Le Challenge solidaire 2024 propose la lecture d'une oeuvre, n'importe laquelle, d'
Anne Perry, une autrice britannique contemporaine, très prolifique. Elle est célèbre pour ses nombreux romans policiers qui pour la plupart se déroulent à l'époque victorienne. Je ne la connaissais pas du tout, voilà une bonne opportunité de la découvrir.
La disparue de Noël est donc mon premier contact.
Applecross, une luxueuse résidence de campagne dans le comté du Berkshire. Sir Omegus Jones y organise ce weekend une « simple » réception rassemblant quelques personnalités de l'aristocratie anglaise. Quelques couples de haut rang, plusieurs hommes célibataires de bon parti, également deux jeunes veuves, Gwendolen Kilmuir et Isobel Alvie. Mondanités, bonnes manières, service impeccable, on parle savamment de tout et de rien, des courses à Ascot, de politique, de l'industrie en plein essor, d'une possible guerre en Crimée... Les conversations s'animent et quelques attaques verbales et piques déplacées surprennent les convives en fin de soirée. Et le lendemain matin, quel drame ! On découvre dans l'étang de la propriété, le corps sans vie de Gwendolen Kilmuir. Apparemment elle se serait noyée, poussée au suicide, dit on, par les remarques cruelles proférées à son encontre, devant témoins, par Isobel Alvie. Sa culpabilité ne fait aucun doute et elle devra expier sous peine d'être bannie de la société. Omegus Jones lui propose un pèlerinage expiatoire dans le nord de l'Ecosse ; elle va devoir aller annoncer à la mère de Gwendolen le décès de sa fille et lui remettre une lettre d'adieu. Une aventure périlleuse dans cette région accidentée et inhospitalière dans la froidure de l'hiver. Lady Vespasia Cumming-Gould, une amie, va se joindre à l'expédition. Les deux jeunes femmes parviendront elles à destination ? Accompliront elles la mission demandée ? Quelles embûches les guettent ?
En ce milieu du 19ème siècle l'Angleterre s'embellit, se modernise c'est l'apogée de la révolution industrielle et de l'empire britannique. La reine Victoria règne avec autorité et impose des règles de conduite et de bienséance extrêmes. Les femmes n'ont aucun droit et risquent de se retrouver bannies de la société pour le moindre écart. Tel est le cadre de l'oeuvre d'
Anne Perry.
J'espérais un roman prenant plein de mystères, une intrigue passionnante, et finalement je n'ai pas adhéré à l'histoire et je me suis plutôt ennuyée.
La disparue de Noël, finalement, n'est pas un roman policier, ni un thriller ni même un conte de Noël. C'est une histoire simple baignant dans l'hypocrisie et les mesquineries de la société victorienne, rigide et corsetée. J'ai apprécié la satire sociale très réussie, mais n'ai pas réussi à me laisser emporter parce récit, dont j'ai trouvé le style d'écriture conventionnel, pauvre et lisse, sans relief ni fioritures. Voici donc un livre vite lu et vraisemblablement vite oublié. Mais ce n'est que mon ressenti personnel !
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