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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Drolissime mais tellement vrai. Ai relu avec beaucoup d'intérêt ce classique du management , lecture obligée durant la période des études. le principe est simple ....chacun tend vers son niveau d'incompétence. Notre quotidien dans l'entreprise regorge d'exemples concrets. Peter nous en fait une démonstration plus drôle encore, avec méthode et rigueur.
Le principe de Peter n'est vraisemblablement plus enseigné aujourd'hui et c'est bien dommage...passer quelques heures à décoder le mode de fonctionnement des organisations et de ses managers n'est pas superflu.
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Sacré bouquin! Il a nommé et décrit un phénomène si répandu, que nous le reconnaissons tous.Celui d'élévation continue, qui fait d'un employé, un salarié, un artisan compétents, un contremaître, un chef de service, un chef d'entreprise, etc. insuffisant ou incapable. Peu importent le style et l'approximation des démonstrations. Il est entré dans l'histoire et a fourni une expression consensuelle: atteindre son niveau d'incompétence. de quoi trembler devant sa glace.
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" Tout employé tend à s'élever jusqu'à son niveau d'incompétence".

A partir de cet axiome simple (simpliste?), une analyse au vitriol des rouages de toute structure hiérarchique.
Vous aviez déjà remarqué que ce sont en général les agents les moins compétents qui tendent à progresser les plus vite dans la hiérarchie ? le principe de Peter explique pourquoi.
L'ouvrage est rédigé sur un ton mi-scientifique, mi-humoristique assez plaisant et on est souvent troublé par la justesse des analyses.
Les auteurs deviennent par contre contre moins crédibles lorsqu'ils tentent d'appliquer leur théorie au destin de l'humanité tout entière.
Un grand classique de la littérature de bureau ...
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Je travaille dans une "grande entreprise française". Aujourd'hui, mon Directeur m'a dit : "Scob (c'est mon surnom litteraire, il m'a pas appelé comme ça, hin !), tu n'es pas assez méchant avec les membres de ton équipe. Tu les aides trop dans leur travail technique. Contente toi de respecter les objectifs qu'on t'as fixés : organiser le déménagement, vérifier que les contrats de sous-traitance sont respectés en temps et en heure même si les prestations sont vides et surtout que tes collabs ne grugent pas sur les frais de déplacement."

Je suis rentré chez moi, sonné comme un curé qui a cogné trop près de la cloche en me demandant si j'étais fait pour être manager.

Et puis, je me suis souvenu avoir lu un livre, il y a quelques années : le principe de Peter.

Dans l'arène des guides de management, "Le Principe de Peter" de Laurence J. Peter et Raymond Hull se présente comme un phare d'humour dans la brume des théories sérieuses. Selon eux, gravir l'échelle professionnelle nous conduit inévitablement à un poste pour lequel nous sommes totalement inaptes. Imaginez qu'après des années à exceller dans vos tâches, vous soyez promu à un poste où vos principales compétences consistent à remplir des tableaux Excel dont personne ne comprend l'utilité. Voilà le coeur de ce principe, à la fois hilarant et effrayant.

Les auteurs, armés d'un sens de l'humour piquant, démontrent que de l'employé de base au haut dirigeant, personne n'échappe à cette ascension vers l'incompétence. Ils nous servent des exemples savoureux : pensez à ce manager qui, excellent dans son rôle technique, se retrouve promu à un poste de gestion d'équipe, où sa principale activité semble être d'organiser des réunions pour planifier d'autres réunions (tiens ! Toute ressemblance avec une situation réelle est purement fortuite). Ou encore à cette spécialiste du marketing, autrefois douée pour ses campagnes innovantes, devenue directrice et passant désormais ses journées embourbée dans des rapports incompréhensibles.

Mais "Le Principe de Peter" ne se contente pas de pointer du doigt ces trajectoires professionnelles absurdes. Il nous pousse à réfléchir sur une réalité de plus en plus présente dans nos sociétés modernes : les "bullshit jobs", ou emplois à la con, théorisés par David Graeber. Ces postes, souvent caractérisés par leur manque flagrant de sens et d'utilité, semblent être l'aboutissement naturel du principe de Peter. Après tout, quoi de mieux pour cacher son incompétence que dans un job où personne, y compris soi-même, ne comprend ce qu'on est censé faire ?

Cette réflexion amène les auteurs à une conclusion aussi drôle que tristement vraie : parfois, le sommet de la carrière professionnelle n'est pas la promotion tant désirée, mais la reconnaissance de sa propre niche de compétence, loin des mirages des postes de haute voltige. "Le Principe de Peter" devient ainsi un manuel de survie pour naviguer dans un monde professionnel où l'ascension peut parfois ressembler à une chute libre vers l'absurdité.

En somme, "Le Principe de Peter" est plus qu'un simple livre humoristique sur le management. C'est une critique acérée de nos structures professionnelles, qui nous invite à rire de nos déboires tout en réfléchissant profondément à ce que signifie vraiment "réussir" dans notre carrière. Une lecture essentielle pour quiconque cherche à comprendre les paradoxes de notre monde du travail, avec une bonne dose d'humour (de l'humour de 1969, certes, mais de l'humour quand même et puis de toute manière, on ne peut plus rire de rien de nous jours, ma pauvre lucette, mais au moins on savait s'envoyer en l'air ... la fusée, la lune, tout ça ... le 69 aussi, année érotique ... enfin, j'dis ça mais j'en sais rien j'etais pas né) et une pincée de cynisme.

Quoi qu'il en soit, après ma relecture de ce livre, je n'ai toujours pas réussi à appréhender qui de mon chef ou de moi-même a atteint son niveau d'incompétence maximal.

Les deux peut-etre ...

scob
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On en parle, on en parle... mais sans savoir réellement ce que cela signifie. Voilà donc une lecture qui s'imposait!
Certes, l'exposé est vieillot par son style et son fond.
De plus, il n'est pas universel car ne fonctionne que sous certaines circonstances (le monde de l'entreprise aujourd'hui est... un peu différent, on va dire).
Enfin, la démonstration tend à la répétition. C'est qu'elle est empirique, ne n'oublions pas.

Cependant Laurence Johnston Peter est un visionnaire car dès 1969, dans ce qu'il appelle "la régression hiérarchique" il décrit avec perfection les mécanismes qui expliquent pourquoi le niveau du Bac (entre autres) baisse chaque année !!! Épatant !

(Par contre au chapitre sur "l'incompétence par ordinateur", il a tout faux et n'a rien vu venir du développement de l'informatique qui nous attendait.
Bah, nobody is perfect!
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Petit bouquin sympa, lu dans l'édition seventies avec une couleur et traduction 100% rétro 100% business papa. Une seule idée dans ce livre tournée et retournée dans plusieurs sens, le fameux principe de Peter : dans une organisation, chacun de ses membres à tendance à s'élever dans la hiérarchie jusqu'à son niveau d'incompétence.

Toutes les conséquences de ce principe sont énumérées par Laurence Peter, la principale étant que beaucoup de personnes occupent des fonctions pour lesquelles elles sont incompétentes.

Quelques limites :
Comme beaucoup de manager Peter simplifie à outrance et considère les compétences comme figées. Nous serions des êtres linéaires qui un beau jours passons une frontière pour rentrer dans le territoire de l'incompétent. Il n'envisage pas que l'organisation puisse être incompétente, le fardeau est porté par ses membres seuls. L'auteur observe les organisations principalement à travers leurs hiérarchies. Observation utile mais incomplète. Quand on travaille dans une entreprise la structure hiérarchique n'est pas la seule structure : il existe des circuits de pouvoir et d'influence parallèle. La structure hiérarchique ne peut donc pas expliquer à elle seule l'incompétence des Hommes ou de l'organisation.

L'héritage de ce livre n'est pas à négliger. le principe de Peter est aujourd'hui archi répandu dans le management. L'arrière pensée du manager moyen est de considérer beaucoup des membres de son organisation comme incompétents. C'est très flatteur pour celui qui adopte cette posture, même en faisant son autocritique il s'en tire en ayant au moins l'intelligence de déceler l'incompétence chez les autres.

Mieux vaut prendre ce principe avec le même humour que l'auteur plutôt que l'embrasser avec trop de sérieux et de cynisme. L'incompétence existe, mais pas seulement à cause du principe de Peter.
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Bof bof...
Sceptique au début, je me suis pris (ou fait prendre) au jeu.
Allez au moins jusqu'au chapitre 12 (incompétence créative?) un peu marrant.

Beaucoup de subjectif
(tout chef fait des erreurs et c'est un peu trop facile de l'accuser d'incompétent pour pouvoir corroborer la règle).
Ne pas avoir prévu un éclairage éblouissant dans un stade de basket,... toujours facile de critiquer après et en plus d'en accuser un incompétent...

Des remarques intéressantes
Plus il y a de niveau, moins vite on atteint son niveau d'incompétence..
Dans les sociétés à castes, ça se passe mieux car ceux d'en bas n'arrivent jamais à un poste trop élevé?

Ca a au moins le mérite de se sentir soutenu et compris face à une hiérarchie incompétente.


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Le principe de Peter explique tout simplement pourquoi tout va toujours mal dans l'administration publique comme privée. D'après l'auteur, le principe du professeur Peter est la découverte sociale et psychologique la plus pénétrante et le plus importante du siècle...
Lien : http://leslivresdebenjamin.b..
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« Chaque employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence. » Je ne vois rien de plus à dire. Pas mal d'intérêt à l'époque où je l'ai lu puisque j'étais en pleine réflexion professionnelle. Je ne trouvais pas de travail en informatique au sortir de mes études (crise de 2002/2003).
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Drôle et parfois (encore) pertinent...
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