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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais adoré Mamie Luger , plébiscité par mon groupe de lecture pour son humour décalé et amoral
Un livre qui faisait du bien entre deux lectures difficiles
Avec son beau bandeau, 500000 lecteurs ( et lectrices), conquis , je me suis laissé tenter
Patatras ! Je suis passé totalement à côté de ce livre que je n'ai pas terminé
Il y a un côté pieds nickelés assez amusant au premier abord
Mais j' ai trouvé qu'il manquait l'humour décalé de Mamie Luger,personnage inoubliable
Benoît Philippon passe un peu à côté et ne retrouve pas la même verve pétillante et humoristique
Le personnage principal, Gus, n'a pas le charisme de la fameuse mamie centenaire
Comme l'a écrit un Babeliote, cela pourrait faire un bon petit film rigolo à condition de trouver la distribution adéquate
A la lecture, c' est plutôt raté, à mon humble avis
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Gus, un raté de première classe, vient de perdre la garde de sa fille Emilie, 14 ans. Par "amour" il décide de prendre en otage l'hôtel miséreux où il habite, afin de réclamer un bon pactole et de filer au Venezuela avec Emilie. Evidemment, un plan aussi foireux ne peux que partir en cacahouète.

Pourquoi le Venezuela ? Allez savoir ! Si c'était ça le seul truc qui m'a laissée perplexe. Autant vous dire, je n'ai pas aimé. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé Mamie Luger et j'ai envie de découvrir Cabossé et Joueuse. Mais celui-ci m'a déçu. J'ai trouvé trop excessif, voire grotesque. Les personnages sont trop caricaturaux, les situations trop rocambolesques (à la Tex Avery... normal Gus s'inspire de Droopy), le narrateur force un peu trop l'attachement aux personnages. le tout a fini pour m'a agacer. Par exemple, j'aurais pu m'attacher à Gus, si le narrateur n'arrêtait pas de faire du forcing "il est con, mais il est gentil", "il le fait par amour", "il est noble", etc.

Le style est marrant, bien à Philippon, mais j'ai trouvé le rythme et les trouvailles stylistiques un peu excessives au début. Et puis, les 100 dernières pages, c'est la dégringolade, ça devient mou, on ne trouve plus la poésie du camionneur.

Et pourtant, le tout ferait un bon film  ! Paradoxe. C'est peut-être cela qui a rendu ma lecture laborieuse. Je lisais un scénario. Je verrais bien Albert Dupontel derrière et devant la caméra, et il ferait un truc génial. Or, un film dure deux heures max, tandis que moi, je n'arrive pas à lire un livre en 2 heures. du coup, je trouvais ces situations un peu trop longues et redondantes par moments, Je n'ai jamais supporté plus de 5 minutes les dessins animés de Tex Avery, et ce roman s'en inspire beaucoup.

Côté personnages, que des clichés. Des gentils très gentils et des méchants très méchants. En revanche, sur une note positive, j'aime comment Philippon présente les femmes : fortes, loyales. Elles assurent ! J'ai beaucoup aimé le personnage de Cerise, la prostituée (forte, noble, malgré son vécu). J'ai trouvé que c'était le personnage le plus réussi dans ce micmac. J'ai aussi aimé George l'hôtelier et son adjoint Boudu, tous deux empreints de sagesse, cinéphiles et avec un bon coeur. Mais comme le narrateur tire un peu trop la couverture sur Gus, ces personnages n'ont pas réussi à sauver le tout.

Bien sûr, ceci n'est que mon avis et je vous invite à vous faire le vôtre. Personnellement, cela ne m'empêchera pas de découvrir Cabossée ni Joueuse, j'espère que ces romans me laisseront une meilleure impression.
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Benoît Philippon nous présente Gus, un père à bout de souffle avec qui la vie n'a jamais été tendre. Allant de malchance en déconvenues, il se retrouve au tribunal pour essayer d'avoir la garde partagée de sa fille de quatorze ans. Là aussi, il échoue et il ne peut pas rester sans rien faire. N'ayant plus rien à perdre, il décide alors de faire une prise d'otages dans l'hôtel miteux où il réside. Pour cela il sera secondé de Cerise, une jeune prostituée, voisine d'infortune. Il espère ainsi récupérer son ado, obtenir un peu d'argent et partir vivre bien loin.

Mais alors que je vous parlais d'une surprise au début de cette chronique, il s'agissait en fait d'une mauvaise surprise. Je gardais un très bon souvenir du roman "Mamie Luger" de ce même auteur et ma déception a été de taille. J'ai certes retrouvé de l'humour mais je ne l'ai pas trouvé de la même qualité. Je n'ai pas réussi à m'attacher à cette caricature de Gus. Les autres personnages ne m'ont pas plus convaincu. A contrario, il y a du rythme et beaucoup de bonne humeur. Je me demande si je n'aurais pas dû prendre la version audio pour égayer mes trajets. Cette fois-ci, ce fut l'abandon au bout du premier tiers. Une vraie déception !
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PetioteBenoît Philippon

Sans plus

Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, un père de famille assez impulsif et qui semble au bout du rouleau, se lance dans une prise d'otages dans l'hôtel où il a élu domicile.

Sa revendication est assez surprenante et demande simplement un Boeing pour fuir au Venezuela avec Emilie, sa petiote.

Gus, qui a besoin d'aide pour un plan qu'il n'a pas prévu, va s'allier à Cerise, une prostituée à perruque mauve pour séquestrer, Georges, le tenancier, Boudu, un SDF, Fatou, une migrante enceinte, Gwen et Dany un couple illégitime, Hubert, un livreur Uber haïtien, mais aussi Sergueï, un marchand d'armes serbe sans oublier sa fille.

A la lecture des otages, cela fait déjà rire !

La capitaine de police Mia Balcerzak est la négociatrice de ce plan foireux.

Quand on voit la complexité des prises d'otages dans les très bons scénarios de film, on n'a du mal à imaginer la réussite d'un homme qui n'a rien prévu.

L'auteur soigne son écriture dans des passages assez cocasses et j'ai voulu vraiment découvrir la chute de ce livre. Cependant, l'humour n'est pas toujours au rendez-vous et le final est pour ma part décevant.
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La vie de Gus est un naufrage…
il perd sa femme, il perd son job et il perd même la garde de sa fille de 14 ans, Émilie, la petiote.

Il se retrouve donc à vivre du RSA au Love Hôtel. Il y côtoie dans ce lieu des personnages atypiques, mais il ne se laisse pas abattre et décide de faire une prise d'otages pour se faire entendre.
Il séquestre les clients de l'hôtel, son propriétaire, le livreur de pizza… et réclame un avion pour partir au Venezuela avec sa fille.

Je découvre l'auteur avec ce livre. N'ayant lu que du bien sur ce qu'il écrit, je pars confiante.
Trop sans doute…
Et là ! Patatrac ! La chute n'en fût que plus rude, je crus dévaler un escalier sans fin… rien de ce que je lisais ne me plaisait.

Ce second degré sur un tel sujet m'a totalement déplu. Trop de facilités, une certaine lenteur, une fin banale, des personnages tous plus loufoques les uns que les autres et en plus aucun attachement pour Gus et pas plus pour Émilie, la petiote.

Dommage ! Vraiment dommage, car sur un tel sujet, ça aurait pu être extra, je l'ai terminé grâce au soutien de mes copines de lectures et surtout, j'espérais un trop plein d'émotions en fin de livre sur un tel thème.
Mais rien, rien de rien, aucune pointe d'émotions… même cette fin est décevante.

Et comment peut-on classifier ce roman de polar, thriller ou noir ? C'est tout sauf ça…
C'est trop caricatural, on frôle le burlesque…

Je m'excuse sincèrement d'une telle critique, je sais que beaucoup l'ont apprécié, mais chez moi il m'est vraiment resté en travers de la gorge.

Néanmoins, je ne me contente pas d'un échec de lecture et je vais passer outre celui-ci et foncer tête baissée dans la découverte de « Mamie Luger »
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Après avoir lu Mamie Luger du même auteur, j'attendais beaucoup de ce nouvel ouvrage. Malheureusement, le récit n'a grandement pas été à la hauteur de mes attentes, pour ne pas dire que je n'ai pas aimé. Il y a toujours « un flic » dans l'histoire, qui va s'en vouloir du jugement qu'il porte à l'accusé, mais j'ai trouvé le temps long en lisant ce livre. Les péripéties commencent tardivement, et l'histoire de la prise d'otage du Love Hôtel est longue, longue, longue, pour finalement très mal finir. J'ai lu le livre en entier car j'ai beaucoup aimé Mamie Luger dans lequel j'avais trouvé le temps un peu long au début, pour ensuite adorer. Je ne recommencerai donc pas ce livre. Mais Mamie Luger, certainement: accrochez-vous au début.
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