Le fils de l'Ursari

Critique de Valentin alias Dark Hamtaro : "Manque de suspens, sinon le livre était très bien. J'adore la fin de ce livre. Je lui mets la note de 4.5 sur 5 étoiles."

ALERT SPOIL !!

Personnages :
- Micà (animal)
- Mammada (mère)
- Dimietriu (fils)
- Daddu (père)
- Gàman (animal)

Fils du vent et protégés de l'empereur Sigismond, les membres de la famille d'Ursari vont surmonter tous les problèmes.

Ciprian est un fils d'Ursari, la tradition fait que l'Ursari devient un montreur d'ours nomade. Mais les gens n'aiment pas les Ursaris et ils vont fuir à Paris, là où on leur a dit qu'on devient riche facilement. Cependant à Paris ils vont avoir du mal à gagner de l'argent et les dettes vont s'accumuler. Un jour, Ciprian découvre le "Lusquembour" et il regarde en cachette les joueurs de "tchèquématte". Il se rend compte qu'il peut rejouer chaque partie dans sa tête, un nouveau destin attend Ciprian

Belle histoire de montreur d'ours, de nomade, de frontière, d'échec, et de survie. L'échec jouant un rôle important dans l'histoire ce livre est conseillé pour les fans d'échec.

Ce livre m'a beaucoup plu, de par son histoire captivante et ses personnages aux multiples ressources qui, même au coeur d'un problème, paraissent remplis de vie.
J'ai été néanmoins légèrement déçue par le fait de ne pas savoir ce que devenait le frère de Ciprian à la fin de l'histoire...
« le fils de l'Ursari » est un livre magnifique, d'une grande sensibilité, que je recommande à toute personne en quête d'aventure.

Un livre qui raisonne en moi par son histoire. Crispian arrive en France installé avec sa famille dans une zone sans nom, aux conditions sanitaires déplorables. Les membres de sa famille et lui travaillent dur pour rembourser le passeur qui leur a permis de venir, mais cela ne suffit pas et les dettes s'accumulent. Différentes sortes de harcèlement sont alors mis en place pour les contraindre à payer. C'est par la volonté d'apprendre, l'observation de Caspian que cette famille va petit à petit s'en sortir. Un enfant étranger qui ne maîtrise pas la langue, va l'apprendre en quelques mois, et va permettre, par son travail au niveau des échecs, à certains de ses membres de s'insérer dans la société. C'est un livre qui ne peut qu'émouvoir et qui nous montre que la lecture, l'observation, l'analyse permettent de combattre contre les plus hargneux.

Ciprian est fils de l'Ursari (comprenez dompteur d'ours) et sillonne les routes avec sa famille. Un jour leur voiture tombe en panne et ils se mettent à dos un village entier qui ne veut pas d'eux. C'est alors que deux hommes leur proposent de les emmener à Paris. Ils avanceront les frais qui seront à rembourser une fois sur place. La famille va alors se retrouver à Paris, enfin dans la banlieue de Paris, dans une zone désaffectée sale où s'entassent des familles entières comme eux. Ils vont côtoyer des hommes qui, derrière leur générosité apparente, profitent de leur naïveté et de leur inalphabétisation.
Le fait de voler est comme un travail car cela leur permet de gagner de l'argent.
Un jour Ciprian tombe sur deux joueurs d'échecs. Il est passionné par le spectacle qui s'offre à ses yeux et en oublie même de travailler. Peu à peu il comprend les règles du jeu. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de celle qu'il va appeler « Madame Baleine », la joueuse d'échecs, et qu'il va commencer une nouvelle vie.
Ce roman est raconté du point de vue de Ciprian, arrivé à Paris dans une civilisation qu'il ne connaît pas, dans un monde où la menace n'est jamais loin et où tous les coups sont permis pour amasser de l'argent en profitant des plus faibles. Il y a là une double lecture puisque derrière le récit un peu naïf de Ciprian, le lecteur voit bien l'entourloupe. C'est un roman qui suscite une émotion certaine, sans verser dans le mélodrame, qui fait réfléchir sur le cas des personnes en situation irrégulière, souvent prisonnières d'une situation qu'elles ne maîtrisent pas, manipulées par des profiteurs et mal vues par les passants. Donner à voir la vie de ces personnes nous met le temps de la lecture, dans leur situation aucunement enviable, s'il était besoin de le repréciser.

Chassés de leur pays, de tous considérés comme des parias, c'est dans un bidonville parisien qu'échouent Ciprian et sa famille.
Mais Ciprian va se découvrir une passion et leur destin va prendre une tournure complètement inattendue !
Un récit plein d'espoir qui mêle tradition orale et réalité.

Ce livre est très bien car il nous fait découvrir le parcours d'une famille Roms soudée, mal acceptée des autres et chassée de son pays natal.

Il est écrit avec le pronom personnel "je" ce qui nous permet de vivre l'histoire à travers la lecture comme si on était à la place de Ciprian.
On y découvre la vie des Roms, la pauvreté, la misère car cette famille rejetée par les siens est obligée de quitter son pays. On leur vend une vie meilleure et plus riche à Paris. Mais ils y découvrent une vie bien miséreuse où le père devient ferrailleur, la mère et la fille mendiante et le fils aîné voleur.
La réalité de cette nouvelle vie est loin de tout ce qu'ils espéraient : la misère, la mendicité, la vie dans des camps de Rom, les trafics...
L'espoir vient avec le petit frère Ciprian qui va apprendre à jouer aux échecs grâce à des personnes âgées rencontrées dans les jardins du Luxembourg, aux tournois auxquels il va participer et dont il va ressortir vainqueur...

Ce livre est super. Il parle d'un jeune garçon qui vit avec ses parents, sa soeur, son frère et sa grand-mère. Dans la famille il y a aussi un ours car le père est montreur d'ours. Souvent, le soir il y a un spectacle dans lequel le père se bat avec l'ours. Pour vivre les membres de la familles volent de la nourriture et des objets jusqu'au jour ou deux hommes arrivent et vont changer le destin de la famille... EM