Les Schtroumpfs, tome 3 : La Schtroumpfette

Une p'tite BD rafraîchissante pour se changer les idées
La schtroumpfette était la seule schtroumpfette du village. Elle était triste car tous les schtroumpfs étaient gays. Elle aussi aurait voulu connaître l'amour mais aucun schtroumpf ne cherchait à la séduire et elle attendait désespérément le schtroumpf charmant.
Près du village vivait un individu foncièrement méchant qui enquiquinait les schtroumpfs sans arrêt. Il s'appelait Zarzamel. de plus il était homophobe ainsi il disait : "Nous chasserons l'idéologie LGBT ".
Un jour Tragicomix arriva dans le village, ce distrait s'était trompée de BD. C'était un Gaulois très séduisant qui avait eu une liaison avec Falbala mais il s'était fait jeter sans ménagement par la jolie blonde, tout cela parce qu' il pétait au lit et qu'il rotait après avoir bu une gervoise. C'était donc un coeur à prendre. Il aperçut la schtroumpfette et en la voyant il se dit : "Oh cette fille, oh cette fille, elle me rend marteau, oh, cette fille, oh, cette fille, moi je l'aime trop. "
Juste à ce moment là, Eric Zarzamel disait à la schtroumpfette : " Les schtroumpfettes ont un cerveau archaïque qui n'est pas capable de formuler des abstractions. " Tragicomix arriva derrière Zarzamel et lui donna un grand coup de pied dans le derche et l'expédia dans les airs. Zarzamel retomba au milieu d'un groupe de gorilles surexcités qui connaissaient bien la chanson de Brassens...
En voyant l'affriolant Gaulois, la schtroumpfette eut instantanément des papillons dans le ventre. Bien que le bellâtre sentait une très très forte odeur de sanglier, elle lui fit un bisou mouillé sur le nez (la sexualité n'était pas son fort)...

Cette 2ème lecture des Schtroumpfs me confirme qu'il s'agit-là d'une BD destinée à la jeunesse. Mais les adultes ne pourront cependant pas s'empêcher de succomber à l'apparente candeur et gentillesse des Schtroumpfs, à leur bonhomie.

Cet album-ci se compose de deux histoires distinctes, La Schtroumpfette, qui lui donne son titre, est en effet suivie par La Faim des Schtroumpfs. Je vais seulement m'attarder un peu sur la 1ère, la seconde n'étant vraiment pas mémorable.

J'ai beaucoup apprécié découvrir la "naissance" de la Schtroumpfette, personnage bienvenu dans ce groupe jusqu'à présent exclusivement masculin. le scénario joue beaucoup sur une vision très convenue de la femme, vision que l'on pourrait croire misogyne si l'on ne comprenait pas le second degré. Alors oui, il y a des passages assez drôles mais je dois dire qu'à la longue je me suis ennuyée et il me tardait de voir comment cette situation, provoquée par Gargamel, allait bien pouvoir se terminer.

Challenge BD 2017

Cet album des "Schtroumpfs" est un album distrayant et léger, sans présenter de caractère exceptionnel et sans avoir, d'ailleurs, beaucoup de prétention.
Les personnages sont assez caricaturaux, sans l'être trop ; c'est une bande dessinée légère et, comme je l'ai dit, sans grande prétention, et il faut prendre ladite bande dessinée comme telle.
Cette bande dessinée pas inoubliable, fait néanmoins passé un agréable moment ; l'histoire demeure intéressante, sans être exceptionnellement originale.

La la le schtroumpf la la tout ira bien mieux .
La la la la la la schtroumpf d'un air joyeux . Sauf si t'es le schtroumpf malheureux ou le schtroumpf malchanceux .
Ce matin le schtroumpf marin est passé devant chez moi et ma dit : une schtroumpfette est arrivée au village .
À cause d'elle le schtroumpf bazar a fait encore plus de bazar .
Le schtroumpf grognon l'est moins .
Le schtroumpf cocker ( Bill ) est ami avec la schtroumpf garçon ( Boule ) de chambre .
Le schtroumpf farceur fait des farces à tout bout de champs.
Mais à part ça , tout va très bien madame la marquise...
Le village des schtroumpfs schtroumpf bien .
Schtroumpf ( au revoir ) .

Une bonne histoire des Schtroumpfs, avec l'apparition d' un élément féminin.
Il était temps.
Un récit accessible aux plus jeunes, simple mais pas niais.
L' hebdomadaire Spirou savait offrir ce genre de trésor...

Machiavélique Gargamel !!! Toujours dans sa quête de détruire d'anéantir ce petit village d'hommes bleus, il décide de créer de toute pièce une Schtroumpfette. Grimoire, argile, peinture bleue, chaudron d'eau bouillante plus tard, et voilà qu'une petite dame bleue prend bleue. Mais bon, au départ, elle est à l'image de Gargamel : noire, terne, mesquine. Arrivée au village, elle aura vite faire de semer la pagaille. Mais les Schtroumpfs ont plus d'un tour dans leur chapeau...
Cet album regroupe deux histoires, mais je dois dire que j'ai préféré la première... Mais bon, un album de Peyo reste toujours un bon moment de lecture. A lire ou relire ! :)

Ce troisième tome des aventures des petits Schtroumpfs est composé de deux histoires : La Schtroumpfette, et La faim des Schtroumpfs.
C'est toujours un plaisir régressif de se plonger dans ces albums à la fois drôles et mignons, l'humour est bien présent et plaira aux petits comme aux grands, et les petits Schtroumpfs sont toujours aussi craquants.
J'ai particulièrement aimé la deuxième aventure qui mène les Schtroumpfs à la recherche de nourriture au coeur de l'hiver.
Un bémol en revanche sur la première histoire qui donne une image stéréotypée de la Schtroumpfette, ne pensant qu'à son apparence, et qui ne devient attirante qu'après l'intervention du grand Schtroumpf. Certes cet album est d'une autre époque mais je ne pense pas que cela soit idéal pour les plus jeunes.
Un plaisir tout de même de parcourir ces aventures, le tome suivant est déjà réservé...

Si la caricature de la femme (pleurnicheuse, superficielle et délicieusement agaçante) fait d'autant plus rire qu'elle est complétée par celle de l'homme (représenté par des Schtroumpfs rustres, insensibles et grossiers), elle n'en est pas moins inquiétante :

D'une part, Peyo véhicule, semble-t-il, de vieux poncifs réduisant la femme à un rôle inférieur : instrument du mal (elle est créée par Gargamel), elle est dangereuse, elle sème la zizanie, elle est fourbe ; sa place est à la maison ; tentatrice, elle ne doit pas être mêlée aux hommes ; ses idées sont saugrenues et ses goûts sans intérêt. Son intégration ne se fera qu'au prix d'un énorme sacrifice puisque, pour pouvoir intégrer définitivement le village, elle va devoir faire une croix sur de nombreux aspects de sa personnalité.
A la question : " Faut-il renoncer aux spécifités de sa propre culture pour s'intégrer ?" Vraisemblablement, Peyo répond "OUI" !

D'autre part, j'ai trouvé choquante la transformation de la Schtroumpfette. Fille du mal, pêcheresse, elle est brune ; réhabilitée, la voilà blonde. Non pas que j'aie encore une dent contre Lio qui affirmait que les brunes ne comptent pas pour des prunes, mais bien plutôt que ce minoi charmant me rappelle avec horreur un type de race dite supérieure que certains, il n'y a pas si longtemps que cela, on cherché à développer au détriment d'autres "races".

Vous me direz que, peut-être, je coupe les cheveux en quatre et que je vois le mal partout ; vous pourrez m'accuser aussi de transférer un complexe perso sur un symbole de mon enfance... vous affirmerez enfin, et je serai d'accord, que l'on ne peut pas prêter à Peyo de telles intentions.

Ben Oui, je serai d'accord !!!

Je veux simplement dire qu'on est tous autant qu'on est, et Peyo n'est pas exempté, un peu le véhicule d'un inconscient collectif qui nous dépasse et qui parle pour nous chaque fois que c'est possible.

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Un très bon album des schtroumpfs qui voit l'arrivée d'une schtroumpfette semée la zizanie.
Il y a pas mal de clichés sur la gente féminine que ce soit au niveau des ingrédients de Gargamel pour fabriquer la schtroumpfette (Peyo se dédouane sur ce coup là mais c'est bien lui qui l'écrit) ou bien de son caractère : versatile, des idées absurdes, peureuse, critique... et puis le coup de la petite blonde sexy, c'est assez gros... on va mettre tout ça sur le ton de l'époque.
Au final, il y a pas mal de choses marrantes (les schtroumpfs qui dansent un slow et qui disent : et bien c'est gai, lol)... même l'histoire sur la faim des schtroumpfs est pas mal même si la fin (justement) est un peu bâclé ou du moins expédiée.

Ne vous attendez pas à beaucoup de féminisme (ça viendra plus tard), la Schtroumpfette est une grande romantique à longs cils obsédée par les régimes et bavarde comme trois (cela dit, ça ne nous change pas trop de Femme actuelle ou de Maxi...). Sauf que le jour où le Grand Schtroumpf invente la chirurgie esthétique, alors les Schtroumpfs deviennent totalement fous d'elle... et l'histoire part délicieusement en vrille avec des gags comme seuls Peyo père et Yvan Delporte savaient en faire. En revanche, du côté de "La faim des Schtroumpfs", à part quelques saillies amusantes, on rigole moins, nettement même en-dehors de quelques saillies amusantes. L'histoire, plus prévisible, plus rude aussi curieusement, ne faut pas la première. Surtout pour la scène du procès...