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3,86

sur 140 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Belle rencontre que celle de ce 17 octobre dans les locaux de Babelio avec Philippe Pollet-Villard l'auteur de l'enfant-mouche.
Philippe Pollet-Villard nous a fait part avec une grande humanité et beaucoup de sensibilité de son rapport avec l'histoire de sa mère qu'il raconte dans ce roman, et la décision de la faire publier difficile à prendre et difficile à faire accepter par certains membres de sa famille.
L'histoire est racontée par Anne- Angèle, une infirmière en poste à Casablanca dont la soeur Mathilde décède à Paris. le voyage dans la capitale va bouleverser son existence et la conduire à prendre en charge, dans des circonstances étranges, Marie, une petite fille abandonnée par sa mère.
Marie est la mère de l'auteur. La France est occupée par l'armée allemande, le récit se passe en 1994, et les deux héroïnes sont contraintes de quitter la capitale pour l'est du pays.
Dans l'adversité, Anne-Angèle est très vite confrontée à ses démons. La petite Marie se trouve bientôt livrée à elle-même. Elle ne possède pas, même si c'est une petite fille très vive et très intelligente, les grilles de lecture qui lui permettraient d'évoluer sans risques dans la société de l'occupation. Les affrontements entre résistants, collabos, allemands, citoyens passifs, commandent le quotidien. La survie ne peut se faire qu'au prix du choix d'un camp ou de la compromission. La guerre est présente partout dans le récit, même si l'on n'assiste à aucun combat.
« Ce soir-là, (…) on vient d'achever un repas constitué de feuilles de poireaux et de fanes de carottes parfumées d'un peu d'ail sauvage. »
Marie apprend très vite que les paysans du coin n'apprécient pas « les mendiantes dont on ne sait d'où elles viennent. »
Sa survie passera par un emploi dans la caserne proche où les soldats allemands l'accueillent.
La description du rapport de Marie à la guerre, au danger, à l'occupant, n'est pas sans rappeler le roman de Jim G Ballard, l'Empire du soleil.
Le roman est bâti en cinq parties, contenant chacune une multitude de chapitres très courts qui racontent l'histoire en alternant les événements, les lieux, les points de vue des différents personnages.
Chacun de ces petits chapitres est conçu comme une histoire avec un début et une fin, qui clôt une aventure ou s'ouvre sur une perspective nouvelle.
Le choix d'une narration au présent de l'indicatif, rend l'ensemble dynamique et attrayant. La lecture est facile et le lecteur rentre dans l'histoire avec plaisir.
Philippe Pollet-Villard parvient à restituer l'histoire de sa mère de façon à la fois pudique et réaliste, en la replaçant dans le contexte de la guerre et en nous faisant vivre la guerre et ses conséquences pour les personnages qui la subissent.
Il se tire avec un grand brio de son devoir personnel de mémoire sans jamais céder à la facilité d'un je encombrant ou geignard. Bravo pour ce roman que j'invite les lecteurs de cette chronique à lire sans attendre.
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J'ai terminé ce livre depuis plusieurs jours. Il est là, sur la table et je me répète qu'il faut que j'écrive ma chronique. .. Je cherche, peine à trouver le premier mot, l'idée qui va lancer mon écrit.

Dire que c'est ENCORE un roman sur la guerre ! Oui, c'est vrai, c'en est un… mais, c'est bien plus que cela. C'est un bouleversant témoignage, un hommage de l'auteur à sa mère. C'est l'histoire de Marie.

Je voudrais trouver les mots justes pour évoquer les émotions qui m'ont traversée, pour parler de cette écriture magnifique.

J'écris, j'efface, je recommence. Je ne parviens à rien. A travers l'histoire de Marie, c'est toute la cruauté de l'homme qui se dessine. La bassesse, l'égoïsme, le jugement, la folie. Mais ce sont aussi de belles rencontres, la vie et le courage. Alors qu'écrire pour vous incitez à le lire ?

Je ne peux que dire que ce roman est captivant. Intense, fort et captivant. Fin, habile et captivant. Merveilleusement bien écrit et captivant.

Voilà, c'est cela : CAPTIVANT !
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J'ai beaucoup aimé ce roman très poignant.
C'est un récit souvent dur et terrible qui nous raconte la vie d'une femme, Anne-Angèle qui récupère Marie, une enfant, dans un orphelinat parisien en pleine seconde guerre mondiale.
Anne-Angèle, vieille fille sage, sévère, honnête, était infirmière au Maroc et c'est contre son gré qu'elle va devoir prendre en charge, Marie, la petite orpheline.
Cette relation entre une fausse tante et une fausse nièce nous emmène jusqu'en province, au fin fond d'un village de Champagne où les habitants regardent de travers cette nouvelle infirmière et cette gamine étrange.
Elles vont peu à peu glisser dans une existence de misère, connaître la maladie, la terrible faim, la méfiance, puis la rancune et la haine des villageois...
Réduite à mendier, la petite Marie va se frotter aux résistants rustres et expéditifs, aux fermiers insensibles et va trouver un semblant de salut auprès d'une femme qui gagne son pain en vendant son corps aux allemands, puis dans les cuisines de l'occupant.
Français, allemands, tous sont vus avec le regard de Marie, sans complaisance parfois, en les idéalisant à d'autres moments... Il n'y a pas les bons d'un côté, les méchants de l'autre, il y a des hommes souvent égoïstes, cruels et bornés, et des femmes qui essaient de survivre dans cette folie, au risque de s'y perdre.
L'auteur nous raconte avec une impudeur pudique les dangers qui entourent l'enfant, les histoires d'adultes qui empêchent le monde de tourner rond et surtout, cette insatiable quête de nourriture pour ne pas mourir de faim et ce besoin d'amour et de soin qu'elle ne trouvera nulle part, sinon avec Paillassonne 1 et 2, ses petits chats.

Jusqu'au bout on tremble pour l'enfant, on partage ses douleurs, ses espoirs, ses déceptions, c'est une lecture complètement addictive.
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Le métier de soignant comporte bien des risques comme celui de contracter la maladie du patient dont on a la charge et Anne-Angèle, infirmière dans un dispensaire marocain, en fera la terrible expérience alors qu'elle doit regagner la France déchirée par la seconde guerre mondiale, pour y enterrer sa soeur Mathilde, décédée accidentellement.
Elle apprendra alors que la défunte lui a laissé un bien lourd fardeau en la personne de la petite Marie, une orpheline de 13 ans, dont elle devra assumer la charge pour ne pas se soustraire à ce qu'elle estime être son devoir.
L'infirmière et l'enfant quittent la capitale pour aller s'installer à la campagne, près de Reims, pensant y vivre, si ce n'est confortablement, du moins à l'abri du danger.
Mais tout va aller de mal en pis pour toutes les deux ...
Anne-Angèle gagnée par la maladie, ne peut plus s'occuper de Marie et la fillette ne pourra compter que sur elle-même pour survivre dans un environnement hostile au sein d'une population sans pitié.
Elle devra se battre pour se nourrir, se préserver de la violence des hommes et même venir en aide à la vieille infirmière malade.
Le courage politique, la lutte contre l'occupant allemand, le patriotisme et la résistance, ne sont que des mots vides de sens pour la fillette qui a faim et peur, et Marie se raccrochera à toute main tendue qu'il s'agisse de celle d'une prostituée au grand coeur ou d'un employé de cuisine germanique.
Le surnom de "petite mouche", elle le devra à ce travail de serveuse dans un mess militaire où elle se réfugiera pour mendier sa nourriture.
Cette histoire poignante d'une enfant au sein de la tempête, est inspirée directement de la vie de la mère de l'auteur à laquelle il a voulu rendre hommage par ce beau texte écrit au présent de l'indicatif, sous forme de courtes séquences évoquant une écriture scénaristique et plongeant le lecteur dans l'immédiateté de la narration.
Malgré la violence du contexte, quelques touches d'humour tendre font sourire au fil des pages et l'affection que l'auteur porte à son personnage principal, traduite par le surnom familier qu'il lui donne "la gamine", est particulièrement touchante , faisant de ce beau roman un hommage vibrant à la femme qui lui a donné la vie et une plaidoyer pour la compassion et la tolérance.
Qui sommes-nous pour pouvoir nous permettre de juger les autres ? Qu'aurions-nous fait si nous avions été confrontés à des choix cruciaux entre les valeurs auxquelles nous croyons et notre sécurité ?
A ces questions, l'auteur ne donne pas de réponse mais son regard indulgent s'accompagne d'un sourire triste ...
Une bien belle rencontre dans les locaux de Babelio avec un auteur pétri d'humanité et de générosité que l'on ne peut qu'avoir envie de suivre dans son parcours littéraire et cinématographique.
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Pour la première fois j'ai choisi de lire un roman parce que son auteur était annoncé dans une librairie. C'est, en effet, en apprenant que Philippe POLLET-VILLARD rencontrerait ses lecteurs à Annecy que j'ai acheté "L'Enfant-Mouche". Je l'ai lu dans le train le temps d'un aller/retour entre Annecy et Nancy. Il a ainsi bercé mon voyage. Je l'ai goûté, apprécié, savouré, accompagné des bruits de roulement et du crissement des rails.

Ce roman se déguste qui raconte l'enfance de sa mère, c'est l'auteur qui le dit en note préalable. La petite Marie est recueillie par Anne-Angèle. Nous sommes en 1944 et cette dernière se rend à Paris en provenance du Maroc où elle était infirmière. Elle a, en effet, été informée de l'accident grave dont sa soeur Mathilde vient d'être victime dans la capitale. Elle est d'ailleurs décédée à son arrivée. Il me semble que vous en dévoiler plus, ne serait-ce que par bribes nuirait à l'intérêt de cet ouvrage magnifique. Car le plaisir grandit ligne après ligne, mot après mot, miette après miette, devrais-je dire, doucement.

L'auteur a ce don de transformer un récit pourtant triste en un conte où les méchants ne sont jamais tout à fait méchants et les gentils parfois malveillants. L'histoire est racontée avec beaucoup de tendresse, un amour pudique, une grande bienveillance. Il faut dire que cette petite fille, élevée dans un village à la fin de la guerre avec toutes les ignominies que cela implique est particulièrement attachante. J'ai tout de suite eu envie de l'aimer, de l'entourer, de la protéger. Tous ses actes sont dictés par le besoin, le besoin de manger, le besoin de se faire pardonner, le besoin de sauver sa "tante" Anne-Angèle. Elle ne réfléchit pas. Pour elle, pas de différence entre Allemands et Français, pas de jugement, pas de regrets. Elle avance dans sa vie difficile avec une maturité et un courage confondants. Elle est intelligente, perspicace, courageuse, émouvante.

J'ai aimé l'empathie dont l'auteur fait preuve à l'égard de ses personnages, tous ses personnages. Jamais je n'ai senti de sa part quelconque jugement. J'ai aimé la construction linéaire de ce roman qui suit Marie tout au long de la fin de cette deuxième guerre mondiale dans un village français comme il en existe tant, avec ses travers mesquins. J'ai aimé le phrasé, le ton employé tout en douceur. J'ai aimé le talent de peintre de Philippe Pollet-Villard qui décrit la forêt comme personne. J'ai aimé le rythme qui s'accélère vers la fin en un véritable suspens avant de retrouver dans les ultimes phrases le silence et la sérénité. J'ai aimé les dernières lignes qui laissent espérer un avenir meilleur "Alors Marie renonce, ralentit, recule, prend le chemin inverse et se dirige vers la sortie du village. A l'opposé. Elle se dit que cet endroit est peut-être un avant-goût du paradis, qui fait chambre commune avec l'enfer."
J'ai enfin aimé le titre dont on apprend le sens tardivement. Et je l'aime encore davantage dans la langue de Goëthe.
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Au printemps 1944, lorsque tout est prêt pour que Mathilde recueille Marie, placée en orphelinat, elle se fait renverser par une voiture et décède. Sa soeur Anne-Angèle, infirmière au Maroc, arrive à Paris pour les obsèques. C'est en débarrassant les affaires de sa soeur qu'elle découvre des papiers et enquête sur l'existence de cette petite fille de douze ans.
Après avoir vécu un moment chez l'employeur de sa soeur, Monsieur Chanfrin-Bellossier, ancien militaire médaillé et invalide, il semble préférable que les deux femmes, dont la sécurité est compromise, s'éloignent de la capitale.
Anne-Angèle s'installe alors dans l'infirmerie d'une usine désaffectée d'un petit village en Champagne, près d'un camp militaire allemand, non loin de Reims, comptant remettre en place un lieu de soins pour les habitants.
Commence alors une lente descente aux enfers car les villageois ne lui font pas confiance et les événements se précipitent de fâcheuse façon pour elles et alentours...

Un récit poignant où le lecteur est projeté dans un autre univers, celui du calcul, de l'obscurantisme, et appréhende la faim, le froid, la solitude... de façon viscérale.
L'écriture fluide, les chapitres très courts, le ton tragi-comique font que ce livre se dévore.
C'est une très belle description de la période de l'Occupation dans les campagnes françaises et l'empreinte de Marie restera longtemps dans la mémoire du lecteur tant son courage, sa résistance, sa force sont remarquables.
A lire sans faute.

Sachant que la source d'inspiration de ce livre est la propre histoire de la mère de Philippe Pollet-Villard, on ne peut que souhaiter un scénario, un film et... une suite.
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Écrire loin des sentiers battus, voilà ce que fait Philippe Pollet-Villard.
Le thème abordé est difficile, la vie d'une orpheline esseulée dans un village de Champagne occupé par les allemands.
En effet, pour survivre elle fait la vaisselle et prépare les repas dans un camp allemand.
Pas de cris horrifiés svp !!! Imaginez que vous êtes une petit fille seule et affamée. Les décennies sont passées et les jugements sont aisés.
Ce récit n'est pas tendre pour les Humains, mais c'est une partie de notre histoire.
Tranquillement installée dans mon confort, le frigo plein de victuailles j'ai réussi me transposer dans une forêt champenoise, car ce roman est tellement bien écrit que j'ai fini par avoir faim.
Un roman sensible, un témoignage fort.

A lire.
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Anne-Angèle n'est plus toute jeune quand elle accepte de quitter le Maroc parce qu'elle a reçu des nouvelles de sa soeur. en guise d'héritage elle recueille une petite fille. Elle va l'élever mais dans quelles conditions.
Malade elle lâche les rennes petit à petit et Marie apprendra à se débrouiller toute seule.
La misère sociale, les difficultés liées à la seconde guerre mondiale ne vont pas lui faciliter la tâche.
On se demande parfois où est la limite entre la fiction et la réalité. mais c'est un beau roman que l'on dévore d'un bout à l'autre.
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Exceptionnel, émouvant, inoubliable...
Je rejoins totalement les très nombreux commentaires sur ce livre.
Je confirme de plus que l'écriture fluide et le choix de l'auteur de chapitre court, permettent une lecture très aisée et addictive.
L'histoire est touchante d'autant que l'auteur s'inspire en partie de faits réels vécus par sa propre mère.
Au coeur de cette période sombre de l'occupation, de la résistance et des représailles après la libération, Marie âgée de 12 ans, est tout simplement admirable en mode "survie".
Magnifique histoire très touchante, et bel hommage rendu par l'auteur à sa mère.
On ne pourra pas oublier ce récit de sitôt, on gardera longtemps son empreinte, gravée dans nos mémoires.
Pour ma part, les dernières pages se sont achevées trop brusquement ; on ne peut qu'imaginer et espérer, qu'après 1944, son avenir aura été meilleur...
Une suggestion si je peux me permettre : une suite/tome 2 ne serait pas inutile très franchement.
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Nous sommes en 1944 à Casablanca, Anne-Angèle est infirmière dans un dispensaire. Un jour, elle apprend la mort de sa soeur Mathilde à Paris. Arrivée dans la capitale pour s'occuper des obsèques, elle découvre par le biais d'une lettre que Mathilde s'était engagée à adopter Marie, une fillette de douze ans contre une certaine somme d'argent. Marie serait la fille d'une strip-teaseuse d'un cabaret. Anne-Angèle et Mathilde ayant été elles-même élevées en orphelinat, elle décide de tenir les engagements de sa défunte soeur. D'abord hébergées dans les beaux quartiers de Paris chez l'ancien officier qui employait Mathilde, Anne-Angèle et Marie sont contraintes de quitter Paris pour rejoindre un village près de Reims où l'infirmière va restaurer un dispensaire.

Anne-Angèle et Marie vont vivre dans un taudis, subir le froid et la faim. Très vite Marie quitte l'école et se débrouille comme elle peut. Intelligente et ingénieuse elle ne manque pas d'idées mais il lui faut aussi parfois se résoudre à mendier. La vie va devenir encore plus difficile pour elle quand Anne-Angèle, qu'elle appelle sa tante, tombe malade. Mordue par un malade atteint de la syphilis à Casablanca, l'infirmière développe la maladie, devient aveugle et sombre dans la folie. Marie doit trouver les moyens de leur survie tout en s'occupant de sa tante.

L'histoire se passe dans un village à la campagne, Marie et sa tante feront l'objet de réactions de rejet de la part des villageois qui manifesteront envers elle de la mesquinerie, de la violence voire de la haine lorsque Marie se rapprochera des allemands.

Sans jamais tomber dans le misérabilisme, Philippe Pollet-Villard nous dresse le portrait de deux femmes inoubliables. Marie est une fillette élevée à la rude sans affection qui croit en son avenir et ne se décourage jamais, elle est touchante dans son désir de trouver une famille auprès du couple improbable formé par Toinette et son mari qui vivent dans une cabane dans la forêt ou auprès de sa chatte Paillassonne. Touchante également dans l'avenir qu'elle s'invente avec Hans le soldat allemand. J'ai aimé cette petite fille astucieuse et pleine de ressources, j'ai aimé son attachement à celle qu'elle appelle sa tante dont elle prend soin quand elle devient très malade.
Dans ce récit, au travers de multiples anecdotes l'auteur met parfaitement en lumière l'atmosphère de guerre en zone occupée à la campagne et le racisme ordinaire des villageois. Ce roman ne se lâche plus une fois commencé, le récit chronologique écrit d'une plume alerte et très fluide est passionnant sans une ligne de trop. Il nous fait vivre la guerre à hauteur d'enfant et même si l'ambiance est faite de noirceur l'auteur parvient à rendre le récit lumineux et parfois drôle.
La lecture de ce roman est d'autant plus émouvante que l'histoire est inspirée de la vie de la mère de Philippe Pollet-Villard. Une fois le roman refermé, je me suis mise à rêver d'une suite pour connaitre la suite de la vie de la petite Marie, l'enfant mouche...
Voilà un roman dont on aurait du plus parler dans la rentrée littéraire de septembre....



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