Ça soule le sexe au bout d'un moment.
Heureusement, ici, ce n'est pas vraiment du sexe, c'est du Pilote-sexe, et c'est parrainé par Arte. Et pourtant, on rigole. Il y a du sexe-super(wo)man, du sexe pour caniches, du sexe en ballerines, du sexe sous acide, du sexe à l'ancienne et du sexe numérique, du sexe en musique ou du sexe oriental, du sexe pour ceux qui préfèrent le couscous et du sexe sans sexe.
Comme il y a autant de sexualités différentes qu'il existe d'êtres sur terre (enfin, il paraît), il y a une infinité de façons de faire de la bédé érotique. Nous resterons ici dans le domaine de la décence publique et ce n'est pas mauvais pour autant. L'imagination et le talent des contributeurs permettent d'être agréablement surpris par la diversité des graphismes, des formats et des récits. C'est un très bon début. Y aura-t-il une suite ?
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Revoici notre doux minois à taches de rousseur batifolant sous le soleil –les filles dotées d’une silhouette aussi parfaite que celle de ce réjouissant mannequin étaient monnaie courante dans la Grèce Antique, mais, heureusement, notre époque n’en est pas totalement dépourvue. Entretenir son physique et adopter la tempérance est le moyen le plus sûr d’accéder à la beauté physique ; en outre, c’est excellent pour la santé.
-Robert Crumb-
Exténuées, la peau recuite, la bouche en feu et la libido dans les chaussettes, on caressait l’espoir que le garçon tombe enfin en panne. Ce qui finissait par arriver. Là, on avait la séquence « Meuh non, c’est pas grave, ça arrive à tout le monde » et on pouvait enfin se rhabiller pour aller manger un couscous.
-Marie-Ange Guillaume-
Chaque fois qu’une bête (sexuelle) de scène lance : « Let’s rock’n’roll ! » à des milliers de fans qui n’en demandent pas tant, il rappelle l’éternelle vocation d’une musique somme toute primitive : une invitation à participer à la plus grande partouze virtuelle.
-Hugo Cassavetti-