L'histoire de ce roman est loin d'être prévisible. le personnage principal incarne un peintre sans créativité : un thème que, personnellement, je n'avais pas rencontré jusqu'alors dans mes lectures. Veuf et père d'une fille qui excellera dans la musique, ce peintre extrêmement attachant, écrit sa confession après avoir franchi l'irréparable : il analyse sa vie et se met à nu. Il s'agit du portrait d'un artiste dépressif qui devient copiste (faute de créer lui-même) et puis…faussaire. La frustration de devoir sa célébrité « aux faux » le conduit à un acte irréparable : la destruction de tableaux originaux et leur remplacement par des copies qu'il exécute lui-même. L'intrigue sort des sentiers battus. J'ai lu ce roman quasiment d'une traite.
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Lecture d'une soirée, on se laisse prendre par le monologue de cet anti-héros. Les mots sont légers, justes et beaux, l'intrigue tient doucement en haleine, on veut savoir ce qui va se passer. le texte est celui d'un érudit, il est émaillé de références culturelles (peinture, musique, littérature...).
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