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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire en ouvrant ce livre. Je pensais lire un policier, mais j'ai plutôt lu une satyre sociale. Et j'avoue que ça m'a plu !
L'histoire est bien montée et les 1eres apparences sont trompeuses. Bien-sur, il faut gratter le vernis social, qui était particulièrement épais à l'époque victorienne.
Isobel m'a souvent énervée quand elle comparait son voyage à Inverness à un chemin de croix. Faut pas exagérer quand même ! Et j'ai été contente et même rassurée quand il a fallut prolonger cette aventure. Là, c'est vraiment devenu difficile pour elle, du moins suffisamment pour expier sa "faute".
J'ai trouvé l'écriture fluide et agréable et j'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre.
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Une intrigue bien étrange que nous propose ici Anne Perry. En partant d'un suicide d'une femme et de la menace d'être mise au ban de la haute-société pour une autre, nous voilà face à une justice, un jugement et une peine des plus extraordinaires. Et pour cause, reconnue coupable, la jeune femme se retrouve à devoir expier sa faute en annonçant à la mère de la "victime" le rôle qu'elle aurait joué.

Dans cette courte oeuvre, nous retrouvons avec joie de personnage de Lady Vespasia Cumming-Gould, rencontrée dans la série Pitt, dans sa jeunesse.
L'intrigue en elle-même porte moins sur le "meurtrier" de la victime puisqu'il n'y en a pas, mais bien sûr sur les raisons de ce suicide que l'on va découvrir peu à peu.

Une lecture fluide, rapide et dans l'esprit de noël (de circonstances donc). Je le recommande à tous les fans de Anne Perry.
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Ce roman est court (125 pages) et facile à lire. Je n'ai pas retrouvé Thomas et Charlotte Pitt, les enquêteurs habituels, mais un personnage charismatique de la série : Lady Vespasia Cumming-Gould, alors âgée d'une trentaine d'années, au sommet de sa beauté.
Plus qu'une enquête policière (le suicide de Gwendolen ne fait aucun doute), c'est à une radioscopie de la société anglaise du milieu du XIXe siècle et de la place de la femme dans cette société que nous assistons. Rien n'est oublié : la fragilité de leur position sociale, leur dépendance envers un mari qu'elles n'ont pas toujours su choisir, plus encore leur dépendance envers l'opinion que la gentry peut avoir d'elles. Une rumeur, fondée ou non, une parole malheureuse, peuvent les exclure définitivement et impitoyablement de la «bonne société»et les condamner à la déchéance. Les causes du suicide de Gwendolen ne seront pas entièrement éclaircies, pourtant je ne me suis pas sentie déçue, grâce notamment au personnage hors norme et charismatique de Mrs Naylor, digne, presque déplacée face à l'hypocrisie des convives d'Omegus Jones.
Plus qu'à la période de Noël, ce roman aurait pu prendre place à Pâques, à cause du long périple initiatique et rédempteur que vont vivre Isobel et Vespasia à travers l'Ecosse – il est vrai que le voyage aurait été alors moins dangereux, donc ses vertus expiatoires auraient sans doute été jugées moindres.
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Ce premier contact avec cet auteure a bien mal débuté avec cet aéropage d'aristocrates devisant banalités et mondanités. Heureusement ce n'était qu'une courte introduction à un récit plutôt original où les véritables enjeux sont bien plus moraux que policiers, cette dernière dimension étant en fait quasi inexistante si ce n'est que de certaines zones d'ombre dans le passé de la suicidée. Perry nous livre par contre de bonnes réflexion sur le rôle véritable de ces femmes de la haute et surtout sur le sens du pardon. En peu de mots, elle cisèle la personnalité des acteurs tout nous laissant le soin de compléter le portrait. La plume est alerte dans les dialogues et évocatrice dans les descriptions. On en redemande même sil est clair que nous ne sommes pas ici devant une oeuvre majeure de cette écrivaine.
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on est à quelques jours de Noël, un repas de la haute bourgeoisie, à Londres. Les jalousies vont bon train ainsi que les paroles acerbes. le lendemain, Une personne s'est suicidée suites aux paroles malveillantes du repas de la veille. Reste à trouver le coupable..... je vous laisse découvrir cette lecture qui se déroule à l'époque victorienne.
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Premier livre d'Anne Perry que je lis.
Il ne correspond pas exactement à ce que j'attendais, à savoir, une enquête policière un peu genre Agatha Christie. Cependant, la lecture de ce roman fut agréable.
Bien que l'enquête semble résolue dès le départ, l'intrigue demeure et d'autres apparaissent, mais au final on est plus dans un récit de voyage initiatique. J'ai particulièrement apprécié la sagesse d'Omégus Jones.

La plume d'Anne Perry est fluide et efficace : elle dépeint ici l'univers victorien des gens de la haute société dans toute sa « splendeur » ; en décrivant la condition de la femme ainsi que les ravages de l'exclusion sociale, dans cet environnement où tout n'est qu'apparence. Les descriptions des différents lieux du périple expiatoire et les états d'âme des différents personnages sont très bien restituées.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Disparue de Noël?

"Voilà quelques temps maintenant que je dévore tout ce que je peux lire de la plume d'Anne Perry. Malheureusement, lorsque je l'ai connue, on ne trouvait déjà plus certains de ses récits de Noël. Quand j'ai trouvé celui-ci d'occasion mais en parfait état, j'ai sauté sur l'opportunité et je l'ai dévoré en terrasse, vue sur Notre-Dame de Paris."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Lorsque la jeune veuve, Gwendolen Kilmuir, se suicide, tout le monde garde en mémoire l'altércation qu'elle a eut la veille avec Isobel Alvie et s'empresse de juger cette dernière coupable, la mettant au ban de la bonne société. Mais c'est sans compter sur la jeune Lady Vespasia qui va aider Isobel à entreprendre un voyage expiatoire."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"On retrouve ici un personnage cher à mon coeur: Lady Vespasia, et dans sa jeunesse qui plus est. On ne peut que se réjouir d'en apprendre plus sur elle et de constater à quel point elle a toujours été une grande dame. Anne Perry profite aussi de cette nouvelle, comme c'est souvent le cas, pour nous faire découvrir autre chose que Londres, et si possible des contrées très reculées, et c'est toujours un enchantement. En fait, le point le plus faible ici reste l'enquête qui semble résolue dès le départ, mais elle nous réserve tout de même quelques surprises."

Et comment cela s'est-il fini?


"Ces contes de Noël sont toujours des petites friandises supplémentaires que nous offre l'auteur sur ses différents personnages et c'est toujours un régal! Il ne me reste plus qu'à trouver également les autres opus qu'il me manque!"
Lien : http://booksaremywonderland...
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Isobel Alvie, accompagnée de Lady Vespasia, part en Écosse afin d'annoncer un décès dont on lui reproche la responsabilité.

C'est du Anne Perry pur jus. L'histoire se devine à l'avance sans beaucoup réfléchir. C'est typiquement l'histoire courte de Noël qui sort régulièrement.

En 120 pages, le job est fait. le seul reproche que je pourrai faire, c'est qu'il n'y a pas vraiment d'enquête.

On découvre un peu plus la personnalité de Lady Vespasia, personnage récurrent de la saga Pitt.


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La saison londonienne se termine en ce début de décembre, et l'aristocratie anglaise commence à regagner les résidences de campagne pour préparer les fêtes de Noël. Invitée à Apple Cross, le manoir dans le Berkshire de Lord Omegus Jones, Lady Vespasia Cumming-Gould retrouve des connaissances.
Intelligente et pas dupe de la parade et du verni sophistiqué de la bonne société, elle observe et note in petto les hypocrisies, les prétentions et les faiblesses de ses "amis".
C'est lors du dîner que l'histoire s'ébauche, lorsque Isobel Alvie harponne par une pique vitriolée la douce Gwendolen Kilmuir. Jeunes et déjà veuves, toutes deux convoitent le même fringant célibataire, et par jalousie, Isobel fait ressurgir devant toute l'assemblée une vieille calomnie concernant sa rivale qui quitte la table bouleversée. le lendemain matin, Lord Omegus apprend à ses invités le suicide de Gwendolen, morte noyée dans un étang du parc.
"Coupable !". Tous jugent l'insensibilité d'Isobel responsable du drame et la sanction ne tarde pas à tomber. Si elle ne fait pas acte de repentir, elle sera exclue de leur société, bannie à jamais.
Homme sage et bienveillant, Lord Omegus suggère donc qu'elle parte en Écosse pour annoncer le décès et remettre la lettre qui contient les dernières volontés de la défunte, à Lady Naylor, sa mère. Pour étayer cet arbitrage, il s'appuie sur une vieille coutume médiévale qui punissait les coupables par l'expiation.
Expiation et absolution... En compagnie de Vespasia qui va lui être d'un grand soutien et lui inspirer beaucoup de courage, Isobel prend les routes vers le nord de l'Écosse, une région des Highlands rude, glaciale et coupée du reste du monde.
Le voyage sur des poneys sera long et rédempteur. Il dévoilera aussi les causes cachées qui ont poussé Gwendolen à commettre cet acte désespéré.

Cette nouvelle de Noël est la première d'une série qui compte à ce jour treize tomes. Et pour une fois, Anne Perry ne nous offre pas une histoire avec un criminel à découvrir. Lady Vespasia Cumming-Gould est un personnage récurrent de la saga "Charlotte Ellison et Thomas Pitt". Elle est le témoin d'un drame et prend pleinement part à l'histoire pour aider son amie Isobel. Finement décrit, l'auteur relate la condition féminine dans la haute société victorienne et donne à son roman deux beaux portraits de femmes avec les personnages de Vespesia et Lady Naylor.
La pénitence par le repentir, la neige, l'Écosse magnifique et inhospitalière, le pardon, et Noël... une lecture à découvrir en décembre.
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Une histoire cruelle qui joue sur les codes de la société victorienne, les convenances étriquées et la duplicité de cette aristocratie....
Un suicide et la petite assemblée trouve bien vite une coupable... Pour ne pas être mise au ban, va s'en suivre un très long périple au fin fond de l'Ecosse qui mettra à jour des vérités bien dérangeantes.
Une histoire qui joue bien plus sur la psychologie des personnages que sur une action flamboyante, mais j'ai beaucoup aimé la plume, le traitement des sentiments et des émotions, sans compter les superbes descriptions de ce pays sauvage et enneigé..
C'est ma première lecture de Anne Perry, je suis sûre qu'il y en aura d'autres !
Lien : http://chezbookinette.blogsp..
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