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sur 297 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une ode à l'adolescence en région éloignée. Une désir d'émancipation, d'évasion, de briser des interdits. Attention de ne pas brûler tes ailes. La dure réalité des crises existentielles, de la recherche de soi, des premières fois. Parce qu'il y a toujours une première fois, à tout... même a ce qu'il y a de plus brisant et de troublant dans une vie. Geneviève Patterson nous offre un premier beau roman et espérons qu'il ne sera pas le dernier.
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"La déesse des mouches à feu" est un roman de l'auteure québécoise Geneviève Pettersen, publié en 2014. le récit suit Catherine, une adolescente de 14 ans vivant à Chicoutimi, au Québec, dans les années 1990. le roman aborde sans détour les défis de l'adolescence tels que la recherche d'identité, l'affirmation de soi, les relations amoureuses, mais aussi des thèmes plus sombres comme la sexualité, la drogue et la rébellion.

Le roman adopte la forme d'un journal intime, permettant au lecteur de suivre les pensées et les émotions de Catherine, ainsi que son quotidien, ses questionnements et ses expériences, notamment en matière de sexe et de drogue. L'auteure traite ces sujets de manière crue et réaliste, offrant un portrait authentique et touchant de l'adolescence.

La critique positive de ce livre repose sur les éléments suivants:

1. La plume de l'auteure: Geneviève Pettersen a une écriture fluide et authentique, capturant parfaitement le langage et le ton d'une adolescente des années 90. La narration à la première personne crée un lien fort entre le lecteur et le personnage principal.

2. Les personnages: Les protagonistes sont bien développés et possèdent une profondeur psychologique. Ils sont réalistes et faciles à appréhender, ce qui rend l'histoire prenante.

3. La nostalgie: le roman évoque avec succès l'atmosphère des années 1990, ses codes culturels et ses références, ce qui ravira ceux qui ont vécu cette époque.

4. L'exploration des thèmes de l'adolescence: le roman traite avec justesse et sensibilité des problématiques liées à l'adolescence, en évitant les clichés et les stéréotypes. La sexualité et la consommation de drogues y sont abordées sans tabou, montrant les conséquences potentiellement néfastes de ces comportements sur la vie des personnages.

Le petit bémol de "La déesse des mouches à feu" réside dans l'utilisation d'un argot très québécois. Bien que cela renforce l'authenticité du récit et contribue à son charme, certains lecteurs pourraient être déroutés par cette langue, en particulier s'ils ne sont pas familiers avec les expressions et le vocabulaire québécois. Toutefois, cela n'altère en rien la qualité du roman et sa capacité à toucher le lecteur.
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Descente aux Enfers d'une gosse qui vient d'fêter ses 14 ans. Les premières phrases détonnent direct ; Catherine se bouffe son quotidien d'enfant unique dans une famille dysfonctionnelle. 

Les années 90, Kurt Cobain est le roi des gamins perdus, le grunge a cette faculté de creuser plus profond dans le malêtre d'ados de banlieue, qu'elle soit québécoise ou ailleurs. Ça permet aussi de découvrir les bases du punk rock, du rockab' d'aller faire du skate dans les bois et d'y construire son premier squat, de passer ses journées au grand centre commercial entre copines…

C'est aussi le temps des premières galoches, des billets roulés pour accueillir l'héro, des buvards qu'on prend comme des smarties, ça se bastonne souvent à l'école et perdre sa virginité c'est finalement aussi basique que de prendre un rail, même à 6h du mat sans avoir une bonne raison pour le faire.
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Chicoutimi-Nord, Québec, années 90.
Sur fond de références littéraires, cinématographiques et musicales, on suit les premières expérimentations de Catherine, une ado de 14 ans, qui goûte à la Trinité ultime : sexe, drogues et rock'n roll 🤟
Fascinée par Christiane F., Nirvana et les Guns, Catherine joue avec le feu, s'essaie aux paradis artificiels, tombe amoureuse, fait la fête, « trip » à toute heure de la journée. Encore et encore.

Si l'histoire n'est pas vraiment originale, le style de l'autrice est remarquable : elle écrit en effet en saguenéen, un québécois typique de la région du Saguenay (nulle inquiétude pour les plus réticents, un glossaire se trouve à la fin du livre) que j'ai adoré (re)découvrir.
La langue est crue, le style percutant, on n'y va pas par quatre chemins et ça fait du bien !
Si les thématiques abordées peuvent sembler sombres, le roman n'en est pas moins bourré d'humour.
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L'adolescence est toujours une période trouble; c'est le moins que l'on puisse dire dans le cas de Catherine et sa bande. Mescaline, expérimentation de la sexualité, rivalités de filles, valse hésitation envers les gars, engueulades avec les parents, regard désabusé sur la société, tout y passe. Normal direz-vous? Vrai, mais sous la plume virulente de l'auteure, et surtout le vocabulaire bourré de néologismes et d'argot propre à la jeunesse, cette narration prend une couleur très spéciale et retient définitivement l'attention. Original et réjouissant.
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Loin d'être un coup de coeur pour moi, j'ai apprécié avoir un nouveau regard sur ce titre et être transportée dans ce Québec du milieu 90
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En 1996 à Chicoutimi au Québec, Catherine vient d'avoir 14 ans et rentre de plein fouet dans l'adolescence. En pleine rébellion, elle se retrouve entre ses parents séparés qui communiquent par fax pour éviter de s'étriper. C'est l'époque du rock, du grunge plus particulièrement. C'est aussi l'époque des premières fois avec Pascal, sosie de Kurt Cobain, et des nouvelles expériences avec Marie-Eve. Métamorphosée en Mia Wallace, Catherine fera de nombreuses découvertes et repoussera les limites. Elle devient populaire lors des soirées, la déesse des mouches à feu, au risque de se brûler les ailes.

Pour un premier roman, l'autrice québécoise Geneviève Pettersen prend la voix d'une adolescente rebelle de 14 ans. Avec un style très oralisé, emprunt d'expressions québécoises, l'autrice exprime la fureur de vivre à tout prix de l'adolescence. Dans une moindre mesure, ce roman incandescent rappelle un peu l'esprit de l'adolescent incompris du Holden Caulfield de Salinger dans L'Attrape-coeur. Catherine, elle, est surtout en décalage avec ses parents et va multiplier les expériences dangereuses et les provocations.

Sur une année scolaire, le tempo des premières fois va aller crescendo. Catherine et « sa gang » vont toujours pousser plus loin les fêtes et la consommation de drogues, jusqu'au point de non retour. L'autrice choisit un juste équilibre, sans cautionner ni moraliser, elle embrasse pleinement le point de vue de l'adolescente éprise de liberté et de découvertes qui ne voit pas le mal dans ses excès.

Un premier roman au rythme effréné, qui incarne une certaine idée de l'incandescence et la fureur de vivre d'adolescents rebelles, au tempo du grunge. L'oralité permet cette immersion dans l'esprit d'une ado qui n'a pas sa langue dans sa poche. Cela nécessite quand même de se reporter à l'indispensable lexique pour ne pas passer à côté de certaines expressions très imagées qui font la richesse du français québécois.
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Cette lecture a été compliquée, mais tout de même sympathique. J'ai mi beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire; à cause de la langue québécoise qui m'a fait relire des phrases plusieurs fois et me coupait du récit pour chercher dans le glossaire, mais elle devient plus fluide au fur et à mesure de la lecture. Il y a surtout eu un élément déclencheur qui m'a donné envie de le finir et de connaître le dénouement.
Beaucoup de thème y sont abordés sans prise de position de la part de l'auteur, nous, lecteur sommes spectateurs des événements. On y parle des déboires adolescents (drogue), des premiers amour, de première fois, d'amitiés, de fréquentations amicales ou non, de la relation parents / ados, de l'influences des autres mais aussi que nous pouvons avoir sur l'autre.
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