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Juste un roman, un polar dit historique qui joue bien son rôle de détente. Un peu déçue cependant par la place attribuée à Charlotte dans cet opus. Il me semblait que l'auteur l'avait davantage "gâtée" dans ceux que j'avais eu l'occasion de
lire; cela pimentait le genre un peu classique.
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La vie c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber." nous dit Forrest Gump.

C'est un peu ce qu'il se passe avec Perry: on tombe sur du brillant ou du très moyen.
Après ma déception du 11ème tome il m'a fallu du temps pour revenir vers les enquêtes de Charlotte & Thomas et ce n'est pas celui-ci qui va changer la donne.

LOOOOONG est le mot qui caractérise ce roman. Pitt tourne tellement autour du pot pour ne pas déranger les riches que cela en devient risible tant cela ne correspond pas au personnage, et ce PENDANT tout le livre car les mêmes questions sont posées inlassablement.

Ajoutons que même s'il me manquait un bout du secret j'en avais une bonne partie et j'ai trouvé de fait Thomas particulièrement bouché de ne pas trouver lui aussi.

Sans compter qu'une nouvelle fois Charlotte n'a aucune empathie et voudrait qu'un des personnages détruise littéralement sa famille pour que la personne qu'elle a pris sous son aile soit, elle, heureuse... certes une innocente qui mérite d'avoir sa réputation intacte mais la famille de l'homme est elle aussi innocente.
Parfois je me dis que Perry est plus douée pour écrire les hommes tant Thomas est plus nuancé et humain qu'elle.

Bref, on brasse tellement de vent dans ce tome que j'ai eu l'impression d'être un oiseau migrateur.

C'est un beau gâchis car avec les sociétés secrètes gangrénant les hautes sphères Perry tenait un sujet plus que prometteur.

On notera cependant pour une fois un réel travail en équipe de Charlotte et Thomas, des égaux sans secret travaillant de concert même si Charlotte rappelle un peu trop tout ce qu'elle a abandonné pour lui sans souligner le bonheur évident qu'ils partagent quand on lit ces lignes là. Au bout de 12 tomes ON SAIT et un minimum de reconnaissance la rendrait moins ingrate.
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Douzième épisode des aventures de Charlotte et Thomas Pitt, le moins que l'on puisse dire au sujet de Belgrave Square, c'est que la qualité des histoires et l'inventivité de Anne Perry ne faiblissent pas, il faut le dire !
Ce polar victorien va nous entraîner bien plus loin que prévu, même si c e n'est pas la première fois que Anne Perry nous emmène visiter les bas-fonds de Londres.
Cette fois ci, ce sont plutôt les tréfonds de l'âme humaine que nous allons explorer car il faut avoir une âme bien vile pour se lancer dans le métier de maître-chanteur.
En effet, alors qu'il enquête sur le meurtre d'un usurier, Thomas va découvrir que ce dernier arrondissait ses fins de mois en faisant chanter bien des personnes. La liste des suspects comprend certaines personnes bien-placées dans le gotha londonien, aussi cette enquête va se révéler des plus délicates pour Pitt au vu du nombre de suspects et surtout de leur appartenance sociale. de plus, au vu du profil de la victime, il faut avouer qu'il est difficile de s'y atteler avec tout le zèle nécessaire. de plus, au cours de son enquête, Pitt va découvrir l'existence d'une société secrète qui semble avoir des ramifications jusque dans la police.
Une fois de plus, Charlotte, secondée par sa soeur Emilie, va contribuer à l'avancée de l'enquête jusqu'au coup de théâtre final.
Un bon cru .

Challenge A travers l'Histoire 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
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[Attention trop d'informations dans les passages masqués!]

Encore une pépite que ce polar historique signée Anne Perry. Riche en émotions, en informations, en enquêtes. Tout y est, jusqu'à la fin qui est extraordinaire! Toujours cette maîtrise dans la chute! Anne Perry aborde encore et toujours les mêmes thèmes, sans nous lasser : la misère sociale et l'hypocrisie de la bonne société qu'elle n'épargne pas...

L'histoire commence par un meurtre d'un usurier qui est également maître chanteur à ses heures. Ce dernier, cupide, n'hésite pas à faire chanter du beau monde. Or, tout ce beau monde semble être en relation avec Emily et Jack, pour aider ce dernier dans la course à la députation. Emily étant enceinte, elle requiert l'aide de Charlotte pour recevoir lorsqu'elle ne peut pas, mettant ainsi la jeune femme à une juste place pour observer tout ce petit monde de suspects.



Tome riche en information d'un point de vue historique. Anne Perry aborde le manque de soutien vis-à-vis de la police après l'épisode Jack L'Eventreur. Egalement, comme d'habitude, les us et coutumes de la haute société. Les codes à respecter, les usages dans les dîners, etc. On est servi niveau mondanités : opéras, dîners, garden-party, etc. Les échanges entre dames donnent un certain piquant que j'ai vivement appréciés de lire. C'est également l'occasion de montrer la misère sociale avec l'usure ou encore des éléments plus terre-à-terre avec les tâches domestiques de Charlotte. Bref, ça fourmille de petits détails qui nous emmènent dans une société du XIX e siècle authentique.

Enfin, tome riche en émotion. Anne Perry nous mets face, à travers ses personnages, devant un dilemme moral. On compatit peu pour la victime. Pour autant, doit-on accepter que quelqu'un se fasse justice soi-même? Elle a également particulièrement mis l'accent sur les sentiments des personnages. D'abord, la relation Charlotte-Pitt qui est toujours mise un peu à mal sur le sempiternel refrain "Charlotte s'est mariée en-dessous de sa condition" : Pitt culpabilise et Charlotte ne peut s'empêcher d'apprécier les quelques instants que lui procurent sa soeur en la faisant rentrer épisodiquement dans son monde. Je suis ravie que l'auteure n'appuie pas trop dessus. A la fin, ça devient lassant. Anne Perry nous offre cependant de belles émotions en partageant pour la première fois la narration avec Micah Drummond. Cela a pour conséquence une Charlotte moins active, plus observatrice sans pour autant que ce soit gênant.

Challenge A travers l'histoire 2020
Challenge Trivial Reading VI
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
Challenge Cluedo littéraire
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Ah Charlotte Pitt, une enquêtrice selon mon coeur !
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On retrouve Thomas et Charlotte Pitt sur une nouvelle enquête, ceci commence dans les quartiers pauvres de Londres mais des hommes de la grande bourgeoisie se retrouvent impliquée, du coup, on fait appelle à !Thomas avec l'aide de sa femme issue de ce milieu.
Difficile de comprendre le fond de cette affaire, ce n'est qu'à la fin, celle ci très surprenante qui éclaire la police et nous même, car cette découverte scandaleuse a été bien gardée secrète dans un milieu où cela ne serait jamais permis et ruinerais la réputation de gens influents, dans la haute société Londonienne, en cette fin du XIX° siècle .
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Dans cette aventure, l'inspecteur Pitt doit résoudre le meurtre d'un usurier sans scrupule et découvrira que l'affaire est beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît...
J'ai beaucoup apprécié ce tome des enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt car j'ai retrouvé des moments complices et attendrissants entre les deux protagonistes qui s'étaient raréfiés au fil des tomes.
De plus, l'enquête est de très bonne facture, on se doute de deux trois petites choses mais l'auteur arrive quand même à nous surprendre sur quelques points. Ainsi, au fil des tomes on a pu s'habituer au raisonnement d'Anne Perry et donc trouver le meurtrier avant la fin du livre mais on peut toujours être surpris par le mobile et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup car, pour moi, ce n'est pas seulement l'identité du meurtrier qui représente le plus gros mystère mais savoir pourquoi il a tué.
En conclusion, un tome très réussi, largement au-dessus du précédent, grâce à une enquête intéressante reposant sur des secrets bien gardés (même si quelques-uns sont faciles à deviner) et à un renforcement des liens entre les personnages principaux.
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Eté 1889. Au lendemain de l 'assassinat de William Weems, un vulgaire usurier de Clerkenwell, la police locale est dessaisie de l'affaire qui se trouve confiée à l'inspecteur Pitt, à la surprise de celui-ci.
Thomas découvre bientôt que l'usurier, abattu à bout portant d'une décharge de chevrotines en pleine tête, se doublait d'un redoutable maître chanteur. Parmi ses victimes se trouvait Lord Sholto Byam, un ponte du ministère des finances. C'est lui qui, craignant d'être accusé du meurtre, a sollicité l'aide de Micah Drummond, le supérieur de Thomas, au nom d'une mystérieuse "camaraderie".

Comment Lord Byam, notable résidant à Belgrave Square, a-t-il eu si rapidement connaissance du meurtre de William Weems à Clerkenwell, alors que les journaux n'ont même pas mentionné l'affaire ? C'est là l'un des nombreux points que Thomas va devoir éclaircir.
Dès le début de l'enquête, le chantage dont était victime Lord Byam met en lumière une tragédie survenue vingt ans plus tôt : lors d'un séjour de Lord Byam chez Lord et Lady Anstiss, dans leur maison de campagne, Lady Anstiss s'éprit follement de l'ami intime de son mari - qui avait flirté avec elle un peu inconsidérément - et se suicida.
Mais Lord Byam n'était pas le seul que l'usurier faisait chanter, d'autres notables londoniens étaient aussi les victimes de Weems, comme en témoigne une liste retrouvée dans le bureau de ce dernier. Quels secrets redoutaient-ils de voir révélés au grand jour ? Auraient-ils été jusqu'à tuer pour se débarrasser de Weems et de la menace qu'il représentait ? Mais dans ce cas pourquoi le meurtrier n'a-t-il pas emporté la liste l'incriminant ?
Ou bien Weems a-t-il été abattu par une victime figurant sur l'autre liste trouvée sur place, celles de malheureux du quartier lui ayant emprunté une somme d'argent et se trouvant ainsi pris dans un cycle infernal et saignés à blanc ?

De nombreux points demeurent obscurs. L'arme, qui n'a pas été précisément identifiée car elle n'a pas été retrouvée sur place, était probablement un fusil de chasse au canon très large. Une arme peu répandue dans les bas quartiers. Et comment l'assassin a-t-il pu l'apporter et l'emporter après le meurtre sans se faire remarquer ? Autre point : Weems semble avoir été pris par surprise, il n'a pas tenté de se défendre, ainsi que le prouvent la position du corps et l'ordre qui règne dans son bureau. Comment est-ce possible ?
Et quelle est donc cette société occulte dont certaines victimes semblent avoir été membres ?

Personne, évidemment, ne pleure la mort de Weems et la police n'a guère envie de trouver son meurtrier - surtout s'il s'agit d'un malheureux acculé à la misère - pour l'envoyer à l'échafaud.
Pitt hocha la tête :
- Personnellement, je me moque de savoir qui est l'assassin. Mais il est de mon devoir de l'arrêter. On ne peut autoriser les gens à se faire justice eux-mêmes, sinon où irait la société ? (page 389)

Anne Perry nous montre dans ce roman les difficultés rencontrées par la police suite à l'échec de l'arrestation de Jack L'Eventreur. L'été suivant, le ressentiment contre les forces de l'ordre est encore vif.
Avec Belgrave Square, Anne Perry lève le voile sur les dessous de la politique et nous emmène sur les traces d'une société secrète, le Cercle intérieur. Une soi-disant société philanthropique qui oeuvre dans l'ombre - clandestinement accuseront les uns, avec discrétion se défendront les autres - et envers laquelle ses membres doivent prêter serment d'allégeance. Mais jusqu'où cela peut-il les entraîner et quelles sont au juste les actions de cette société ?
Dans ce réseau politique, le beau-frère de Thomas, Jack Radley, doit se trouver des soutiens judicieux pour appuyer sa candidature à la députation.

Tout comme dans l'enquête précédente, L'incendiaire de Highgate, je n'ai pas trouvé que l'on soit au coeur d'une enquête trépidante avec retournements de situation multiples et spectaculaires et empilement de cadavres, mais c'est une bonne enquête qui tient ses promesses et qui nous emporte dans une autre époque. J'ai trouvé le contexte intéressant, la tension monte régulièrement jusqu'au dénouement final que j'ai trouvé inattendu et très réussi.
On peut reprocher les perpétuelles scènes de séduction un peu niaises avec force embarras masculin - quelle audace d'imaginer qu'une telle femme puisse le remarquer, il s'auto-fustigeait violemment à cette pensée - et rougissements, battements de cils et soupirs du côté féminin, scènes d'autant plus agaçantes quand elles concernent des personnes parfaitement adultes (j'ai relevé cela aussi dans la série William Monk) mais on dira que ça fait partie du charme victorien ;-)
Un douzième tome de bonne facture
Lien : http://0ceanonox.blogspot.fr..
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J'ai adoré cette intrigue et de loin par rapport aux deux précédentes (L'incendiaire de Highgate et L'égorgeur de Westminster Bridge). Pour commencer, l'histoire débute d'une façon bien différente du schéma habituelle. Pitt n'est pas appelé sur une scène de crime où le corps est encore présent. Il est demandé alors qu'un autre commissariat s'est chargé du début de l'enquête pour en être ensuite dessaisie. Celle-ci piétine. Notre héros a du mal à remonter jusqu'à l'assassin et ce jusqu'aux toutes dernières pages du roman. Anne Perry a su garder le mystère pour nous offrir un retournement de situation mémorable et bien glauque.

Dans ce tome Charlotte semble moins prendre part à l'enquête. Mais il ne faut pas s'y fier. En effet, elle est régulièrement invitée à des diners ou des soirées dans la haute société grâce à sa soeur. Ainsi elle peut à son aise épier les conversations ou les réactions de chaque personne présente. Elle est un soutien indéfectible pour son mari dans toutes les situations. J'avoue m'être beaucoup attaché à ces deux personnages. Ils ne sont pas parfaits mais ils restent unis et se comprennent sans qu'un seul mot ne soit échangé.

Voilà un opus qui m'a beaucoup plu pour tout un tas de raisons : l'enquête, les descriptions des soirées mondaines, les personnages, l'ambiance, la fin et l'écriture agréable de Anne Perry. J'attends donc avec impatience la lecture du treizième opus avec le Crucifié de Farrier's Lane.
Lien : http://danslemanoirauxlivres..
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un usurier de Clerkenwell, un quartier peu recommandable, est assassiné et ironie de la l'histoire, ce n'est pas une balle qui l'a tué mais des pièces d'or. Micah Drummond, sollicité par lord Sholto Byam, dessaisit le commissariat du quartier au profit de Thomas Pitt, car si ce meurtre peut sembler sans importance, les usuriers n'étant pas en odeur de sainteté auprès des petites gens comme des grands, William Weems maniait aussi le chantage comme personne.

Après l'enquête de voisinage habituelle, Pitt est persuadé que le maitre chanteur a été supprimé par un tueur particulièrement retors et issu de la haute bourgeoisie (Lord Sholto), de la magistrature (le juge Carswell) ou de la police (inspecteur Samuel Urban).

Pitt découvre également l'existence du Cercle Intérieur, dont sont membres les trois suspects ainsi que Drummond, une société secrète qui sous couvert de philanthropie, influence la politique interne et étrangère du royaume pour servir au mieux ses intérêts, n'hésitant pas à punir les membres désobéissants. Ce Cercle va se révéler un puissant ennemi de Pitt dans les prochains volumes, nous aurons donc l'occasion de le retrouver.

Comme toujours, ce 12è tome est l'occasion de retrouver Thomas, Charlotte, sa soeur Emily que l'on retrouve attendant un heureux évènement et malmenée par son début de grossesse, son mari Jack Radley qui veut être candidat à la députation pour le camp progressiste. Lady Vespasia Cumming-Gould est également présente tout comme Micah Drummond, le supérieur hiérarchique de Pitt qui va tomber amoureux de la belle Eleonor, l'épouse de lord Sholto, et ouvrir les yeux sur les agissements du Cercle.

Belgrave Square donne l'occasion à Anne Perry d'aborder la question de la candidature à la chambre, comment s'organisait une campagne électorale sous la reine Victoria, le rôle d'une épouse de politicien, les sociétés secrètes, la mauvaise réputation de la police après l'affaire de Jack l'éventreur…

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