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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai moins apprécié ce tome que les deux précédents. J'ai eu du mal à entrer dans le récit qui démarre très lentement en abordant de nombreux sujets (des élections inédites qui se préparent, un vieil elfe qui n'a plus toute sa tête, un duel qui n'a pas lieu, la rivalité entre les cercles de mages plus exacerbée que jamais, un groupe terroriste...). On devine que tout cela doit être lié bien sûr, mais c'est un peu long à se mettre en place...
J'ai eu l'impression que le monde magique ne s'étoffait pas tellement par rapport aux deux autres tomes et j'ai eu du mal à saisir l'enjeu du roman. On est au dernier tome, on devrait être au summum du suspense, mais je ne l'ai pas vraiment ressenti malgré quelques scènes d'action épiques et un attentat meurtrier dans Paris.
Enfin bref, je suis restée sur le bord de la route cette fois-ci et je suis d'autant plus déçue que j'avais adoré le premier tome...
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ET DE TROIS : LE COMPTE EST BON !

Soyons honnête : lire les trois volumes du Paris des Merveilles de M. Pierre Pevel en une petite huitaine, quand bien même il y aurait une raison derrière cette lecture frénétique (que l'on qualifiera de "professionnelle", quoi que le terme en est un peu excessif), c'est un peu beaucoup. On y retrouve, pour la troisième fois, ce cher vieux Griffon qui, après s'être retrouvé mort - ou peu s'en faut - dans l'épisode précédent, va subir dans cet opus terminal une véritable descente aux enfers alors qu'un avenir nouveau paraissait s'ouvrir à lui (rien de mieux que l'effet "montagnes russes" pour tendre un bon suspense). On y croise, plus que jamais, cette magnifique créature rousse qu'est Aurélia, alias Isabel, Baronne de Saint Gil. On redécouvre son disciple (personnage assez secondaire dans les précédents volets de la trilogie), M. de troisville, une gentille et naïve amoureuse de l'impétrant ainsi qu'un bien méchant mage, un certain Delmas, préféré du président du cercle Incarnat (les adversaires éternels du cercle cyan, auquel appartient Griffont), et dont les liens avec la jeune femmes semble des plus louches.

Après avoir été battue à plat de couture dans le premier tome du Paris des Merveilles, réapparaît aussi la misérable, terrifiante et maléfique Reine Noire (qui est rien moins que la soeur jumelle de la Reine d'Ambremer, laquelle n'est pas franchement une tendre non plus, mais elle a cet avantage d'être du bon côté de la force...). Et devinez quoi... Non ? Si ! Son désir de vengeance est absolument sans limite !

L'ensemble se joue sur fond de politique intra-féérie, mais avec une nouveauté de taille : des humains seront présent au sein de la future assemblée d'Ambremer.

A l'instar des opus précédents, l'ensemble est rafraîchissant - malgré quelques longueurs -, et, pour un titre rédigé une dizaine d'années après les deux précédents, on y sent pas trop de distance ni d'incohérence. le style est facile, agréable, alerte comme à l'accoutumée et si l'on ne risque pas la fracture du cerveau à la lecture de ces romans, on n'en passe pas moins quelques bien agréables instants, auxquels on ne croit guère tout en se prêtant pourtant au jeu d'y croire assez pour arborer un sourire jovial à la lecture de l'ultime page.

Une fois n'est pas coutume, je vais sortir des formes impersonnelles dont j'use habituellement pour m'exprimer un peu à la première personne (ce dont j'ai habituellement horreur). Ainsi, vous l'aurez sans doute compris à la lecture des trois petites critiques rédigées consécutivement aux trois volumes du Paris des Merveilles que je viens, littéralement, d'avaler : ces ouvrages ne sont pas, à proprement parler, ma "tasse de thé" (il faudra d'ailleurs que je goûte celui dont il est sempiternellement question au fil des aventures de nos intrépides et superlatifs héros. Il est, paraît-il, fameux !), mais il faut reconnaître à M. Pierre Pevel de savoir mener son lecteur de bout en bout de ses ouvrages sans l'avoir trop ennuyé ni lassé, sans lui faire pousser des cris d'orfraie pour cause de tournures de phrases maladroites, de "frangliche" malvenu, d'incohérences grammaticales ou de lourdeurs stylistiques. Ce n'est pas tout, mais c'est déjà beaucoup. Il faut aussi lui reconnaître une vraie franchise et une réelle honnêteté intellectuelle dans la mesure où il ne prend pas ses lecteurs pour de simples gogos mais pour des gens désirant se laisser embarquer dans des mondes parfaitement imaginaires, gentiment loufoques, joyeusement éthérés et truffés de références tant liées aux contes classiques qu'aux grand romanciers populaires. Tout cela, il leur offre, à n'en point douter.

S'il est fort probable que je n'y retournerai pas de sitôt, je n'ai pour autant, aucun regret du temps passé dans cette incroyable et tumultueuse compagnie des personnages de ce Paris des Merveilles.

PS : à noter, ce qui n'est pas évident sur les quatrièmes de couvertures des éditions poches pour le moins, que chaque tome de ces aventures est presque totalement indépendant l'un de l'autre. Même si, bien entendu, il est préférable de les découvrir dans leur ordre de tomaison.
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Pas le meilleur tome de la série.

J'avoue m'être un peu ennuyé sur ce tome, et tout particulièrement sur le début. Il ne se passe pas beaucoup de choses dans la première partie du récit (1/3 du livre). Par ailleurs, j'ai trouvé que l'auteur répète beaucoup d'information. Certaines répétitions sont dues au fait que j'ai lu le tome 2 il y a une semaine : l'auteur redit des choses pour que l'ouvrage soit compréhensible pour un lectorat qui débuterait par erreur avec ce dernier tome. Mais cela ne justifie pas tout. Oui, on a compris qui est Isabel/Aurélia, ce n'est pas la peine de le répéter sans arrêt ; oui, on a compris le déroulement et les éléments d'un duel.
Bref, j'avoue que par moment, j'avais une impression de remplissage.
Heureusement, le récit devient plus dynamique dans ses deux derniers tiers. Cependant, j'ai trouvé certains éléments de scénario sont un peu gros et j'ai vu venir certaines choses (genre fusil de Tchékhov)
Mais quoi qu'il en soit, j'ai passé un relatif bon moment de lecture avec des scènes d'actions très dynamiques, mais aussi des passages tristes et tendus.

Pour les personnages, je n'ai pas beaucoup à dire puisque la plupart d'entre eux étaient déjà présents dans les deux tomes précédents. Isabel de Saint-Gil est juste très pénible quand elle nous tape ses crises de jalousies face à Brescieux. Certes, les dialogues sont piquants, mais sa jalousie maladive en devient pénible. D'ailleurs, on en vient presque à être heureux que les personnages féminins soient finalement limités pour éviter de se taper des crises encore et encore.
Un personnage m'a un peu déçue : la Reine Noire. C'est un personnage que je trouve pathétique. En effet, je trouve que l'auteur la décrit trop comme un être puissant, revêche et mauvais. Bref, une sorte de Némésis à la Reine Méliane. Mais franchement, je trouve que la sauce ne prend pas. En fait, c'est un peu exagéré, mais elle est presque une forme de Kylo Ren au féminin… C'est dommage, car son manque de charisme fait perdre du charme à son personnage, mais aussi aux enjeux du récit.

J'en ai donc fini avec cette trilogie du Paris des Merveilles. Au final, les trois tomes sont assez inégaux, mais restent agréables à lire. J'ai pris plaisir à suivre les aventures de ces personnages et à découvrir cet univers de la Belle-Epoque.
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Dernier tome de la série … et pas le meilleur selon moi. Troisville demande à son ami Louis Griffont d'être son témoin pour un duel avec Dalmas ... ce duel n'ayant pas lieu puisque Dalmas disparait mystérieusement. Isabel St Gil et Louis Griffont vont alors se lancer dans une enquête qui va s'avérer plus complexe que prévue.
Très inégal : le début très lent, la fin beaucoup trop rapide, tout s'enchaine trop vite et il n'est pas facile de faire le lien entre tous les éléments. Il manque aussi toutes les créatures magiques des tomes précédents ce qui est bien dommage. Bref, je suis déçue par cette conclusion.
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Indubitablement, ce roman a de nombreux avantages pour lui.

Une écriture maîtrisée, tout d'abord. Rythmée tout en restant élégante. Teintée d'humour sans devenir risible. Descriptive sans être indigeste. Un texte qui s'apprécie et se déguste.

Des personnages bien campés, ensuite. Les relations du duo principal oscillent entre amour orageux et compétition amicale. Leurs conversations brillent par leurs réparties mordantes. Les personnages secondaires ont également des personnalités marqués et marquantes.

Et, enfin, cet univers parisien est merveilleux.

Pourtant…

Je ressors assez mitigée de cette lecture, moins emballée que par les tomes précédents.

Premier coupable de ce sentiment : le scénario. Il tient beaucoup sur le silence de certains protagonistes, laissant les héros et les lecteurs dans le flou le plus total. Je trouve cette manière de garder éveillée l'intérêt du public très artificielle. C'est une technique d'écriture qui m'énerve. Quand un personnage garde un secret primordial à l'intrigue, qu'on sait qu'il cache quelque chose et qu'en plus cette chose est essentielle pour faire avancer l'histoire, ça détruit à mes yeux une grande partie du plaisir de la lecture…

De même, le climat politique n'est pas assez utilisé et mis en scène à mon goût…

Sans doute aussi ai-je été moins charmée par l'univers, car je n'ai parcouru que des chemins déjà connu. La première fois que j'ai lu un tome d'Ambremer, chaque page comportait une découverte, un détail faisant pétiller mon imagination. Ce ne fut pas le cas ici. Même le royaume immobile, qui donne pourtant son titre au roman, n'est quasiment qu'un ressort scénaristique…

Au final, un bon roman d'aventure, un page-turner à la fois désuet et moderne. Mais reposant sur des ficelles qui m'ont semblé trop artificielles…
Lien : https://vaisseaulivres.wordp..
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Lecture audio
Jolie tome 3, j'adore toujours l'univers.
Je pense que tout ces tomes peuvent se lire sans connaître ce devant. Ce qui est une force et une faiblesse à mon goût car finalement la vie des personnages est moins présente. Et j'ai l'impression que les personnages principaux sont un peu interchangeable.
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