Robustia

Merci aux éditions ScriNeo et à Babelio pour cette masse critique privilégiée.
Trois personnages vont créer un conflit qui les dépassera
Biann qui vient de prendre la place de Khalel, en le combattant.
Khalel, qui se sent humilié et veut se venger.
Puis Aequo, qui a fuit la révolution et sa famille après certains actes qui l'ont déstabilisé.
Robustia est un univers violent où la force fait loi. Ils protègent les autres peuples en gardant les potwors, monstres dangereux, en échange de nourritures et autres biens.
Je ressors de cette histoire avec un avis mitigé :
C‘est une réflexion sur le pouvoir et ses échecs, sur l'interdépendance des peuples et les conséquences de leurs actes.
L'histoire en elle-même est longue à se mettre en place, j'ai surtout apprécié le dernier tiers.
Betty Piccioli possède un joli style mais s'est peut-être trop laissée porter par les diktats du moment.
À mes yeux, les littératures de l'imaginaire signifient s'échapper du quotidien et les descriptions du cycle menstruel ne font pas parti de ce que je recherche dans ce genre de récit. Laissons un peu de mystère aux femmes.
C'est pourquoi je vous conseille de vous faire votre propre opinion.

Robustia est le second et dernier opus d'une duologie de littérature de l'imaginaire suivant Chromatopia, la cité des couleurs.
Robustia est une forteresse guerrière dont les groupes sociaux, très hiérarchisés, portent des noms de métaux.
Les sujets principaux du livre sont les luttes intestines pour le pouvoir, la guerre, l'aventure et parfois l'amour.
l'histoire se déroule à une époque indéfinie qui renvoie autant au moyen-âge par les techniques et les manières de vivre que notre époque par certaines réflexions.
Les rivalités politiques menacent l'équilibre des cités respectives Robustia et Chromatopia. Les personnages principaux, plutôt jeunes, construits sur un mode manichéen, représentent tantôt la force, la ruse, le courage, la vaillance, la démocratie alors que d'autres ne sont que félonie, trahison, agressivité, manipulation.
Le récit constitué par les rivalités politiques et la guerre dévoile largement les stratégies guerrières des clans engagés dans le conflit, elles sont plutôt intéressantes et transportent le lecteur.
Ceci est corroboré par les combats épiques entre humains et parfois monstres imaginaires et humains rappelant ainsi les récits médiévaux de chevalerie.
Les femmes ne sont pas avares de combats et s'avèrent être de vaillantes guerrières pour défendre les bonnes causes.
Cette guerre est un fléau qui ne fait que refléter les difficultés et malheurs de notre époque. En fin de livre, l'auteure nous apprend qu'il a été écrit pendant la pandémie et le début de la guerre en Ukraine, c'est vrai que ce récit nous y renvoie et on y pense tout au long de la lecture.
Les différentes castes quant à elles nous renvoient parfois à certaines inégalités sociales.
Le livre se lit bien et rapidement, l'écriture est très fluide, on est entrainé par les événements et on envie d'en savoir davantage, ceci d'autant plus que la construction du roman s'y prête : chaque chapitre est constitué par l'alternance des points de vue des héros de l'histoire, permettant de varier les points de vue, ainsi on ne se lasse pas, bien au contraire.
Ce livre m'a d'ailleurs donné envie de lire Chromatopia, le premier tome de cette duologie.
Il devrait plaire aux amateurs de la littérature de l'imaginaire, des dystopies, des romans d'actions.
Je remercie vivement l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Scrinéo qui m'ont permis de découvrir ce livre sympathique.

Robustia est une cité de combattants, combattants qui ont le devoir de protéger, en échange de produits divers et variés, les autres cités du royaume, comme Chromatopia - qui a été au centre d'un premier tome - des potwors, monstrueuses créatures clôturées et chassées par les robustiens comme gage de leur force et de leur place dans la société.

Car Robustia est une cité à la hiérarchie très stricte, dans laquelle ne se mêlent pas toutes les castes, et dont l'enjeu ultime, pour un combattant, est de devenir conseiller d'Electrum en remportant un combat contre l'un des conseillers de cette caste. Et c'est justement, au tout début du récit, ce que parvient à faire Biann, jeune femme à l'agilité légendaire, outsider au caractère bien trempé, en remportant la victoire contre Kalel, jeune homme ombrageux, issu d'une lignée de conseillers d'Electrum, à la défaite particulièrement amère. Mais ce n'est qu'un bouleversement parmi d'autres pour la cité, qui ne reçoit plus les livraisons habituelles de Chromatopia, et qui commence à s'en inquiéter...

Roman qui fait le choix d'alterner les points de vue entre trois personnages, Biann et Kalel, ainsi qu'Aequo, protagoniste du premier tome, parti de Chromatopia, et qui rejoindra par hasard la cité des deux premiers, Robustia est d'une écriture fluide, très agréable à lire, avec une intrigue qui se tient du début à la fin. Il nous dépeint un univers complet et riche, sans être complexe, dans lequel l'on retrouve finalement tous les travers de nos sociétés, principalement quand les enjeux de pouvoir deviennent centraux, et nous offre des personnages intéressants, pas d'une grande originalité, mais attachants dans leur humanité assez justement décrite.

Seul gros reproche que je pourrais faire : c'est que j'aurais préféré commencer par le premier tome, finalement, car nous apprenons tout de même pas mal d'informations capitales qui ont eu lieu précédemment dans ce deuxième tome, pour en permettre la compréhension, ce que je conçois, mais je ne trouve pas que chacun puisse vraiment se lire indépendamment. Tant pis, je vais lire le tome 1 à rebours, puisque j'ai suffisamment apprécié celui-ci pour avoir envie de me replonger dans cet univers.

Je remercie les éditions ScriNeo et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.

Selon moi, même si c'est la suite de Chromatopia, je pense que ce roman peut se lire indépendamment, les rappels sont assez nombreux. Avant tout, l'on sent que l'autrice a pris plaisir à revenir dans cet univers qui lui tient beaucoup à coeur.
De manière générale, j'ai aimé ma lecture. Je pose quand même le contexte : en ce moment, je suis un peu en panne de lecture, j'ai des journées épuisantes au travail. Lire Robustia n'a pas été contraignant malgré tout, je n'ai eu aucun mal à me plonger dedans. Alors certes, je regrette un peu que l'on n'ait pas exploré Robustia autant que Chromatopia, nous sommes restés un peu en surface. Après, le choix côté intrigue a été mis sur l'opposition entre Biann et Kalel, les enjeux côté géopolitiques et commerciaux avec Chromatopia, qui a subi beaucoup de changements, rappelons-le. Peut-être que dans le futur, nous reviendrons dans l'univers de Chromatopia et Robustia, peut-être que nous en saurons plus sur cette cité-là en particulier. La fin me paraît suffisamment ouverte pour cela (et Aequo et Biann sont mignons ensemble).
Après, nous avons suffisamment de renseignements pour comprendre que les deux cités n'ont pas le même régime politique, et il y a une chose capitale : la stratification de la société, grosso modo, est la même. Toujours ce même modèle pyramidal qui se reproduit à l'infini… Telle est la nature humaine ? Mention des populations vulnérables à protéger, que j'ai beaucoup apprécié (personnes précaires, minorités), à travers la vision de plusieurs personnages.
Concernant Kalel, il s'est fait littéralement bouffer par la jalousie et la haine. Si l'on comprend que l'origine sont ses parents, qui ne lui ont jamais vraiment manifesté leur affection et sentiment de fierté, cela n'excuse pas ses actes. Lagertha est un personnage qui m'intrigue beaucoup, dans le sens où ses motivations demeurent obscures pour moi. Que cherchait-elle ? A-t-elle manipulé Kalel pour parvenir à ses fins ?
Quant à Biann… Je me suis beaucoup identifiée à elle sur un point en particulier : je souffre d'endométriose. Alors certes, par rapport à d'autres personnes perçues comme femmes, je suis plus ou moins « chanceuse » et m'en tire pas trop mal côté douleurs et conséquences, mais quand même. Ça fait du bien d'être représentée comme il faut, bon sang ! Il faut plus de diversité, on ne cessera de le répéter, à tous niveaux.
Si vous avez apprécié Chromatopia, n'hésitez pas à vous plonger dans l'univers de Robustia.

[Masse critique]

Robustia est la cité des guerriers, la force et le combat déterminent la place dans la société. Chaque année un tournoi permet de définir les prestigieux membres du conseil d'Electrum et cette fois-ci il pourrait bien mettre le feu aux poudres…

Intrigue 💙💙💙
Personnages 💙💙💙💙
Univers 💙💙💙
Final 💙💙💙💙
Ecriture 💙💙💙

-> One-shot ou tome 2 ?

Attention, si vous comptez lire Chromatopia (qui est un roman paru précédemment dans le même univers) ne commencez pas par Robustia car ce livre révèle tous les événements du premier livre. Mais si comme moi vous n'avez que Robustia dans votre pile à lire, aucun problème, l'autrice fait de gros rappels sans que ce soit trop lourd. Il peut donc tout à fait être lu comme un tome unique.

-> Un univers peu développé mais un roman rythmé

Il ne faut pas s'attendre à de la magie et l'univers des métaux est au final peu exploité. Les différentes « castes » de Robustia sont simplement des noms d'alliage de métal. Il y a un petit aspect fantasy mais ce n'est pas non plus le sujet principal.

Pour un pays basé sur le combat il n'y a finalement pas tant d'action que cela au cours du roman. On se concentre beaucoup sur les complots, la politique et les manigances des personnages. Mais c'est justement ce qui m'a plu et je ne me suis pas ennuyée. Cela reste assez classique mais efficace.

-> Trois points de vue

Dans Robustia nous suivons trois personnages et alternons les chapitres selon leur point de vue ce qui donne beaucoup de rythme au récit. Les chapitres sont courts et l'écriture fluide.

Biann est atteinte d'une maladie dont on parle peu, surtout dans les romans young adult ou jeunesse. J'ai été agréablement surprise par ce sujet et la façon dont il est abordé. Malgré tout cela, Biann est réellement forte et un bel exemple.

Du côté de Kalel cela a été plus compliqué. Je déteste rarement un personnage principal, cela m'arrive même souvent d'apprécier un anti-héros voire un « méchant », mais ici il m'a agacée tout au long de ma lecture. Ce qui est bien sûr fait exprès et c'est très bien fait d'ailleurs même s'il aurait pu être plus nuancé.

Enfin, Aequo est un personnage issu de Chromatopia. Ce livre révèle donc tout ce qui lui est arrivé avant d'arriver à Robustia mais cela aide à mieux comprendre ce personnage qui est loin d'être le plus fort ou le plus doué mais qui se démarque quand même.

Il y a aussi de la diversité dans ce roman mais ce n'est pas un élément central, c'est juste normal et c'est ce qui m'a beaucoup plu.


Un bon moment de lecture avec un aspect complots, politique et des personnages intéressants. Il faut simplement garder à l'esprit que l'univers et les thèmes abordés ne seront peut-être pas assez creusés pour certains lecteurs.

Mais cela n'empêche pas de passer un excellent moment à Robustia !

#Massecritique

J'ai lu Robustia de Betty Piccioli, LA SUITE de Chromatopia (franchement prétendre l'inverse c'est un peu abusé je trouve, on est vraiment dans la continuité de l'histoire et des personnages, mais bon, du coup je les ai lus dans l'ordre donc tout va bien :p )
J'ai trouvé ça sympa, un peu en-dessous de Chromatopia car la construction est quand même très similaire. Ça reste fluide à lire, et ça présente un mode de gouvernance original : dans cette ville de guerriers, les "conseillers" qui forment une sorte de parlement gagnent leur place chaque année en participant à un tournoi. Mais partant de là, le scénario reste assez classique, et surtout, je trouve, ne se détache pas suffisamment de Chromatopia. Une lecture agréable tout de même 🙂

Robustia est la suite de Chromatopia, une fantasy dystopique que j'ai adoré. Les évènements ont lieu dans le même univers et on retrouve Aequo, l'un des personnages principaux du premier tome !

On découvre l'histoire à travers plusieurs points de vue. Les chapitres alternent entre celui d'Aequo, de Kalel et de Biann, ce qui permet de rythmer davantage le récit et de nous tenir en haleine tout au long de notre lecture.

« Au sein de la cité des combattants, le véritable ennemi se cache parfois en nous. »

J'ai adoré les scènes de combat qui reprennent les codes de la fantaisie épique à merveille ! L'univers est tout autant fascinant et la plume de l'autrice est toujours aussi entrainante.

Le seul bémol est que j'ai trouvé les personnages peu approfondis. L'autrice a beaucoup fait ressortir les castes, les enjeux politiques, la guerre (ect…) au détriment de ses personnages. Je n'ai malheureusement pas du tout réussi à m'attacher à eux.


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Robustia est le deuxième livre de l'autrice de Chromatopia, un livre qui pour ma part m'avait plutôt surpris (positivement).

Pour ce deuxième livre j'avoue que le résumé collait plus ou moins au premier tome en se « proclamant » indépendant, j'ai aimé chromatopia mais de là à lire une histoire totalement similaire j'étais assez sceptique. Bien que ce livre suive un schéma très classique, j'ai énormément accroché à l'univers. On est dans la même ambiance que chromatopia sans pour autant que ce livre soit une vraie suite (même s'il y a beaucoup de références au premier livre), on reste donc assez accessible. Les thématiques abordées par l'auteure sont également un peu plus "profondes" que pour son premier livre et elle semble également plus "sûre" ce qui fait que la qualité de son écrit est encore meilleure. J'avoue qu'un des points qui m'a énormément plu c'est d'incorporer un personnage à la fois fort mais souffrant d'endométriose ou tout du moins de règle douloureuse.

Pour les personnages, j'avoue ne pas avoir été totalement conquise mais, j'ai énormément apprécié leur complexité et ce qu'ils dégageaient. Pour ma part j'ai adoré détester le personnage de Kalel, j'ai trouvé que sa « construction » était réellement fascinante. En plus, j'ai adoré retrouver Aequo pour ce tome !

Pour conclure, pour ma part je trouve que ce livre est meilleur que le « premier tome ». La trame générale n'est pas forcément très originale mais la construction du récit ainsi que l'engagement de l'auteure font que je ne me suis pas ennuyée du début à la fin.

j'ai trouvé Robustia plus accompli et plus mature que Chromatopia. Ce roman m'a davantage convaincue et je ne regrette pas ma lecture. J'ai passé un bon moment avec Aequo et Biann, même si on se doute de la fin. Tout l'enjeu politique est vraiment intéressant à suivre, et c'est plaisant de voir les conséquences de la révolution sur les autres cités. J'ai détesté le personnage de Kalel, et c'est mon point noir de l'histoire, car il aurait mérité d'être moins noir. C'est toutefois une bonne lecture, que je vous conseille. J'ai aimé voir l'univers s'étendre, et j'espère qu'on aura une suite.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..

Coucou mes Mystigris 😉

J'ai lu Robustia de @bettypiccioli . Je remercie @babelio pour cette masse critique ainsi que @scrineo .

🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Dans la cité de Robustia, un alliage correspond à une position sociale. Chaque année a lieu un combat qui permet au vainqueur de s'élever dans la société. Biann vient d'être promue conseillère d'Electrum mais sa maladie pourrait bien mettre fin à sa carrière. Lors de ce combat, Kalel a perdu sa place de conseiller et il est prêt à tout pour récupérer son statut quitte à perdre son âme. Aequo quant à lui vient de faire un long voyage afin de fuir Chromatopia, il se retrouve par un pur hasard aux portes de Robustia. La rencontre de ce trio pourrait bien bouleverser définitivement le sort des deux cités.

🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 J'ai adoré ce roman fantasy mêlant famille, pouvoir et politique. La plume de Betty Piccioli est immersive et très agréable à lire. C'est un roman qui nous emporte au coeur de Robustia, cité guerrière où les habitants sont nés pour être des guerriers. C'est aussi un roman choral autour de Biann, Aequo et Kalel qui chacun leur tour nous montre leurs ressentis face aux mêmes situations.

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 J'ai passé un excellent moment en compagnie de ce trio au coeur de la cité de Robustia. Ce roman m'a donné envie de découvrir plus en détail l'histoire d'Aequo et lire Chromatopia.