Les damnés, tome 1 : Portalington

J'ai lu très peu de romans de ce genre littéraire et j'ai l'impression que ce ne sera pas la dernière fois. J'ai adoré cet univers qui mélange à la fois le style Western et la fantasy. Cet amalgame donne une jolie toile de fond. Par contre, je ne suis pas certaine que j'aimerais vivre avec un nuage de charbon au-dessus de ma tête! Cette ère d'invention m'a totalement séduite.

D'ailleurs, j'ai trouvé intéressant de découvrir Terra, où vivent les humains, ainsi qu'Alteria, le Royaume des morts. L'idée de pouvoir utiliser des reliques pour voyager de l'un à l'autre était géniale.

J'ai bien aimé la structure du roman. La longueur des chapitres est juste parfaite puisque cela donne un bon rythme au récit. Il y a également la plume fluide de l'auteure qui aide grandement à rester accrocher au récit et du coup, l'on ne se rend pas compte que les pages défilent à toute allure.

J'ai pris plaisir à détester certains personnages tels que Tenebris et Hariken, mais je suis également tombée sous le charme de Evanth. Quant à notre héroïne, j'ai eu parfois de la difficulté à saisir son comportement. Il est vrai qu'elle est déterminée, mais elle est si naïve et impulsive que cela lui joue souvent des tours. Sincèrement j'espère que lors du prochain tome, elle aura pris un peu de maturité. Après tout, elle a vécu tellement d'épreuves!

Ce premier tome fait une jolie mise en place de cet univers et des personnages. Je ne suis pas tout à fait surprise par la touche finale du roman, mais je suis tout de même curieuse de savoir ce qu'il adviendra à notre héroïne.

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Un roman ado québécois se déroulant dans un univers steampunk ? Il n'en fallait pas plus pour me tenter ! Il faut dire que ce genre ouvre la porte à des récits inventifs et que j'étais curieuse de voir comment Stéphanie Perron, que j'avais jusqu'ici lue dans des oeuvres plus réalistes, ferait dans un récit faisant davantage appel à l'imaginaire. Ma lecture m'a toutefois laissée sur ma faim.
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