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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
🌿🧸Huitième tome de la série Thomas et Charlotte Pitt.🧸🌿


Emily Ashworth (soeur de Charlotte) est complètement perturbée. Son mari, George flirte sans discrétion avec Sybilla. Dépitée, Emily décide de tout faire pour reconquérir son époux en le rendant jaloux. Cela tombe fort à propos avec la présence de Jack Radley avec qui elle échange un baiser à la vue de tous. le soir même son mari lui annonce la fin de sa relation avec Sybilla et le lendemain il est retrouvé empoisonné.

Thomas Pitt est appelé d'urgence pour faire la lumière sur cette affaire. Sa belle-soeur est-elle coupable ? L'inspecteur se serait bien passé de cette histoire puisqu'il a déjà une enquête à mener sur des morceaux de cadavre découvert dans un cimetière...


Thomas et Charlotte se retrouvent contraints de plonger dans les secrets familiaux, les secrets d'alcôve qu'on aimerait tous voir cacher au plus profond des oubliettes. Dans cette nouvelle enquête, Anne Perry nous offre la possibilité de partager le quotidien de la famille Marsh dont la renommée et le milieu social sont tels qu'on ne pourrait douter d'eux. La venue de Charlotte dans cet environnement afin de prêter assistance à sa soeur permet de découvrir que tout n'est que façade dans la société anglaise. Une fois seule, cette bonne société anglaise dévoile de nombreux travers...


Comme toujours, Anne Perry nous relate la condition des femmes pendant la période victorienne comme un carcan social. Ici, c'est encore plus flagrant où la femme n'est qu'une marchandise qu'on vend sous la forme d'un mariage afin d'asseoir une position, acquérir une richesse ou un titre. La seule exigence demandée aux femmes est de concevoir un ou des héritiers mâles afin de perpétuer le nom.
Quant aux liaisons, elles sont perçues et acceptées différemment. Autant un homme est considéré avec bienveillance pour ses écarts de conduite ; autant une femme peut être mise au ban de la société voire apporter la honte dans sa famille. Cette différence est essentiellement due au pseudo enfants qui pourraient découler de ces liaisons et compromettre une lignée.


Pour en revenir au récit, l'enquête policière débute sur la découverte de morceaux de corps dans un cimetière pour être ensuite éclipsée par la mort de George et les soupçons pesant sur Emily. Cette partie est omniprésente et comme d'habitude, Anne Perry aime prendre son temps en faisant traîner les choses, les situations avec par moment de nombreuses répétitions et une stagnation du récit. L'enquête s'accélère ensuite brutalement avec le retour de la première enquête et la découverte du suspect et de ses raisons. Au final, une fin vite expédiée et qui laisse sur sa faim à mon sens avec un dénouement qui permet de sauver les apparences.


Pour conclure, Meurtres à Cardington Crescent n'est pas une enquête transcendante en soi. Elle permet de découvrir un peu plus Emily Ashworth, la soeur de Charlotte. de même, à la différence de l'enquête précédente, le couple Pitt ici est un peu plus dans l'action, un peu plus dans les sentiments avec des éclats de voix, des émotions à fleur de peau.😊
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Huitième épisode des aventures de Charlotte et William Pitt, cet épisode commence sur les chapeaux de roues pour notre policer. En effet, s'occuper d'une affaire de corps démembrés n'est pas vraiment l'enquête la plus simple sur laquelle il va devoir se pencher.
Cependant, son attention et sa concentration vont être prises à partie car un drame dans sa famille est sur le point de se jouer.
Emily, la soeur cadette de Charlotte va perdre son époux, le comte d'Ashworth dans des circonstances on ne peut plus suspectes…. Les suspects ne sont pas très nombreux et tous gravitent dans la sphère familiale d'Emily, même si pour l'instant c'est elle qui reste la principale suspecte.
C'est dans cette atmosphère lourde et pleine de non-dits et de sous-entendus que Charlotte va faire de son mieux pour aider son époux et surtout sa soeur afin de la disculper des soupons qui pèsent sur elle.
Un épisode ou personnellement j'ai trouvé rapidement la clef du mystère ( pour une fois), mais cela n'a pas gâché le plaisir de ma lecture .



Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge A travers L Histoire 2021
Challenge Séries 2021
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L'inspecteur Thomas Pitt est encore une fois chargé d'une enquête difficile puisque sa belle-soeur, la soeur de sa femme, est soupçonnée du meurtre de son époux.
Pénétrer dans les secrets familiaux est extrêmement périlleux et la carrière de Pitt pourrait bien en pâtir s'il n'avait, une fois encore, recours à l'intelligence et au courage de Charlotte, sa femme, pour l'aider à y voir plus clair.

L'époque victorienne est merveilleusement bien décrite, on voit bien que les femmes n'avaient malheureusement pas leur mot à dire concernant leur propre existence, elles ne pouvaient pas choisir leur époux, ne pouvaient pas voter, ne disposait pas de leur propre argent, ne pouvaient prendre aucune décision hormis celles concernant la maison ou les enfants, elles étaient considérées comme fragiles et pas très intelligentes, juste bonnes à donner des ordres aux domestiques et à faire des héritiers.

L'enquête est un peu longue, les mêmes faits et les mêmes arguments sont répétés en boucle pendant pas mal de pages et la fin est finalement un peu brusque et sans trop de surprise.
Ce n'est pas la meilleure des enquêtes de l'inspecteur Pitt mais elle nous fait découvrir un peu mieux la condition des femmes de la haute société à l'époque victorienne.
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En ce jour d'été de l'année 1887, une vieille dame promène tranquillement son chien près du cimetière St Mary de Bloomsbury... Un chien qui lui échappe brusquement, entre dans le cimetière où il déniche une proie macabre dans des buissons : un torse humain, enveloppé dans du papier. C'est l'Inspecteur Thomas Pitt, appelé sur place, qui va enquêter.

A Cardington Crescent, Eustace March, veuf et sa mère, l'aïeule Lavinia March, savent recevoir : il est vrai qu'ils aimeraient bien que Tessie - la dernière des dix filles d'Eustace et de sa femme, Olivia - se décide à épouser Jack Radley. le jeune homme fait partie des invités de marque qui se retrouvent dans leur belle propriété : il y a là cousins : Lord George et Lady Emily Ashley, la grand-mère de Tessie, Lady Vespasia Cumming-Gould, et pour finir William, le fils d'Eustace, et sa femme Sybilla. Lady Ashley est désespérée de constater que son mari, George, ne cache plus l'amour qu'il porte à Sybilla, jeune femme flamboyante et bien seule. le couple ne se cache même plus. Emily se venge en flirtant avec Jack Radley. Au matin, George est retrouvé mort, empoisonné. Qui aurait pu commettre le crime ? Seule, sa veuve aurait eu intérêt à sa disparition. Alors que tout accuse Emily, Charlotte Pitt, sa soeur aînée, vient la rejoindre au plus vite.

Meurtres à Cardington Crescent nous permet de retrouver le duo formé par Charlotte et Thomas Pitt. Un meurtre a été commis sur un lord au sein d'une famille de la haute bourgeoisie. Tout doit être mis en oeuvre pour retrouver au plus vite le coupable - quitte à désigner sa veuve, pour éviter tout scandale. Charlotte et Emily mèneront une enquête des plus discrètes, au sein de la famille, alors que l'inspecteur Thomas Pitt, secondé par l'agent Stripe, commence à interroger la maisonnée de façon tout à fait officielle.

Je retrouve toujours avec plaisir des enquêtes qui se déroulent au 19ème siècle, en Angleterre. Anne Perry sait reconstituer une époque dans ses moindres détails. Chacune de ses enquêtes s'attache à dépeindre une faille de la société victorienne.
Dans Meurtres à Cardington Crescent, Eustace March représente le patriarche imbu de sa personne, misogyne, père de dix filles et d'un fils. Sa femme est morte après avoir porté onze enfants en quinze ans ; il n'a de cesse de reprocher à son fils et à sa belle fille de ne pas avoir d'enfants.
Les enfants... En 1887 ils sont très nombreux à Londres, les familles ayant couramment dix enfants. Mais les plus pauvres doivent se prendre en charge très tôt, les plus aisés ne vivent pas avec leurs parents, confiés à des domestiques dès leur naissance. Dans Meurtres à Cardington Crescent, Anne Perry jette un regard plein de pitié sur ces enfants, maltraités ou négligés, et dépeint de manière tragique l'entêtement cruel de certains hommes pour qui les enfants sont avant tout un signe de richesse sociale.

Avec beaucoup d'habileté, Charlotte et Thomas trouveront le lien entre les deux enquêtes.

Un très beau moment de lecture.

Qui me permet de conclure sur une note plus personnelle.
Le 5 février 2014 je me suis inscrite sur Babelio - c'est ma collègue Stéphanie qui m'a convaincue, et elle a eu raison ! Nous avions commencé par des quiz.

10 ans déjà !
Et ma première critique, un texte d'Annie Ernaux : Regarde les lumières mon amour (sur un supermarché de Cergy, Val d'Oise), qui m'a permis de faire la connaissance d'une première babeliote, Séverine !

En dix ans, que de critiques/citations parcourues sur le site ! Que de belles lectures et d'émotions partagées ! de belles rencontres auteurs/autrices !
Merci à vous toutes et tous dont je connais le pseudo, que je retrouve quasi quotidiennement sur le site ! Merci à celles et ceux dont je connais le visage, avec qui j'ai eu des conversations passionnantes dans la vraie vie, vous vous reconnaîtrez sans peine.
Merci à toute l'équipe Babelio ! Je n'oublierai jamais certaines rencontres avec des autrices et des auteurs, comme celle d'Eleanor Catton à l'ambassade de Nouvelle-Zélande ! La dernière rencontre avant le confinement fut triste.... et la première après le déconfinement redonnait un peu d'espoir.

Je vous souhaite de découvrir encore et encore de beaux textes et de continuer à les partager.
Avec mes amitiés
Babel95 (Claude)



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Londres, 1887. Pitt enquête sur un corps coupé en morceaux retrouvé dans un cimetière, tandis qu'Emily et son mari séjournent chez un oncle de celui-ci. Une épreuve difficile pour Emily, George ayant une liaison avec l'épouse de son cousin.

L'autrice applique la même recette que dans les précédents tomes, en mettant cette fois encore l'accent sur le huis-clos domestique et les travers de la haute société londonienne. Au luxe dans lequel vivent ces oisifs aux préoccupations futiles s'opposent la noirceur des bas-fonds dans lesquels enquête Pitt.

Ce tome traite de thèmes déjà rencontrés dans les précédents: la condition des femmes pendant l'ère victorienne, les difficultés des classes pauvres, la misère des quartiers populaires, les violences envers les femmes et les enfants, etc. L'autrice s'appuyant sur un contexte historique réaliste, ça fait froid dans le dos. On a beaucoup d'occasions de s'indigner cette fois encore.

L'intrigue policière quand à elle repose, comme toujours dans cette série, davantage sur la psychologie des personnages et les relations entre eux que sur une action débridée, mais ça fonctionne très bien, même si quelques détails manquaient peut-être un peu d'approfondissement pour mon goût. le plus gros reproche que j'ai à faire à cet opus est le même qu'aux précédents: la conclusion est trop abrupte.

Une lecture assez prenante qui a su maintenir mon intérêt jusqu'à la fin, bien qu'un élément concernant un des personnages récurrents m'ait dérangée (même si c'est peut-être réaliste dans le contexte, finalement). S'agissant d'un tome 8, les protagonistes et les relations entre eux sont déjà bien développés, je vous recommande de ne pas commencer la série par ce tome si vous voulez en saisir toutes les subtilités, mais l'intrigue policière en elle-même ne nécessite pas d'avoir lu les précédents.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Meurtres à Cardington Crescent est le 8ème volume de la sage Charlotte et Thomas Pitt.

Dans mon résumé, je révèle le meurtre de Georges et j'en suis désolée. Néanmoins, ce « détail » est révélé sur tous les blogs qui parlent du roman, dans les résumés sur les sites marchands… Bref, c'est une information capitale mais qui est loin d'être un secret.

Georges était un personnage très très secondaire dans la saga d'Anne Perry mais le voir disparaître fait un peu bizarre (même si ça ne va pas nous changer la vie, loin de là). Ce décès violent et inattendu est néanmoins très bien pensé puisqu'il apporte de la surprise et du piquant à une enquête qui, sans ça, aurait pu paraître banale.

Nous sommes chez Anne Perry et nous avons toujours la formule : haute société victorienne + faux semblants + violence des sentiments/des ambitions = un petit polar victorien qui se lit bien !

Emily est, par la force des choses, sur le devant de la scène et c'est particulièrement bienvenu. L'histoire met du temps à démarrer mais nous permet surtout de nous plonger dans le quotidien d'un personnage qui avait été laissé de côté au cours des précédents volumes. Nous retrouvons, de plus, la charmante et vieille Vespasia Cumming-Gould… bien qu'elle soit en petite forme dans ce volume. La faute aux drames qui se succèdent, certainement.

Deux personnages des plus intéressants font aussi leur apparition : la courageuse et rouquine Tassie March et le beau gosse Jack Radley qu'on risque de retrouver dans les prochains volumes j'imagine !

Pour ce qui est de l'enquête, je ne peux que vous dire une chose : le suspens est présent jusqu'aux dernières pages mais la fin est, comme toujours, beaucoup trop abrupte pour me satisfaire… Dommage.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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Ce qui peut être certain avec les romans d'Anne Perry est sa capacité à se renouveler tout en conservant ses personnages fétiches. Cette enquête nous permet de retrouver Lady Vespasia, à Cardington Crescent, où elle séjourne chez son gendre Eustache March. Elle avait prévenu sa fille Olivia : l'homme qu'elle épousait était un idiot. Chacune de ses interventions, chacun de ses actes confirme l'étendue de sa bétise et de son conformisme. Vous ne serez pas déçu, mieux, vous serez horrifié de découvrir jusqu'où de tels principes peuvent conduire un homme bien déterminé à perpétuer son nom et à obtenir le titre de pair.Le sujet central est bien là, en filigrane à la série de meurtres sur laquelle enquête Thomas Pitt et qui touche directement sa famille.
En effet, après le meurtre de Sarah dans L'étrangleur de Carter Street, c'est un autre drame familial qui touche Charlotte et Emily. Pire : ce drame met en cause directement Emily : autant vous dire que Thomas et Charlotte n'épargneront rien, se mettant parfois dans des situations grotesques, pour sauver la jeune femme. Elle ne risque pas la pendaison, elle est une lady, mais son internement serait si pratique.
Comme toujours, le beau monde côtoie la pauvreté la plus extrême, et Anne Perry nous fait découvrir une autre facette de la détresse humaine dans cet opus. Heureusement, il est des personnes pour vouloir faire bouger les choses, comme lady Vespasia ou comme Tassie March, sa petite fille, prête à accomplir par amour pour un tendre vicaire des actes qui ulcère son père mais montre sa réelle générosité. Toutes les Tassie March d'Angleterre n'ont malheureusement pas eu une Charlotte March pour les aider.
A noter, pour les fans de la série, l'apparition de Jack Radley.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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J'aime toujours autant la façon dont Anne Perry nous dépeint la société victorienne avec ces extrêmes de richesse et de pauvreté. Elle sait aussi parfaitement nous montrer les vices profonds et les défauts des personnages appartenant à l'aristocratie. Elle nous donne toujours à voir un pan de l'histoire sociale du XIXe siècle. Ici nous nous plaçons du côté des femmes ayant des enfants hors mariage ou ne pouvant les élever. Il s'agit là d'une facette très intéressante mais aussi terrible. Avec cette série et au fil des tomes j'ai toujours l'impression d'apprendre des choses intéressantes sur ce siècle qui me passionne tant.

Dans cet opus, Emily (la soeur de Charlotte) se trouve dans la tourmente. Charlotte se démène pour elle. le récit se déroule principalement dans un huis clos à l'intérieur d'une maison bourgeoise. Secrets de famille, ambiance pesante, faux semblant et doutes sont présents. Chaque personne résidant dans cette demeure est susceptible d'être coupable. Jusqu'au bout le doute est permis. Anne Perry sait maintenir le suspens jusqu'aux dernières pages. Elle possède une écriture vraiment agréable. Ses romans se lisent vraiment tout seuls.

Comme vous l'aurez compris cette 8e enquête de Thomas et Charlotte Pitt a été à la hauteur de mes espérances. La capacité de renouvellement de Anne Perry m'étonne et m'impressionne toujours autant. Vivement le prochain!
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
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Encore Anne Perry! Oui, j'aime particulièrement sa série sur Thomas et Charlotte Pitt. Dans mon précédent article sur Mort à Devil's Acre, je me demandais si l'auteur allait parvenir à se renouveler, et à trouver des idées pour créer des enquêtes originales tout au long de la série. Et pour le moment, c'est un grand oui!


Même si le contexte reste plus ou moins le même pour les différentes enquêtes, Anne Perry nous a concocté une enquête surprenante. En effet, je ne m'attendais absolument pas à ce qu'Emily soit un jour liée à un meurtre. Et c'est très bien ainsi, car cela donne davantage de piment et de suspens au livre! Je l'ai dévoré. Je voulais à tout prix savoir si Emily allait être sauvée. Je me suis vraiment attachée à ces personnages et c'est en partie pour cela que je continue la série.
De plus, les éléments permettant de résoudre l'enquête sont amenés petit à petit, et ajoutent du suspens. Quand on croit avoir une réponse, une autre question se pose. Il y a en fin de compte deux meurtres dans ce livre, et jusqu'à la dernière page on ne sait pas si les deux crimes sont liés ou non. En bref, le suspens est haletant.

Le seul bémol que je mettrais, et qui concerne tous les livres que j'ai lus jusqu'à maintenant, c'est qu'il manque à la fin un chapitre post-enquête, concernant les conséquences éventuelles sur les personnages de la résolution de l'enquête. Comment les membres d'une famille d'aristocrate vivent-ils la culpabilité de l'un de ses membres? Bref, il me manque un « après », en particulier dans ce livre-là puisque je voudrais savoir comment Emily a vécu la fin de son calvaire, comment les autres membres ont vécu après avoir découvert l'horrible vérité. le scandale les a-t-il rattrapé?

Malgré cela, lisez Anne Perry, vous ne le regretterez pas. J'ai déjà hâte de découvrir le prochain!
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Cardington Crescent est une rue bien sage où s'étalent de belles demeures, dans le Londres victorien... Alors pensez-vous, un meurtre dans une maison familiale, quel scandale potentiel ! de quoi gâcher les espoirs de mariage de la dernière des filles. Non vraiment, il ne faudrait pas que ça se sache. Alors trouvons vite un coupable et enfermons-le nous-même, il/elle n'avait pas toute sa tête, on ne peut pas l'exposer à un procès.
C'est vrai que chacun a ses secrets dans cette maison, que les amours ne sont pas toutes légitimes ni les aventures conformes aux conventions de la bonne société. Mais qu'un policier vienne fouiller dans tout ça, que sa femme, la soeur de la pauvre veuve, vienne vivre dans la maison pour faciliter ses menées, non vraiment, c'est au-delà de tout !
Alors forcément, tout ça fait un bon roman, entre piques à la bonne société et velléités féministes de nos héroïnes. L'enquête suit son cours jusque dans les bas-fonds et on tremble avec les enquêteurs, le dénouement arrivant brutalement sans qu'on comprenne toutes leurs motivations.
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