, jeune aide-soignante dans une maison de retraite pour pivot. Il y a d'abord l'histoire d'Hélène, pensionnaire des "Hortensias", qui partage ses souvenirs avec Justine avant de s'en aller. Et puis il y a l'histoire de Justine et de sa famille qu'elle découvre en parallèle. Un livre agréable à lire entre sourires et émotions comme sait si bien les écrire Valérie Perrin.