Sir Gawain and the Green Knight

Plutôt que "Pearl Poet" on devrait parler du "Pearl manuscript", un manuscrit anonyme avec l'un des plus magnifiques poèmes de la langue anglaise: "Pearl "- on ne sait trop qui est Pearl au départ mais le poète ressent un immense chagrin pour sa perte et c'est avec une finesse rare qu'il la décrit: sa fille, Pearl, morte à l'âge de trois ans. D'une rare beauté.

Mais dans le Pearl manuscript, ce magnifique poème côtoie incongrument il faut le dire, Sir Gawain and the Green knight, un conte arthurien d'excellent cru - imaginez donc: lors d'une fête autour de la fameuse table ronde, un malotru tout de vert vétu pénètre à cheval, ce qui est d'une rare impolitesse, dans la grande salle du château et lance un défi: on lui coupe la tête aujourd'hui et, une année plus tard, le chevalier qui l'aura décapité devra se présenter chez lui pour qu'il lui rende la monnaie de sa pièce. Et honneur obligé, un jeune chevalier, Gauvain, se propose... On ne peut que se demander comment il va sortir de ce traquenard... L'histoire, bien sûr, implique une magnifique femme, de l'aventure et du suspense. Un excellent cru, j'ai dit.