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3,48

sur 148 notes
Plongée profonde dans la vie d'une femme iranienne. On y découvre ses préoccupations, ses engagements, ses relations, ses questionnements. L'humour et la tendresse y sont présents à chaque page. En lisant ce livre, une lucarne supplémentaire s'est ouverte pour moi sur le monde. L'Iran m'est totalement inconnu... pour l'instant.
Petite difficulté toutefois : le nombre de personnages et leurs prénoms souvent méconnus m'ont parfois embrouillée.
Mais en résumé : ce livre est un bol d'air frais et bienfaisant de Téhéran que je referme avec le sourire.
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On s'y fera relate le quotidien d'une femme, écartelée entre traditions et désir de modernité, envie d'évasion et poids d'une famille trop présente, le tout teinté de réminiscences de souvenirs d'enfance. Un beau roman, que j'ai apprécié, d'autant plus que l'héroïne y est attachante.
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À Téhéran, dans les années 2000, Arezou est une femme moderne.
Elle mène de front la direction de son agence immobilière avec cinq employés et sa vie de maman solo.

Elle élève seule une fille exigeante et égoïste qui lui reproche constamment son divorce. Son papa chéri vit à Paris et ne donne pas un sou de pension. Monsieur est un intellectuel. Monsieur ne s'encombre pas de basses taches parentales. Mais sa fille ne voit que le rôle restrictif d'Arezou.

Elle est aussi la fille dévouée d'une mère tyrannique qui vit entièrement à ses crochets et donne raison à tous les caprices de sa petite-fille.

Aucune place pour l'amour. Pourtant celui-ci pointera le bout de son nez au moment où elle s'y attend le moins.
Même sa meilleure amie Shirine, qui a pourtant favorisé la rencontre, ne sera plus une alliée.

La mère et la fille représentent à elles deux le qu'en-dira-t-on et le patriarcat alors qu'Arezou ne rêve que de simplicité et de liberté.

Elle tente de combler, avec son faible pouvoir, la fracture gigantesque entre riches et pauvres d'Iran. Elle veut faire plaisir à sa fille et entretenir le standing perdu de sa mère, mais n'en a pas les moyens.

Zoyâ Pirzâd, sur un ton drolatique, dépeint la vie d'une femme qui tente d'avancer avec son temps, dans un pays où s'opposent violemment réussite et échec, richesse et pauvreté, soumission et indépendance.
J'imagine à quel point son texte donne matière à réfléchir à ses lectrices iraniennes, comme d'autres ont pu donner à réfléchir à la femme française des années 50.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, au style fluide et théâtral, légère et importante à la fois. J'ai aimé les odeurs et les saveurs, les rues, les maisons, les restaurants, les trajets en bus.

Je me suis vraiment attachée à Arezou. Son histoire me révolte autant qu'elle m'émeut.
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Un livre un peu déroutant car la différence culturelle avec l'Iran est telle qu'on ne comprend pas tout. Par exemple, pourquoi le personnage principal a-t-elle tout à coup une angoisse que son foulard soit à l'envers ? Même le traducteur n'est pas sûr de la réponse.
Même si le livre semble parfois un peu décousu et qu'il y a des choses que je n'ai pas comprises (qu'est-ce que c'est que l'histoire avec les poignées de porte par exemple ?), peut-être à cause de la différence culturelle ou peut-être à cause du style de l'autrice, j'ai trouvé ce livre sympathique, et c'est toujours intéressant de se retrouver plongée dans une autre culture.
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C'est la deuxième fois que je lis ce livre et j'avoue que cette fois si je ne suis pas allée jusqu'au bout tant très rapidement je me suis souvenue de l'intrigue mais également de mes impressions de lecture qui restent similaires. Bon alors comment dire? Je ne comprends pas les bonnes critiques qui sont faites à cet auteur à tout le moins concernant ce livre que je trouve vain et plat sans être désobligeante. C'est presque un « feel good book » qui se déroule en Iran pas particulièrement bien écrit, très attendu dans l'intrigue avec des personnages caricaturaux et sans surprise, une histoire sans intérêt . Je suis désolée de cette critique...
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Arezou et Shirine sont deux femmes en Iran. L'une est propriétaire d'une agence immobilière qu'elle a hérité de son père et qu'elle essaye de renflouer, tout en élevant seule sa fille alors que son ex mari est parti habiter en France. L'autre est sa meilleure amie et travaille avec elle, célibataire depuis ses fiançailles ont été rompues à peu de temps du mariage. On s'y fera est une plongée dans la vie de ces femmes bourgeoises, sans maris, dans une société où les femmes sont encore beaucoup vues sous le prisme de leur mariage et du statut social de leurs maris.

De son écriture fine et fluide, Zoya Pirzad nous fait entrer dans la tête d'Arezou, alors qu'elle rencontre un homme bon, qui comprend les défis auxquels elle fait face en tant que mère célibataire. On la suit alors qu'elle s'autorise enfin à se détendre, à faire confiance à nouveau et à partager son quotidien et ses peines avec un autre. le récit de ces vies permet à l'autrice d'aborder de nombreux sujets concernant la société iranienne : le rapport à l'éducation et à la culture dans la bourgeoisie, l'importance du mariage et du statut social, mais aussi la charge mentale de ces femmes qui sont devenues actives mais dont on attend toujours qu'elles s'occupent de leurs parents et de leurs enfants.

Et le personnage de Sohrab Zardjou, cet homme qu'Arezou rencontre, est fascinant de mystère et de générosité. On ne peut que tourner les pages pour découvrir ce qui va advenir de cette relation et ce que Sohrab dévoilera.
Lien : http://untitledmag.fr/ete-20..
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je suis passée à côté. l'histoire sans intérêt, aucune sympathie pour les personnages, on n'y apprend pas grand chose. je passe mon chemin
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Arezou est une femme d'affaire iranienne d'une quarantaine d'années "libérée", du moins en apparence car quand il s'agit de refaire sa vie (elle est divorcée), la réaction prévisible de son entourage freine sérieusement ses ardeurs…

Je suis toujours très motivée par la découverte d'autres cultures, d'autres moeurs. C'est donc avec intérêt que j'ai partagé l'espace de 300 pages le quotidien d'Arezou, femme attachante et courageuse qui subvient aux besoins financiers de sa mère et de sa fille tout en subissant de leur part une influence pesante sur sa propre vie. Elle est franchement méritante !


La relation entre Arezou et son "prétendant" m'a un peu surprise. Ils se comportent comme deux bons copains qui se téléphonent, dînent ensemble... mais sans plus. Au point que j'ai été surprise par leur projet de mariage ! Serait-ce par pudeur que Zoyâ Pirzâd n'évoque pas le moindre baiser, même furtif, ou parce qu'elle considère que le couple est trop âgé pour cela (la quarantaine, tout de même) ? Les plaisirs culinaires sont en revanche largement partagés, on passe beaucoup de temps à table, ce qui n'a pas été pour me déplaire.

J'ai lu ce livre avec plaisir même je m'attendais à une histoire plus originale. Par ailleurs, je trouve un peu dommage de n'avoir croisé que rapidement (dans le bus), des femmes de conditions plus modestes. Arezou a le choix de gérer sa vie comme elle l'entend, même si pour cela elle doit affronter la réprobation de sa famille. Ce n'est probablement pas le cas de la plupart des femmes iraniennes.

En conclusion je dirai que c'est une lecture-détente qui présente la vie quotidienne d'une femme iranienne de milieu aisé

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Arezou est une femme divorcée, qui dirige une agence immobilière et élève seule sa fille tout en s'occupant de sa mère. Quand Arezou rencontre Sorhab l'importateur de serrure, elle redevient une femme libre, prête à tomber amoureuse. Osera-t-elle bouleverser sa vie pour un homme ?

J'ai aimé ce livre qui se passe dans le quotidien du Téhéran d'aujourd'hui. On se promène avec les personnages dans les différents quartiers de la ville, et un peu aux alentours. On approche un peu, avec la fille d'Arezou et ses amies les difficultés des jeunes iraniens entre modernité et tradition. Les maisons sont belles même dans leur délabrement. Arezou et son amie Shirine, deux quadragénaires actives et modernes, sont attachantes.
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A Téhéran, au début des années 2000, Arezou, femme divorcée de 41 ans, tente de survivre entre sa mère et sa fille tout en dirigeant son agence immobilière. La vie n'est pas toujours facile pour Arezou. Sa mère et sa fille lui reprochent toutes les deux son divorce. En ce qui concerne la mère, on comprend vite que cette femme n'aime qu'elle même, qu'elle n'a jamais aimé sa fille et que toutes les occasions sont bonnes pour déprécier cette dernière. La vieille femme utilise donc la fille d'Arezou, Ayeh, comme un instrument de destruction, elle joue la fille contre la mère.

Ayeh, quant à elle, jeune fille de 19 ans, étudiante à l'université, est en pleine crise d'adolescence, se conduisant comme une gamine de 15 ans, voire de 12. le fait, à son âge, de vivre encore avec sa mère, de devoir lui demander son autorisation pour sortir avec des amis, ne l'aide certes pas à s'autonomiser. Malgré les exigences injustes de ces deux femmes égoïstes Arezou tente toujours de leur complaire, ce qui m'a parfois un peu agacée. En même temps j'ai conscience d'être injuste à son égard car je comprends que le rejet de sa mère n'a pas contribué à lui donner de l'assurance.

Heureusement, dans le cadre professionnel, Arezou peut compter sur Shirine, sa collaboratrice et meilleure amie, pour lui remonter le moral. Enfin, jusqu'au moment où Arezou commence à fréquenter Sohrab. Après l'avoir encouragée dans cette voie, Shirine va montrer quelle est sa conception de l'amitié.

Voilà un roman que je n'ai pas apprécié. Les personnages ne sont pas sympathiques (à part Sohrab, par contre lui, c'est l'homme parfait). Les dialogues -qui constituent l'essentiel de la narration- m'ont souvent semblé décousus. L'analyse psychologique est plutôt juste mais au total j'ai trouvé cette lecture un peu ennuyeuse.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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