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EAN : 9782072704659
352 pages
Gallimard (16/02/2017)
2.92/5   12 notes
Résumé :
"C'est vrai que je l'ai payé cher. Une jambe et un bras, tout de même. Et puis, plus beaucoup de temps à vivre. Mais : on y est. Le renouveau politique de l'Europe, ça y est, le mouvement est lancé. La VI République, la fédération d'un noyau dur dans l'Union, c'est en route. Ça n'a l'air de rien, maintenant que c'est fait. Mais qui aurait parié un kopeck là-dessus il y a à peine cinq ans ? "
Le roman met en scène, de façon réaliste et ironique à la fois, l'ir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'ai peiné à atteindre la dernière page...
Le livre m'a paru une encyclopédie de programmes politiques novateurs, de quoi provoquer une indigestion : une litanie de propositions de démocratie participative.
L'idée n'était pourtant pas mauvaise, l'auteur part de situations réelles et historiques et leur imagine une autre évolution, celle-ci donnera naissance à un mouvement, TOUS, qui va bouleverser le paysage politique en Europe, où les citoyens se sentent concernés par cette nouvelle façon d'envisager le gouvernement. Plusieurs idées sont mises en place : un mandataire politique élu ne le sera que pour un seul mandat, plus de pouvoirs au parlement européen, fin du droit de véto à l'ONU, etc, etc, les nouvelles idées foisonnent !
Mais lire un programme politique aussi touffu m'a progressivement ennuyé et ne m'a pas facilité la lecture....
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J'ai découvert cet auteur par hasard avec son livre Barcelona que j'avais vraiment beaucoup aimé, et à quelques détails près ses autres livres aussi, j'y trouvais toujours une résonance personnelle.

Par contre là.... Je me suis même forcée pour en venir à bout. Il surfe sur l'air du temps, Podemos, le ras-le-bol de nos politiques actuelles, autant dire qu'il y avait de quoi faire, mais je ne sais pas il n'y a pas de substance, ni politique ni romanesque. On est loin d'"Utopie" de Thomas More.

Bref, hyper déçue. Comme ses autres bouquins avaient eu un certain succès auprès des amis à qui nous les avions offerts, j'ai offert celui-ci alors même que je ne l'avais pas encore lu... Je dois dire que jusqu'à présent, personne n'a été emballé.
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Grégoire Polet signe avec TOUS son huitième roman, publié chez Gallimard. Cet opus se nourrit du mouvement Podemos qui a secoué l'Espagne pour se rêver Utopie, à la sauce dégagiste. Si l'idée d'écrire une fiction politique d'anticipation pour imaginer une autre société est louable, l'ouvrage de Polet manque cruellement de constance pour parvenir à accrocher le lecteur. Chronique.

En s'emparant des tensions politiques et des courants idéologiques qui secouent notre société, Polet rêve d'une VIème république, qui verrait l'union des peuples d'Europe pour asseoir la démocratie participative et en finir avec des politiques trop éloignés de la réalité. L'auteur belge prend pour point de départ les manifestations de la Puerta del Sol à Madrid, qu'il extrapole pour tisser la toile de sa fiction, en esquissant le portrait de trois activistes sympathiques et convaincus.

TOUS est un roman irrégulier, tour à tour pétillant et plein d'espoir, puis ardu, sec comme un tract politique. Ce manque de constance masque pourtant une plume malicieuse, ironique et fluide. On devine chez Polet une sensibilité emprunte de tendresse, mais également un sens de la tournure aiguisé, qui laisse poindre une grande érudition politico-philosophique.

TOUS m'a profondément agacé, parce que son auteur surfe sur une vague dans l'air du temps. Sans rentrer dans un quelconque débat politique, je dirai simplement que, si rêver d'une société différente pour l'avenir est noble et nécessaire, rabâcher des idées qui prônent le tous-pourris à forte tendance dégagiste me sort des yeux. Polet enracine son récit dans ce sentiment qu'a le peuple de ne plus être représenté par ses élus, et navigue à vue, en surface. TOUS pêche par son manque de profondeur.

Ce roman décevant l'est encore plus si l'on considère que l'idée de base est prometteuse. Hélas, le sentiment qui reste à la fin, c'est celui d'un texte écrit un peu vite, d'un récit un peu bancal. S'il se veut fédérateur, TOUS manque son but, et moi, je passe mon chemin.
Lien : http://opuscules.net/tous-gr..
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J'ai aimé les première 50 pages qui m'ont plongé dans l'histoire et dans la tête de Caroline. Mais la centaine des pages suivante était presque une torture pour moi. Je l'ai abandonné puisque je n'arrivais pas à me concentrer sur les discours, l'argumentation et le programme politique détaillé. C'était ma première lecture non-finie de ce roman. Après six mois de pause, je me suis forcée à recommencer et j'étais surprise par moi-même que j'ai finalement aimé le livre !
Il est faux que c'est juste un programme politique. Certes, la politique y joue le rôle principal mais Grégoire Polet nous la décrit avec lucidité et l'humour (ironique). Construit à partir des événements réels, Polet nous propose une réalité fictive intéressante.
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A travers trois histoires, trois personnes, trois pays mais trois destins liés, nous apercevons les contours d'un renouveau politique qui aurait et qui pourrait exister.

Ce récit ouvre une fenêtre sur un monde où l'idée de démocratie participative et où le citoyen a eu le courage de se battre pour retrouver sa place dans les systèmes politiques.

C'est l'espoir d'un monde meilleur où chacun peut se faire entendre et participer à la construction de la société et de l'Humanité.

Certes le récit traine parfois en longueur, surtout la seconde partie, mais le frétillement d'un possible autre mode de gouvernance qu'il fait naitre au fil des pages rattrape cette errance à mon sens.
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
13 mars 2017
Grégoire Polet étaye son récit de multiples analyses. Hélas !, trop pour donner au livre sa chair romanesque, écrivant plutôt un conte politique, une "Utopie" comme jadis Thomas More.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le 22 avril approchait et l'on se rendait compte qu'on allait moins devant d'une élection que d'un plebiscite. Même le FN s'était joint aux autres partis en une sorte d'union sacrée encore dénommée, quel culot de leur part, "Front républicain"..
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Les gouvernements organisent leur action en fonction d'une idée. Une idée du présent, de l'avenir, du passé, une idée de la nation qu'ils représentent, une idée de l'ordre du monde, une idée de la morale. Or les gouvernements maintenant prétendent qu'ils n'ont pas le choix, qu'ils gouvernent par la force des choses. Que la crise les contraint à reporter toute idéologie et à obéir aux nécessités , pour éviter le naufrage. Disparition de l'idée. Les gouvernements, sans boussole sans idée, parent au plus pressé. Le bateau coule, le peuple écope, les gouvernants crient, commandent, s'agitent sur le pont. Pas le temps de penser, sauver le navire, urgence, et après on verra.
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La classe politique, en tant que classe, avait toujours eu l'instinct de survie et avait rangé parmi ses préoccupations absolument prioritaires la nécessité de laisser toujours en vie les problèmes dont le peuple attendait d'elle la solution. L'entretien de ces problèmes sociaux, comme on fait vivre un petit monstre dans un environnement protégé, constituait l'art subtil et dangereux de la classe politique. Ne pas trop les laisser grandir, ou ils briseraient leur cage, leur terrarium de verre ; ne pas les tuer non plus, surtout pas, car, vaincu le problème, tué le monstre, on n'aurait plus besoin des gardiens.
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Pourtant, il me semble que l’intérêt d'un récit historique tient moins aux évènements, qui sont notoires, qu'au point de vue du témoin.
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C'est le groupe qui fabrique les monstres et les comportements les plus abjects
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