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La déesse des mouches à feu" est un roman de l'auteure québécoise
Geneviève Pettersen, publié en 2014. le récit suit Catherine, une adolescente de 14 ans vivant à Chicoutimi, au Québec, dans les années 1990. le roman aborde sans détour les défis de l'adolescence tels que la recherche d'identité, l'affirmation de soi, les relations amoureuses, mais aussi des thèmes plus sombres comme la sexualité, la drogue et la rébellion.
Le roman adopte la forme d'un journal intime, permettant au lecteur de suivre les pensées et les émotions de Catherine, ainsi que son quotidien, ses questionnements et ses expériences, notamment en matière de sexe et de drogue. L'auteure traite ces sujets de manière crue et réaliste, offrant un portrait authentique et touchant de l'adolescence.
La critique positive de ce livre repose sur les éléments suivants:
1. La plume de l'auteure:
Geneviève Pettersen a une écriture fluide et authentique, capturant parfaitement le langage et le ton d'une adolescente des années 90. La narration à la première personne crée un lien fort entre le lecteur et le personnage principal.
2. Les personnages: Les protagonistes sont bien développés et possèdent une profondeur psychologique. Ils sont réalistes et faciles à appréhender, ce qui rend l'histoire prenante.
3. La nostalgie: le roman évoque avec succès l'atmosphère des années 1990, ses codes culturels et ses références, ce qui ravira ceux qui ont vécu cette époque.
4. L'exploration des thèmes de l'adolescence: le roman traite avec justesse et sensibilité des problématiques liées à l'adolescence, en évitant les clichés et les stéréotypes. La sexualité et la consommation de drogues y sont abordées sans tabou, montrant les conséquences potentiellement néfastes de ces comportements sur la vie des personnages.
Le petit bémol de "
La déesse des mouches à feu" réside dans l'utilisation d'un argot très québécois. Bien que cela renforce l'authenticité du récit et contribue à son charme, certains lecteurs pourraient être déroutés par cette langue, en particulier s'ils ne sont pas familiers avec les expressions et le vocabulaire québécois. Toutefois, cela n'altère en rien la qualité du roman et sa capacité à toucher le lecteur.