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🎄❄️Hors-série des Aventures de Thomas et Charlotte Pitt.❄️🎄


Omegus Jones invite quelques amis pour un séjour dans sa propriété. Lors d'une soirée, Isobel Alvie fait une remarque acerbe et déplacée à Gwendolen Kilmuir devant tous. le lendemain, cette dernière est retrouvée noyée dans l'étang de la propriété. Les preuves ne font aucun doute : Gwendolen s'est suicidée et la coupable n'est autre qu'Isobel. Condamnée à la déchéance sociale par son acte, Omegus Jones lui offre le moyen de s'amender sous la forme d'une mission : apporter à la mère de Gwendolen la lettre laissée avant son geste fatidique. Isobel sait que si elle refuse, elle sera ostracisée et déchue de son milieu. Aidé de Vespasia Cumming-Gould, le voyage débute et promet d'être plus compliqué que prévu...


Ce livre est un hors-série des aventures de Thomas et Charlotte Pitt où le personnage de Lady Vespasia n'est autre que la grande tante par alliance d'Emily, soeur de Charlotte. Cette courte aventure peut être lue à n'importe quel moment de la série puisqu'il est question d'une histoire ayant eu lieu pendant la jeunesse de Vespasia.


Les hors-séries d'Anne Perry ont souvent pour but de mettre l'accent sur un personnage particulier de ses séries et de proposer un nouvel éclairage.Vous ne serez donc pas étonné si l'intrigue policière est quasi inexistante, si le mystère est totalement absent. Ici, Anne Perry décrit au vitriol la société "bien pensante" qui se permet par ses règles d'élever un être ou de le déchoir en un rien de temps. Une société où la femme n'est rien d'autre qu'une reproductrice devant s'assurer un bon mariage et faire progresser l'arbre généalogique par la mise au monde d'héritier.
La disparue de Noël relate la mésaventure d'Isobel qui lors d'un dîner a cessé d'être hypocrite et de dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Elle se retrouve mise au banc, condamnée en tant que veuve à une déchéance sociale et économique. Cette mésaventure met en lumière la fragilité des femmes dans cette société anglaise, la dépendance envers un mari, un entourage social...


Au final, La disparue de Noël n'a rien d'un roman policier. Pas de crime, pas de suspect, pas d'enquête. Un simple périple à travers les magnifiques paysages écossais et un secret tu depuis des années qui pourraient expliquer la raison réelle du suicide de Gwendolen.

Les fans d'Anne Perry apprécieront de retrouver un des personnages de la série Pitt et de lire une aventure dans l'esprit de noël. Les autres trouveront surement ce roman sans grand intérêt et décousu. À vous de juger. 😉
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C'est un vrai polar que Anne Perry propose avec La disparue de Noël!
Un conte de Noël, aussi.
Isobel, Isobel!... Tes paroles cruelles envers Gwendolen risquent de te valoir l'ostracisation de la gentry anglaise prompte à te condamner. Gwendolen se suicida et tu es la responsable toute trouvée! Autant dire une condamnation à mort pour toi, Isobel, sans possibilité de refaire un bon mariage et de retrouver les réceptions auxquelles ton rang t'a habitué!
Bon. Il y a une solution pour expier et te racheter: Une vieille coutume du moyen-âge déterrée par l'astucieux Omegus Jones... Mais ce ne sera vraiment pas de la tarte! Mais Lady Vespasia va t'accompagner à la recherche de la maman de Gwendolen, tout la-haut dans les Highlands...
Vespasia qui a peut-êtrequelque-chose à se pouver, aussi...
Tu parleras à Mrs Naylor et lui donnera la dernière lettre, non décachetée, qu'a laissée sa fille avant de se jeter dans l'étang.
Attends, attends... Tu n'est pas encore arrivée au nord, avec cet hiver qui s'installe.
Bouh! j'ai eu froid, en lisant le bouquin: Anne Perry s'y prend à merveille pour frigorifier le lecteur... Comme elle donne un aperçu glaçant de cette haute société anglaise de ce 19e siècle. Lorsque l'on gratte le vernis, ce n'est pas joli-joli... C'est même parfois assez saumâtre avec des réalités sordides et des vérités qui font mal.
Une belle histoire et un beau conte, réellement!
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Le Challenge solidaire 2024 propose la lecture d'une oeuvre, n'importe laquelle, d'Anne Perry, une autrice britannique contemporaine, très prolifique. Elle est célèbre pour ses nombreux romans policiers qui pour la plupart se déroulent à l'époque victorienne. Je ne la connaissais pas du tout, voilà une bonne opportunité de la découvrir. La disparue de Noël est donc mon premier contact.

Applecross, une luxueuse résidence de campagne dans le comté du Berkshire. Sir Omegus Jones y organise ce weekend une « simple » réception rassemblant quelques personnalités de l'aristocratie anglaise. Quelques couples de haut rang, plusieurs hommes célibataires de bon parti, également deux jeunes veuves, Gwendolen Kilmuir et Isobel Alvie. Mondanités, bonnes manières, service impeccable, on parle savamment de tout et de rien, des courses à Ascot, de politique, de l'industrie en plein essor, d'une possible guerre en Crimée... Les conversations s'animent et quelques attaques verbales et piques déplacées surprennent les convives en fin de soirée. Et le lendemain matin, quel drame ! On découvre dans l'étang de la propriété, le corps sans vie de Gwendolen Kilmuir. Apparemment elle se serait noyée, poussée au suicide, dit on, par les remarques cruelles proférées à son encontre, devant témoins, par Isobel Alvie. Sa culpabilité ne fait aucun doute et elle devra expier sous peine d'être bannie de la société. Omegus Jones lui propose un pèlerinage expiatoire dans le nord de l'Ecosse ; elle va devoir aller annoncer à la mère de Gwendolen le décès de sa fille et lui remettre une lettre d'adieu. Une aventure périlleuse dans cette région accidentée et inhospitalière dans la froidure de l'hiver. Lady Vespasia Cumming-Gould, une amie, va se joindre à l'expédition. Les deux jeunes femmes parviendront elles à destination ? Accompliront elles la mission demandée ? Quelles embûches les guettent ?

En ce milieu du 19ème siècle l'Angleterre s'embellit, se modernise c'est l'apogée de la révolution industrielle et de l'empire britannique. La reine Victoria règne avec autorité et impose des règles de conduite et de bienséance extrêmes. Les femmes n'ont aucun droit et risquent de se retrouver bannies de la société pour le moindre écart. Tel est le cadre de l'oeuvre d'Anne Perry.

J'espérais un roman prenant plein de mystères, une intrigue passionnante, et finalement je n'ai pas adhéré à l'histoire et je me suis plutôt ennuyée. La disparue de Noël, finalement, n'est pas un roman policier, ni un thriller ni même un conte de Noël. C'est une histoire simple baignant dans l'hypocrisie et les mesquineries de la société victorienne, rigide et corsetée. J'ai apprécié la satire sociale très réussie, mais n'ai pas réussi à me laisser emporter parce récit, dont j'ai trouvé le style d'écriture conventionnel, pauvre et lisse, sans relief ni fioritures. Voici donc un livre vite lu et vraisemblablement vite oublié. Mais ce n'est que mon ressenti personnel !

#Challenge solidaire 2024
#Challenge Riquiqui 2024
#Challenge ABC 223 / 2024
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Je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire en ouvrant ce livre. Je pensais lire un policier, mais j'ai plutôt lu une satyre sociale. Et j'avoue que ça m'a plu !
L'histoire est bien montée et les 1eres apparences sont trompeuses. Bien-sur, il faut gratter le vernis social, qui était particulièrement épais à l'époque victorienne.
Isobel m'a souvent énervée quand elle comparait son voyage à Inverness à un chemin de croix. Faut pas exagérer quand même ! Et j'ai été contente et même rassurée quand il a fallut prolonger cette aventure. Là, c'est vraiment devenu difficile pour elle, du moins suffisamment pour expier sa "faute".
J'ai trouvé l'écriture fluide et agréable et j'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre.
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Une intrigue bien étrange que nous propose ici Anne Perry. En partant d'un suicide d'une femme et de la menace d'être mise au ban de la haute-société pour une autre, nous voilà face à une justice, un jugement et une peine des plus extraordinaires. Et pour cause, reconnue coupable, la jeune femme se retrouve à devoir expier sa faute en annonçant à la mère de la "victime" le rôle qu'elle aurait joué.

Dans cette courte oeuvre, nous retrouvons avec joie de personnage de Lady Vespasia Cumming-Gould, rencontrée dans la série Pitt, dans sa jeunesse.
L'intrigue en elle-même porte moins sur le "meurtrier" de la victime puisqu'il n'y en a pas, mais bien sûr sur les raisons de ce suicide que l'on va découvrir peu à peu.

Une lecture fluide, rapide et dans l'esprit de noël (de circonstances donc). Je le recommande à tous les fans de Anne Perry.
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Ce roman est court (125 pages) et facile à lire. Je n'ai pas retrouvé Thomas et Charlotte Pitt, les enquêteurs habituels, mais un personnage charismatique de la série : Lady Vespasia Cumming-Gould, alors âgée d'une trentaine d'années, au sommet de sa beauté.
Plus qu'une enquête policière (le suicide de Gwendolen ne fait aucun doute), c'est à une radioscopie de la société anglaise du milieu du XIXe siècle et de la place de la femme dans cette société que nous assistons. Rien n'est oublié : la fragilité de leur position sociale, leur dépendance envers un mari qu'elles n'ont pas toujours su choisir, plus encore leur dépendance envers l'opinion que la gentry peut avoir d'elles. Une rumeur, fondée ou non, une parole malheureuse, peuvent les exclure définitivement et impitoyablement de la «bonne société»et les condamner à la déchéance. Les causes du suicide de Gwendolen ne seront pas entièrement éclaircies, pourtant je ne me suis pas sentie déçue, grâce notamment au personnage hors norme et charismatique de Mrs Naylor, digne, presque déplacée face à l'hypocrisie des convives d'Omegus Jones.
Plus qu'à la période de Noël, ce roman aurait pu prendre place à Pâques, à cause du long périple initiatique et rédempteur que vont vivre Isobel et Vespasia à travers l'Ecosse – il est vrai que le voyage aurait été alors moins dangereux, donc ses vertus expiatoires auraient sans doute été jugées moindres.
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Ce premier contact avec cet auteure a bien mal débuté avec cet aéropage d'aristocrates devisant banalités et mondanités. Heureusement ce n'était qu'une courte introduction à un récit plutôt original où les véritables enjeux sont bien plus moraux que policiers, cette dernière dimension étant en fait quasi inexistante si ce n'est que de certaines zones d'ombre dans le passé de la suicidée. Perry nous livre par contre de bonnes réflexion sur le rôle véritable de ces femmes de la haute et surtout sur le sens du pardon. En peu de mots, elle cisèle la personnalité des acteurs tout nous laissant le soin de compléter le portrait. La plume est alerte dans les dialogues et évocatrice dans les descriptions. On en redemande même sil est clair que nous ne sommes pas ici devant une oeuvre majeure de cette écrivaine.
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Un roman assez surprenant pour mon premier Anne Perry : je m'attendais à un roman policier mais pas du tout. Après un petit tour sur internet, j'ai découvert que ce roman était le premier d'une série de contes de Noël. Je comprends mieux le happy end et le récit plein de bons sentiments :)
Cela a toujours l'avantage de nous plonger dans l'Angleterre victorienne et nous rappeler à quel point l'image et la société fréquentée étaient importantes.
J'ai un VRAI policier dans ma PAL, je découvrirai ainsi l'auteure correctement ;)
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on est à quelques jours de Noël, un repas de la haute bourgeoisie, à Londres. Les jalousies vont bon train ainsi que les paroles acerbes. le lendemain, Une personne s'est suicidée suites aux paroles malveillantes du repas de la veille. Reste à trouver le coupable..... je vous laisse découvrir cette lecture qui se déroule à l'époque victorienne.
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J'avoue avoir été déçue par le roman.

Habituée des intrigues d'Anne Perry et des énigmes résolues par le couple Pitt, je m'attendais à quelque chose de particulier. Surtout que Lady Vespasia âgée n'est pas piquée des vers.
Or ici, étant jeune, elle est encore "sage", tout à fait comme les autres mondains. Donc d'un point de vue du personnage, j'étais déjà déçue.

Quant à l'intrigue... eh bien justement, il n'y en a pas vraiment. le "mystère" est résolu entre deux lignes, juste par un échange de regard. Par contre, les descriptions de paysage, lors de leur périple, sont assez longues. Bien écrites, qui donnent envie d'aller jeter un oeil en Ecosse, mais disproportionnées par rapport au volume du livre.

Alors certes, on retrouve toujours la cruauté implacable des convenances victoriennes, mais on les a autant sinon plus dans les Monk et Pitt.
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