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3,72

sur 277 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Déçue par ce roman, après avoir lu les avis sur Babelio, je m'attendais à me glisser dans une lecture douce et intéressante, captivante. Rien de cela, certes, on partage la vie d'une famille arménienne, ce n'est pas négligeable de vivre ces instants. Mais quel ennui ! c'est plat, sans actions réelles, sans suspenses, les personnages vont, viennent hormis les jumelles qui sont pleines de vie, le reste de la troupe ne vont pas de grandes vagues. On tourne les pages, sans grande conviction d'être surpris. On déroule le fil du récit linaire, quelques soubresauts ici et là, mais pas de quoi vous émerveiller.
Au moins j'aurai appris ce drôle de phénomène sur la pluie de sauterelles et que les feuilles de vignes farcies se marient parfaitement bien avec du riz blanc.
Je ne regrette pas de l'avoir lu, parce que dans la vie de lecteur, il faut savoir aussi se contenter de petits riens qui nous permettent d'apprécier encore plus les grands romans.
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"C'est moi qui éteins les lumières" dit Clarisse à son mari le soir; histoire d'une femme, Clarisse, mariée et mère de famille arménienne vivant dans les années soixante à Abadan en Iran. La très sympathique auteure de ce jolie roman nous montre que les joies et les peines des femmes sont partout les mêmes; la vie plutôt tranquille, très bien décrite, de Clarisse est occupée surtout par ses enfants, un grand fils adolescent et des jumelles de neuf ans ainsi que par sa mère et sa soeur, très présentes; le mari lui, s'intéresse-t-il vraiment à sa femme ? L'arrivée de voisins assez étonnants coïncide avec (ou provoque ?) une interrogation sur sa vie, son existence assez protégée, sa place dans cette petite société. Construit un peu comme un journal intime (c'est Clarisse qui raconte), le livre de Zoya Pirzad nous charme par la subtilité des personnages, leur côté simple et attachant, et par l'humour qui transparaît souvent. Cette auteure majeure en Iran, avoue beaucoup aimer Tchekov et Jane Austen; le lecteur n'en doute pas.
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Pour éteindre les lumières, encore faudrait-il qu'elles soient allumées. Certes la mode est aux histoires de famille, de préférence arméniennes vivant en Turquie. Mais autant j'avais aimé "La Batarde d'Istanbul d'Elif Shafak, riche en réflexions humoristiques et en analyses judicieuses, autant ce livre m'a laissé indifférente : accumulation de faits, de souvenirs et de descriptions sans grande profondeur, style plat ( peut-être une mauvaise traduction ?), bref une belle histoire, qui aurait fait un merveilleux téléfilm sans doute, mais qui devient un roman assez banal qui se lit assez vite ; on ne voit aucune raison de s'arrêter à un moment plutôt qu'à un autre, si ce n'est pour faire un "break". A lire sur une plage sans doute, mais avec toutes les chances de l'oublier très vite ensuite. Dommage !
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Nous voilà plongés dans le quotidien d'une mère au foyer d'origine arménienne dans les années 60. Cela m'a fait découvrir la diaspora arménienne en Iran. Il ne se passe pas grand chose au final, le quotidien, une famille un peu envahissante mais tout cela est assez universel. Malgré tout cela se lit bien.
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A la suite des auteurs d'origine iranienne de qualité qui ont su s'imposer en France comme Marjane Satrapi, Chahdohrtt Djavann ou Yassaman Montazami entre autres … Zoya Pirzad nous fait voyager en Iran.
« C'est moi qui éteins les lumières » - titre de prime abord quelque peu nébuleux dont on aura l'éclairage au fil du roman – a la spécificité de nous conter le quotidien d'une famille arménienne installée en Iran, plus précisément à Abadan (une ville pétrolière assez connue pour avoir été le lieu d'une crise consécutive à la nationalisation des compagnies de pétrole iranien par Mohammad Mossadegh dans les années cinquante).
L'ouvrage traite essentiellement des relations familiales et de voisinage. Clarisse est une mère de famille âgée de 38 ans mariée depuis longtemps. Organisée, responsable, ses journées sont inlassablement rythmées par les repas et les tâches ménagères...
Dans ce quotidien Clarisse semble s'être peu à peu effacée et s'être oubliée au profit du sens du devoir envers sa petite famille - un ado assez sérieux qui connaît ses premiers émois amoureux (Armen), des jumelles farceuses et pleine de vie (Armineh et Arsineh) ainsi qu'un mari travailleur et aimant (Artush). Elle n'ose guère affronter sa mère et sa petite soeur, Alice (personnage haut en couleur : la petite trentaine, amatrice de chocolat et sans cesse à l'affut d'un mari) qui n'ont de cesse de s'ingérer dans sa vie.
L'installation de Madame Simonian, de son fils (Emile) et de sa petite-fille (Emilie) dans la maison d'à côté va bouleverser le quotidien de Clarisse et lui permettre, in fine, d'entamer un travail d'introspection, elle, qui avait jusque-là été happée par la routine.
Ainsi, le regard d'un étranger – à savoir le bel Emile qui ne laisse pas indifférentes les femmes d'Abadan – va lui faire prendre conscience de sa valeur et va l'inciter à s'interroger sur sa place dans la famille ainsi que sur sa féminité.
Il s'agit donc d'un roman positif qui prend un angle assez inédit puisqu'il présente la situation des Arméniens en Iran. On a quelques informations sur certains mets dégustés en Iran avec un lexique fort utile (situé en fin d'ouvrage).
L'écriture est fluide et l'auteur a réussi à donner de la profondeur à ses personnages. Ceux-ci sont très lumineux. J'ai en particulier beaucoup apprécié le personnage d'Alice qui évolue tout au long du roman, quelque peu antipathique au début de l'ouvrage, « la soeur à marier » devient plus drôle et attachante au fil de l'histoire.
J'ai néanmoins un très léger bémol : il n'y a pas véritablement de cadre temporel. Quelques indices (notamment l'évocation des mesures concernant le droit de vote des femmes) nous permettent de subodorer que l'histoire se déroule aux prémices des années 1960 au moment de la « Révolution blanche » initiée par le Shah Mohammad Reza Pahlavi.
Afin d'obtenir de plus amples informations sur la situation de l'Iran dans les années 1960 et d'avoir le point de vue des hautes sphères du gouvernement, on pourra compléter la lecture de ce roman par les
« Mémoires » de Farah Pahlavi publiées chez XO éditions en 2003.
En bref, si vous recherchez une lecture haletante, trépidante avec des rebondissements ou alors une lecture sur la "grande Histoire" de l'Iran passez votre chemin. En revanche, si vous avez envie de pénétrer dans l'intimité d'une famille chaleureuse où la solidarité est de mise et que vous aimez les « happy-end », ce roman est fait pour vous.
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Un livre émouvant. le quotidien d'une mère de famille qui consacre à sa famille : mère, soeur, mari enfants en s'oubliant un peu. L'arrivée de nouveaux voisins va bousculer cette routine et remettre en cause sa manière d'être par rapport aux autres, sa manière d'interagir. Cela va lui donner à réfléchir sur ce qu'elle est ce qu'elle souhaite pour elle même. Sa remise en question permet également à la famille de se rendre compte qu'elle n'est pas qu'une mère.
Un peu d'histoire en toile de fond
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« C'est moi qui éteins les lumières ? » est la traditionnelle question que Clarisse et son mari Artosh se posent chaque soir. Clarisse mène une vie tranquille et ordonnée à Abadan : femme au foyer, ses journées sont rythmées par la préparation des repas, le goûter de ses trois enfants (les deux petites jumelles Arsineh et Armineh, leur frère adolescent Armen), le ménage bien réglé, et les visites quasi quotidiennes de sa mère et de sa soeur Alice, à la recherche d'un bon parti.
Son équilibre est perturbé quand emménagent de nouveaux voisins venus de Téhéran, les Simonian : la jeune Emilie apparemment si effacée, son père Emile, poète dans l'âme mais ingénieur comme tous les hommes de ce quartier réservé à la Société du pétrole , la vieille et minuscule Mme Simonian qui mène ces deux générations à la baguette…

Emilie est immédiatement adoptée par les jumelles comme nouvelle camarade de jeu, mais elle est bien moins sage qu'il n'y paraît et ferait faire n'importe quoi à Armen qu'elle a subjugué.
Quant à Mme Simonian, cette grande dame arménienne à la fortune lointaine, est insaisissable : autoritaire et pédante le plus souvent, elle est capable d'être douce et se confie même à Clarisse qu'elle a pris en affection – son grand amour contrarié, les difficultés avec son mari, son fils si lunaire et rêveur…

La suite...
Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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Avec C'est moi qui éteins les lumières, Zoyâ Pirzâd nous raconte l'histoire d'une famille arménienne dans l'Iran des années 70, juste avant la Révolution.
Clarisse est une femme au foyer, mariée à Artosh qui travaille pour une raffinerie, et mère de trois enfants : Armen, un adolescent, et les jumelles Armineh et Arsineh. Elle fait tout dans la maison et s'occupe de tout et de tout le monde. C'est elle qui se lève la première et c'est elle qui éteint les lumières le soir quand tous vont se coucher. le quotidien est parfaitement organisé, rien ne vient troubler sa monotonie. Mais l'arrivée d'une nouvelle famille arménienne en face de chez eux va tout bouleverser. La grand-mère, Madame Simonian, est une petite femme à l'apparence dure, son fils Emile semble un peu effacée et sa petite fille Emilie ne va pas laisser indifférents les enfants de Clarisse : les jumelles vont en faire leur nouvelle meilleure amie et Armen va s'en éprendre.
Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman et tout le monde vit une vie assez calme et plate tant qu'ils ne s'intéressent pas de politique. La famille Simonian ne sont que des personnages secondaires alors qu'on penserait qu'ils vont avoir plus d'importance dans le récit. Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé sur ce roman où je ne me suis pas vraiment attachée aux protagonistes.
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Très beau livre découvert grâce aux précieux conseils de ma libraire indépendante. J'ai apprécié de me plonger dans l'univers iranien de cette famille dont le quotidien est bousculé suite à l'arrivée de nouveaux voisins.
Très belle écriture. Roman apaisant tant par son style que par son sujet.
Les jumelles sont craquantes. Clarisse est touchante.
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